Ce début d’année 2012 sera placé sous le patronage de Sherlock Holmes. Qu’on en juge : les deux premières semaines verront la diffusion de la deuxièmes saison de la série Sherlock sur la BBC tandis qu’à la fin du mois sortira sur grand écran Jeu d’ombres de Guy Ritchie, suite directe de son Sherlock Holmes de 2009. Pour ne pas être en reste, le blog Bifrost vous propose L’Aventure de la Cité ultime, un pastiche holmésien dû à la plume experte de Sylvie Denis et paru dans le Bifrost 24. Suivez Holmes et Watson… sur la lune !
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L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
il y a un problème avec l'epub ? quand je le télécharge et que je veux l'ouvrir je n'ai rien sur la liseuse (0 pages). et sous calibre j'ai un message d'erreur : impossible d'ouvrir l'ebook "File is not a zip file" o_O
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
J'ai essayé à l'instant, ça fonctionne bien chez moi, peut-être y a-t-il eu un problème lors du téléchargement ? Peux-tu essayer de le télécharger à nouveau depuis ta bibliothèque ?
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
en effet c'était un pb de téléchargement : j'avais un fichier de 328ko et le bon fichier en fait 360 (grr)
(cyberquiche un jour, cyberquiche toujours)
merci du SAV Clément.
(cyberquiche un jour, cyberquiche toujours)
merci du SAV Clément.
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
j'ai repéré deux petites scories sur le fichier : des espaces qui manquent.
ici au début :
La présence dans notre appartement des diverses reliques des affaires de Sherlock Holmes ne me gênait pasen théorie. Si j'avais la patience d'attendre, un jour venait toujours où l'humeur ombrageuse de mon compagnon admettait une éclaircie qui l'incitait à me narrer une de ses anciennes enquêtes – mais cette insidieuse accumulation de journaux froissés, de livres et de magazines me portait sur les nerfs.
là vers la fin
« Vous ne nous avez pas ramenés, moi et Watson, du fin fond des temps pour retrouver un meurtrier. Voyez-vous, habitants de la Lune, le mal qui ronge votre ville n'est pas le crime, mais l'ennui. Les déprédations de vos ancêtres et le séjour sur la Lune vous ont rendus stériles. Contrairement à ce que vous nous avez affirmés, l'introduction desynthoïdes n'a pas relancé la natalité. Tout au plus vous donne-t-elle l'illusion d'être plus nombreux que vous n'êtes. La vérité est que vous n'avez plus d'enfants et que votre population vieillit et diminue. C'est pour cela que vous allez chercher dans le passé de quoi rompre la monotonie de votre existence.
Ensuite il y a un passage où j'aurais bien laissé un "espace" entre les paragraphes (et au passage un trait d'union manque) :
« Mademoiselle Togono, dit Holmes en se tournant vers elle, je crois que vous savez faire fonctionner seule la machine à voyager dans le temps ? Alors conduisez-nous, nous n'avons plus rien à faire ici. » (ici puisqu'on a une rupture temporelle à ce moment là)
« Watson, me demanda tout à coup Holmes à la fin du petit déjeuner, avez-vous pris des notes sur notre dernière aventure ? »
ici au début :
La présence dans notre appartement des diverses reliques des affaires de Sherlock Holmes ne me gênait pasen théorie. Si j'avais la patience d'attendre, un jour venait toujours où l'humeur ombrageuse de mon compagnon admettait une éclaircie qui l'incitait à me narrer une de ses anciennes enquêtes – mais cette insidieuse accumulation de journaux froissés, de livres et de magazines me portait sur les nerfs.
là vers la fin
« Vous ne nous avez pas ramenés, moi et Watson, du fin fond des temps pour retrouver un meurtrier. Voyez-vous, habitants de la Lune, le mal qui ronge votre ville n'est pas le crime, mais l'ennui. Les déprédations de vos ancêtres et le séjour sur la Lune vous ont rendus stériles. Contrairement à ce que vous nous avez affirmés, l'introduction desynthoïdes n'a pas relancé la natalité. Tout au plus vous donne-t-elle l'illusion d'être plus nombreux que vous n'êtes. La vérité est que vous n'avez plus d'enfants et que votre population vieillit et diminue. C'est pour cela que vous allez chercher dans le passé de quoi rompre la monotonie de votre existence.
Ensuite il y a un passage où j'aurais bien laissé un "espace" entre les paragraphes (et au passage un trait d'union manque) :
« Mademoiselle Togono, dit Holmes en se tournant vers elle, je crois que vous savez faire fonctionner seule la machine à voyager dans le temps ? Alors conduisez-nous, nous n'avons plus rien à faire ici. » (ici puisqu'on a une rupture temporelle à ce moment là)
« Watson, me demanda tout à coup Holmes à la fin du petit déjeuner, avez-vous pris des notes sur notre dernière aventure ? »
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
Lhisbei a écrit :Tous les codes sont respectés et, si ce n'est le décalage temporel, on pourrait croire que cette nouvelle est de la plume de Sir Arthur Conan Doyle. De la contrefaçon de haut vol et qui ne mérite pour punition que d'être lue.
L'avis de Lhisbei.
Re: L'Aventure de la cité ultime, de Sylvie Denis
Si la solution parait attendue, le dépaysement fonctionne et le rythme alerte empêche tout ennui. On eut aimé que Sylvie Denis développe davantage le background de son « futur foutraque » (le titre du recueil dans lequel cette nouvelle – initialement publiée dans Bifrost – a ensuite été incluse) mais le lecteur passe un bon moment avec ce plaisant pastiche. Il y a certes de meilleurs « faux Sherlock » mais il y en a aussi beaucoup de bien moins réussis.
L'avis d'Hellrick.
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