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Réduire la taille de l'espèce humaine pour soulager la planète, en voilà une idée qu'elle est bonne...
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Downsizing, Alexander Payne (2017)
- Thomas Day
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Re: Downsizing, Alexander Payne (2017)
La critique du film sur Just A Word.
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Re: Downsizing, Alexander Payne (2017)
Je viens de voir ce long métrage :
L'humanité est en péril constant, dû à un problème de surpopulation, qui engendre tous les autres problèmes ; la solution scientifique ? Réduire l'être humain. Ainsi, faisant 12 cm, ses déchets sont moindre, sa place est moindre, et son impact écologique général est moindre.
La réduction d'êtres humains est ici traitée du point de vue économique : une société à deux vitesses, fractionnée et où l'on se pose toutes sortes de questions, comme de savoir si les humains plus petits devraient avoir un droit de vote entier ou fractionné, dans la mesure où ils ne participent pas autant à l'économie. Cette problématique de la reconnaissance d'êtres humains plus petits était déjà posée chez Werber (Les Micro-Humains).
Comme dans tout changement de société, il y a des perdants et des laissés pour compte : on comprend très vite que la société idyllique LeisureLand cache un monde en marge qui vit pauvrement, se nourrit mal, se soigne mal ou pas et meurt dans l'inconfort et le manque. C'est la face cachée du rêve américain.
Critique de la course à la richesse, le film montre un protagoniste qui ne se satisfait pas d'une grande propriété que lui offre le statut d'humain réduit ; s'il n'y a pas de relation autre que le voisinage, à quoi bon ? Leisure, loisir : ce n'est pas une fin en soi. Faire la fête ne comble pas une vie.
Et si la solution au problème écologique était la création de sociétés marginales qui trouvent des solutions alternatives ? La communauté norvégienne avec ses toits herbeux n'est pas sans rappeler les villages de hobbits.
Ce que je regrette, c'est la l'annonce de la fin du monde par le personnage norvégien : on mélange toutes les menaces, nucléaire, méthane, etc. J'aurais préféré qu'on se concentre sur une menace en particulier ; là ça fait un peu prophète de mauvaise augure.
Dans l'ensemble le film donne à réfléchir et divertit, avec des acteurs et actrices très bons, qui ne surjouent pas.
L'humanité est en péril constant, dû à un problème de surpopulation, qui engendre tous les autres problèmes ; la solution scientifique ? Réduire l'être humain. Ainsi, faisant 12 cm, ses déchets sont moindre, sa place est moindre, et son impact écologique général est moindre.
La réduction d'êtres humains est ici traitée du point de vue économique : une société à deux vitesses, fractionnée et où l'on se pose toutes sortes de questions, comme de savoir si les humains plus petits devraient avoir un droit de vote entier ou fractionné, dans la mesure où ils ne participent pas autant à l'économie. Cette problématique de la reconnaissance d'êtres humains plus petits était déjà posée chez Werber (Les Micro-Humains).
Comme dans tout changement de société, il y a des perdants et des laissés pour compte : on comprend très vite que la société idyllique LeisureLand cache un monde en marge qui vit pauvrement, se nourrit mal, se soigne mal ou pas et meurt dans l'inconfort et le manque. C'est la face cachée du rêve américain.
Critique de la course à la richesse, le film montre un protagoniste qui ne se satisfait pas d'une grande propriété que lui offre le statut d'humain réduit ; s'il n'y a pas de relation autre que le voisinage, à quoi bon ? Leisure, loisir : ce n'est pas une fin en soi. Faire la fête ne comble pas une vie.
Et si la solution au problème écologique était la création de sociétés marginales qui trouvent des solutions alternatives ? La communauté norvégienne avec ses toits herbeux n'est pas sans rappeler les villages de hobbits.
Ce que je regrette, c'est la l'annonce de la fin du monde par le personnage norvégien : on mélange toutes les menaces, nucléaire, méthane, etc. J'aurais préféré qu'on se concentre sur une menace en particulier ; là ça fait un peu prophète de mauvaise augure.
Dans l'ensemble le film donne à réfléchir et divertit, avec des acteurs et actrices très bons, qui ne surjouent pas.
Re: Downsizing, Alexander Payne (2017)
J'ai trouvé ce film sympathique et " mignon ", les petits hommes semblent réels et c'est vraiment étrange, on sourit plus qu'on ne rit mais ce film globalement est sympathique et détend.
- Thomas Day
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