[Série TV] A murder at the end of the world

[Thomas Day]

La fiche IMDB

Darby Hart (Emma Corrin), fille de médecin légiste, est une enquêtrice amatrice, qui avec l'aide de son petit-ami de l'époque, Bill Farah (Harris Dickinson), a élucidé une série de féminicides que même le FBI avait échoué à résoudre. Les années ont passé et Darby est devenue une écrivaine à succès quand Bill lui a tracé sa route dans le domaine de l'art, en critiquant vertement notre intoxication à la technologie. Tous deux et d'autres sont invités à une retraite au bout du monde par le milliardaire Andy Ronson (Clive Owen, sorte d'Elon Musk écolo). Darby accepte car Andy est l'époux de son héroïne, la hackeuse Lee Andersen (Brit Marling). Les invités sont quasiment tous des détracteurs de Ronson.
La retraite a lieu en Islande où Andy Ronson a construit un hôtel intelligent, mais aussi quelque chose d'énorme en sous-sol. Il a un message d'espoir à communiquer à ses adversaires les plus féroces.
La première nuit, Bill Farah meurt d'une overdose de morphine. Pour Darby, c'est forcément un meurtre car Bill était clean depuis des années. Mais personne n'est enclin à la croire. Alors, elle va mener son enquête contre le monde entier.

Si vous voulez voir une bonne série de SF passez votre chemin, c'est de la SF "pour les nuls" ou "grand public", si vous préférez. Ceci précisé, on peut plonger dans ce whodunit qui réserve quelques bonnes surprises (et quelques moment embarrassants, aussi). Le dernier épisode, expédié, est décevant même si tous les mystères sont résolus.
Plus intéressant, Brit Marling et son complice habituel Zal Batmanglij, s'interrogent sur les difficultés de garder une famille unie à l'heure du changement climatique et de l'émerge des IAs. En quoi tout ça impacte sur la paternité et la maternité, sur la dynamique parentale.
Les acteurs sont globalement très convaincants, Harris Dickinson en premier lieu qui joue un personnage à deux périodes de sa vie, qui a complètement évolué entre les deux périodes.

Malgré quelques réserves sur une ou deux scènes un peu ridicules (sur le plan technologique et/ou informatique), j'ai passé globalement un bon moment. Il manque un épisode à cette série de 7. Il y avait matière à développer certaines choses. La série célèbre la littérature et le pouvoir de la narration de belle façon. Tout n'est pas subtile, mais j'ai trouvé qu'il y avait un réel effort fait en la matière, avec des indices, des fausses pistes, des petites incohérences qui n'en sont pas.

TD

[Pyjam]

Le bon côté des choses c’est qu’on a un clone de Jodie Foster en bien plus jeune.
(Et une bonne ambiance.)