Avatar - La Voie de l'eau, James Cameron (2022)

[Erwann]

J'attends avec impatience (non) Avatar 3 où l'on verra les Na'vis des volcans, Avatar 4 où l'on rencontrera les Na'vis des montagnes, Avatar 5 où l'on abordera les Na'vis des pôles, Avatar 6 où l'on fera la connaissance des Na'vis des airs, Avatar 7 où l'on ira creuser vers les Na'vis cavernicoles, et au bout du compte Avatar 72 où tout ce beau monde s'alliera pour tatanner les vilains exploiteurs capitalistes terriens.
Bon, blague à part, c'était plutôt beau et spectaculaire, Cameron prenant son temps pour de belles images au lieu de rusher les choses, mais au bout du compte, c'était un rien longuet et surtout pas bien profond. Je m'attendais presque à entendre du Adiemus quand les persos font ami-ami avec l'équivalent pandorien des baleines.
(Et la 3D ne m'a guère enthousiasmé, j'avais l'impression d'avoir un filtre grisâtre tout au long du film.)

Le truc paradoxal avec Avatar est d'un côté son succès au box office et de l'autre l'absence (pour autant que je sache) de productions culturelles associées. En fait, l'univers d'Avatar est assez morne : au-delà de Jake Sully, sa famille (punaise, l'insistance sur la famille, on aurait Fast & Furious), ses amis et ses ennemis, il n'y a pas grand-chose. Pas de quoi faire vivre un univers.

[Razheem L'insensé]

Doublon

[JFS]

J'attends avec impatience (non) Avatar 3 où l'on verra les Na'vis des volcans, Avatar 4 où l'on rencontrera les Na'vis des montagnes, Avatar 5 où l'on abordera les Na'vis des pôles, Avatar 6 où l'on fera la connaissance des Na'vis des airs, Avatar 7 (...).

Pour les amateurs d'eau douce, on peut déjà conseiller Na'vi est un long fleuve tranquille de Chatillez, et si vous en avez assez de les voir combattre des Terriens, essayez Na'vis et rien d'autre de Tavernier.

[Refuznik]

Une critique chez Nexus :
https://www.youtube.com/watch?v=06S-fniEV6k

[Thomas Day]

Je ne sais pas si j'ai perdu 3h12 de ma vie (pubs non comprises) mais j'ai trouvé ça long, vraiment long. Bon, maintenant que vous avez vu les poissons pulmonaires, je vous montre les méduses fluorescentes...
Le discours sur la famille, autrement mis en scène par Kevin Costner dans le très bon Wyatt Earp m'a vite fatigué.
Le personnage de Neytiri (Zoe Saldana) est complètement massacré par les scénaristes ; c'est sans doute ce qui m'a le plus énervé dans l'histoire.
Jake Sully est idiot et ne prend globalement que des décisions idiotes.
La psychologie des personnages m'a souvent surprise et pas dans le bon sens.
L'histoire d'amour entre l'ado à problèmes et la baleine psychopathe m'a beaucoup fait glousser.
Sinon le capitalisme c'est mal, mais ça peut rapporter gros...

TD

[Apophis]

Sinon le capitalisme c'est mal, mais ça peut rapporter gros...

ça me rappelle la fois où Infectious Grooves s'est payé Rage against the machine et ses contradictions dans la chanson "Do what i tell ya!" :

On the mic, you talk about gettin' violent
But to the man with the badge you're nothin' but silent
So now it's the government you want to overthrow?
But first it's off to the next oversized show!
Now you're making your political statement
Or are you trying to add to your financial statement
And let's not forget the evil corporations
Then why is SONY the sponsor of your presentation?

[LD]

Si on m'avait dit que je lirais du Mike Muir ici...

Quant au film, je n'ai pas de regret d'avoir été le voir. Quelle claque visuelle quand même ! Malgré le scenario complètement sans intérêt voire indigent, je retournerai le voir avec plaisir parce que, même si j'aime les bonnes histoires, je vais aussi au cinéma pour le spectacle.

(Et la 3D ne m'a guère enthousiasmé, j'avais l'impression d'avoir un filtre grisâtre tout au long du film.)

Je n'ai pas eu cette sensation, en tout cas pas de manière notable. J'avais pris des lunettes neuves, je me demande si elles ne se dégradent pas avec le temps (hors rayures je veux dire qui ne pourraient pas expliquer ce que tu as ressenti).

[Erwann]

(Et la 3D ne m'a guère enthousiasmé, j'avais l'impression d'avoir un filtre grisâtre tout au long du film.)

Je n'ai pas eu cette sensation, en tout cas pas de manière notable. J'avais pris des lunettes neuves, je me demande si elles ne se dégradent pas avec le temps (hors rayures je veux dire qui ne pourraient pas expliquer ce que tu as ressenti).

Ça dépend peut-être des cinés et de leurs procédés pour la 3D. Là, j'étais aux Halles et je crois que c'était des lunettes dites actives (monture un peu plus grosse que d'habitude, et on les rend en fin de séance). Après, je vais rarement aux séances en 3D donc mes points de comparaison datent un peu…

[LD]

(Et la 3D ne m'a guère enthousiasmé, j'avais l'impression d'avoir un filtre grisâtre tout au long du film.)

Je n'ai pas eu cette sensation, en tout cas pas de manière notable. J'avais pris des lunettes neuves, je me demande si elles ne se dégradent pas avec le temps (hors rayures je veux dire qui ne pourraient pas expliquer ce que tu as ressenti).

Ça dépend peut-être des cinés et de leurs procédés pour la 3D. Là, j'étais aux Halles et je crois que c'était des lunettes dites actives (monture un peu plus grosse que d'habitude, et on les rend en fin de séance).

Ça vient peut-être de là en effet. Les miennes étaient passives (CGR ICE).

Après, je vais rarement aux séances en 3D donc mes points de comparaison datent un peu…

J'ai toujours été déçu par la 3d hormis sur les Avatar et Gravity. C'est la plupart du temps un gadget marketing qui n'apporte strictement rien, sinon l'inconfort de porter des lunettes.

[Albumine Tagada]

C'est surtout le déséquilibre total des enjeux par rapport au premier film qui m'a troublé, perso. Là où dans Avatar 1, on a une partition über-classique mais pas mal troussée, avec un combat final opposant globalement deux armées (donc enjeux au max), celui-ci nous étale sur 1h30 une sorte de mini-escarmouche contre un seul pauvre "baleinier"... et ce alors que le simple atterrissage des humains au début cause manifestement 1000 fois plus de dégâts que tout ce que les humains avaient pu faire dans Avatar 1...
Du coup, grosse dissonance cognitive pour ma part sur l'intérêt de ce qu'on voit et l'importance des événements relatés par le film. Comme si le véritable récit se passait ailleurs, mais que l'équipe de tournage s'était retrouvé coincée en Polynésie - encore un coup du Covid, sans doute...
Et oui, quelle horreur d'avoir ainsi massacré le personnage de Saldana, reléguée au rôle de maman poule sans envergure, ni autorité - que ce soit auprès de son époux, de ses enfants ou même des siens. On est loin de Sarah Connor !