Je plussoie Erwan et Sauropside, le thème du jour qui se répète est un classique et, dans les séries, c'est même un passage presque obligé, comme la référence à "12 hommes en colères" dès qu'on a un personnage qui va faire partie d'un jury ou encore l'épisode de "souvenirs" qui tient sur de vieilles images pour remplir un vide.
lonesome a écrit :Quant au film en lui même, comment dire ? je vous trouve tous bien indulgent ; c'est se qui se fait de pire comme scénario indigent. il faudrait le montrer dans les écoles de cinéma et de scénaristes comme exemple à ne pas reproduire. Sérieusement sans le nom de tom cruise ce film n'aurait même pas dépassé le stade de post pro.
On a un pouding des plus indigestes mélangeant allègrement et sans vergogne les références (jeu vidéo,film, etc.)à partir d'une trame des plus usités (les scénaristes du jour de la marmotte ont-ils songé à déposer plainte pour plagiat ?.
Bref à oublier au plus vite.
Là, je ne te suis pas. Du tout. Pourtant je suis la première à râler devant l'indigence d'un scénario. Si celui d'"Edge of Tomorrow" ne brille ni par son originalité, ni par son intelligence, comme le disait Erwan, on est loin d'un "Godzilla" ou d'un "Prometheus". L'histoire est simple mais elle tient la route. Il n'y a pas d'incohérences majeures (désolée les garçons, je n'arrive pas à acheter le coup de "Robert Cappa", je n'ai entendu à aucun moment qu'il serait là pour "suivre" mais bien pour qu'il participerait directement à la bataille (et se ferait accessoirement sûrement tuer, ce dont tous deux semblent avoir conscience quand ils en discutent) alors qu'il est utile ailleurs et qu'il n'a aucune qualification pour se battre - quand on envoie un "témoin", on s'assure qu'il sera en mesure de survivre pour témoigner, non? Sauf s'il est volontaire, mais ce n'est pas le cas ici) et le tout s'enchaîne logiquement. Je n'ai pas eu l'impression qu'on me prenait pour une imbécile en me servant une histoire sans queue ni tête ou en ne soignant pas les raccords. On peut ne pas l'apprécier, mais il y a une logique dans ce récit et il comporte ce qu'il faut d'éléments pour être suivi. De plus, comme je le disais auparavant, on a enfin un personnage féminin fort qui ne rentre pas dans la caricature et qui ne cède pas au "je vais me faire sauver par le héros". De plus, le héros, lui, subit une évolution notable et compréhensible au lieu de rester le même.
Tout ça me fait dire que le scénario de ce film nous en donne déjà plus que les 2/3 des blockbusters dernièrement. Alors je le répète, je ne le trouve ni particulièrement fin, ni particulièrement malin mais je suis reconnaissante envers ceux qui ont fait ce film d'avoir décidé de nous offrir un spectacle qui en met plein la vue et qui amuse sans pour autant nous inonder d'incohérences et de personnages rageants comme c'était le cas, par exemple, avec "Godzilla" (oui, j'en veux à ce film).
Maintenant, il se peut que je n'aie pas vu certains trucs. Peux-tu expliquer en quoi le scénario est indigent et en quoi il devrait faire honte à la profession? Si cela ne tient qu'au côté téléphoné et prévisible de son histoire, que doit-on faire alors de toutes les comédies romantiques, des 3/4 des films d'horreur ou encore des thrillers habituels? Moi, ce que j'apprécie ici, c'est que j'avais beau pertinemment savoir ce qui allait arriver et comment tout ça allait finir (comme tous les spectateurs je suppose), j'ai été sur les nerfs pendant tout le film parce que la tension y était très bien gérée. Là également, c'est une qualité dont peu de blockbusters peuvent se vanter.
Attention, je ne suis pas en train de glorifier "Edge of Tomorrow". Ce n'est pas non plus un film exceptionnel. On ne parle pas d'art ici, mais de divertissement, ne l'oublions pas. Par contre, c'est le minimum syndical auquel devraient prétendre les grosses productions décérébrées, ce qui n'est pas le cas de "Godzilla" par exemple (au hasard). Ni même de "Pacific Rim" d'ailleurs qui, tout bien foutu qu'il était, arrivait encore à être rageant au niveau des personnages féminins (alors que le réalisateur prétendait avoir fait attention à la chose).