[Horreur] Bone Tomahawk, S. Craig Zahler

[Yggdralivre]

non, j'exagère tout à fait, c'est un ressenti personnel.

j'adore leur collection "totem" (poche) et ça me gonfle de ne pas avoir le budget pour leur collection grand format. Mais ne plus publier les longmire en poche (pour les "filer" au "points") et le rapport qualité.prix de néonoir me paraît hyper variable (il y a des perles comme "pike" ou "corrosion", mais pas uniquement).
comme mon budget livre consiste à emprunter en médiathèque sauf gallmeister que j'achète(et quelques rivages/noir et bouquins de SF) .... je râle sur ce que j'affectionne :)

[ubikD]

Vu hier soir.
Bon ben, j'ai bien aimé. Et, effectivement, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché pour voir la seconde partie. Ouch !

[Shibia]

Vu à l’instant. Bon à part l’abattage du jeune adjoint… ça va. Bon western.

[Albumine Tagada]

Si vous avez aimé Bone Tomahawk, il FAUT lire Une Assemblée de chacals du même S. Craig Zahler. Impressionnant comme le type s'amuse, avec une intrigue quasi identique (demoiselle en détresse, vieux shérif fatigué, ouest cradingue et poussiéreux, etc), à décliner de nouvelles figures du Mal. Il y a du Cormac McCarthy chez Zahler, mais du McCarthy ultra bis, capable de se vautrer dans le sale et la cruauté avec une délectation sadique qui aboutit, paradoxalement, à des moments de grâce vraiment troublants. Son film Brawl in Cell Block 99 est du même acabit, et offre de grandes scènes à un Vince Vaughan et un Don Johnson (!) superbement contre-employés.
Sous nos latitudes, je ne connais que Christophe Siébert pour aller aussi loin dans le gore, le grotesque et le... sale (faute d'un autre mot ?).
À noter cela dit que Zahler peut se montrer parfois ambigu sur les minorités et ses personnages féminins. Un côté viriliste qui fonctionne très bien sur quelques œuvres, notamment avec ce côté bis revendiqué, mais qui à la longue dessine un auteur un peu redondant et/ou réac. À voir ce que donneront ses prochains films/bouquins.

[Shibia]

À noter cela dit que Zahler peut se montrer parfois ambigu sur les minorités et ses personnages féminins. Un côté viriliste qui fonctionne très bien sur quelques œuvres, notamment avec ce côté bis revendiqué, mais qui à la longue dessine un auteur un peu redondant et/ou réac. À voir ce que donneront ses prochains films/bouquins.

De ce point de vue là, Bone Tomahawk est parfois assez limite...

En lecture gore perso j'ai un Don't Fear The Reaper qui est très très bon... Et la scène del'ado courant dans le lycée son œil à la main toujours rattaché par le nerf optique est assez *gloups* pour moi. Faut dire que j'ai du mal dès que ça touche aux yeux. Ca tombe comme des mouches et SGJ augmente encore ma liste de films à voir de pages en pages.

[Albumine Tagada]

Ah ah, oui, Graham Jones est très percutant aussi, dans son genre^^
Mais je trouve généralement ces textes plus dérangeants que ceux de Zahler, dont le côté grand-guignol est assez évident, là où ceux de Jones sont vraiment étouffants (son The Least of my Scars m'avait bien épuisé mentalement, tant par la noirceur du "réduit" du narrateur que par les descriptions des sévices qu'il inflige aux victimes qui lui sont livrées)

[Shibia]

Sa trilogie d'Indian Lake est un pur bonheur pour tout fan de slasher qui se respecte. Et le 2e est aussi bon que le premier.

[Albumine Tagada]

J'en prends bonne note :)