Avatar, James Cameron
Re: Avatar, James Cameron
Ah ben oui, c'est tout de suite mieux ! Et le lien est intéressant de surcroît.
Re: Avatar, James Cameron
Maï plèjeur !Ceir a écrit :Ah ben oui, c'est tout de suite mieux ! Et le lien est intéressant de surcroît.
Don Lorenjy (sauf quand je m'appelle pas pareil)
Re: Avatar, James Cameron
Don Lo a écrit :Pour moi, malgré son spectacle chatoyant et assez plaisant Avatar véhicule en profondeur un message de merde, et là j'explique pourquoi j'arrive à cette conclusion.
Lu ta critique.
J'ai pas vu le film (mais comme je ne le verrai pas avant mille ans, je pouvais aller lire la critique spoiler) mais je trouve la critique sur nos modes narratifs en général très pertinente.
Et ton interprétation de la toute fin (la fameuse fausse note d'espoir) est très intéressante. Te serais-tu laissé influencer par l'actuelle débat sur l'IN ?
La France est souvent horrifiée par l'idée du multiculturalisme à l'américaine (souvent stigmatisé en tant que communautarisme) : genre tout le monde il a sa culture dans son coin et elles survivent ensemble en essayant de pas trop se taper dessus. Ici, on tend à penser que la solution c'est l'intégration : tu viens avec ta culture, on te laisse en garder une petite part de folklore tant que c'est pas trop voyant.
Quid de l'interculturalité ? L'idée que la culture qui accueille peut elle aussi changer en intégrant certaines parts de la culture accueillie ? Que dalle !
Ton interprétation du film (et de la fin en particulier) m'a beaucoup fait penser à ce débat sur l'Autre et la façon dont on peut coexister avec lui.
- Casse-bonbon
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Re: Avatar, James Cameron
Ceir a écrit :pascal a écrit :Mouais... Et si je dis : "ah, non, zut, je viens de marcher dans la merde" ? Faut que j'explique aussi, ou ?... Y a un moment, voilà, les choses sont ce qu'elles sont. Et je ne parle pas d'Avatar, là.
Je comprends mais n'approuve pas. Parce que si tout le monde applique ça sans argumenter, on est pas sorti de l'auberge.
En même temps, chaque fois que ça m'est arrivé d'argumenter sérieusement sur mes éventuels "nan mais quelle daube" j'ai eu le plaisir de constater que l'argument n'est de toute façon presque jamais pris en compte par ceux qui ne sont pas d'accord avec toi. Et ils en reviennent neuf fois sur dix à "vous être vraiment puant(e) d'oser dire des choses pareilles". Souvent encore moins élégamment.
Je me souviens d'une critique argumentée sur bibliobs où j'expliquais pourquoi j'avais été totalement incapable de continuer la lecture d'un bouquin archi fashonable au bout de 150 pages, et tout ce que l'on a pu me répondre sur la bête, c'était que "oser dire qu'un bouquin est mauvais sans l'avoir lu en entier est d'une parfaite mauvaise foi et indigne" (enfin, des trucs dans le genre).
Alors des fois, je dis "c'est de la merde" même pas j'explique et j'assume. (nan, mais c'est pas vrai, je fais rien qu'à la ramener, là.)
Re: Avatar, James Cameron
T'es casse-bonbon à nous couper l'herbe sous le pied vengeur de la critique, parce que je ne t'ai jamais lu écrire "c'est pur prout et va chier pour que je t'explique !".Casse-bonbon a écrit :Alors des fois, je dis "c'est de la merde" même pas j'explique et j'assume. (nan, mais c'est pas vrai, je fais rien qu'à la ramener, là.)
Maintenant, on se coltine sur Avatar un double problème, comme sur plein d'autres produits. Quand l'un dit "c'est pourri" l'autre répond "mais moi j'aime", et tu auras beau expliquer pourquoi c'est pourri, l'autre aimera quand même. Et pareil si tu expliques à celui qui n'aime pas pourquoi il y a des trucs bien dedans.
Moi, j'en suis sorti (avec mon fils de 10 ans) avec l'impression d'avoir vu un super spectacle sans beaucoup de fond. C'est après que j'ai commencé à creuser le fond pour chercher quelle histoire on m'avait racontée et ce qu'elle aurait pu être autrement.
Je suis toujours content du spectacle, moins de m'être laissé bluffer par la technique sans avoir réagi sur le coup au non-dit.
Don Lorenjy (sauf quand je m'appelle pas pareil)
Re: Avatar, James Cameron
@Casse-bonbon : je vois ce que tu veux dire. C'est vrai que lorsque je réclame des arguments, j'écoute et j'essaye de comprendre le point de vue de l'autre (j'ai par exemple été lire ce qu'a écrit Don lo dans l'article). Maintenant, évidemment, si je suis le 1 sur 10 qui écoute, je comprends que t'es envie d'envoyer chier les autres de temps en temps. Du coup, la prochaine fois que vous dites c'est de la merde, pensez à mettre le lien avec l'explication pour moi ^__^
Pour en revenir au lien de Don Lo et à Avatar, je viens de me rendre compte d'un truc. J'ai vu dans Avatar une dénonciation du comportement de l'Homme et de son mode de vie (à la manière de l'article dans le lien finalement), mais j'ai interprété ça comme intentionnel de la part de Cameron. Or ça ne l'était peut-être pas tant que ça.
Pour en revenir au lien de Don Lo et à Avatar, je viens de me rendre compte d'un truc. J'ai vu dans Avatar une dénonciation du comportement de l'Homme et de son mode de vie (à la manière de l'article dans le lien finalement), mais j'ai interprété ça comme intentionnel de la part de Cameron. Or ça ne l'était peut-être pas tant que ça.
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Re: Avatar, James Cameron
Vu Avatar ce matin, en famille (et en 3-D).
Grandiose!
La principale référence qui m'est venue à l'esprit - hormis Aliens et Abyss, bien sûr! - est Un homme nommé Cheval, avec Richard Harris (un des plus beaux anti-westerns des années 70, de ceux où les Indiens gagnent).
Je vous livrerai une ébauche de critique plus constructive d'ici demain soir.
Mais déja:
Et la phrase que j'ai adorée: "On n'apprend pas à voir."
1er point: bien au-delà de Pocahontas et des références aux Indiens que voient la plupart des critiques, Cameron a puisé dans les coutumes, les coiffures, la langue et la gestuelle des peuples de la forêt pluviale amazonienne, ainsi que des peuples premiers Africains, Maoris, Papous ou Aborigènes.
2ème point: c'est un pur Cameron! On y retrouve certains des thèmes évoqués dans ses précédents films: la subordination des militaires et des scientifiques au profit (le Parker d'Avatar ressemble en cela au Burke d'Aliens), les militaires bornés qui, dans l'Autre, ne voient qu'un danger à éliminer (Abyss), la toute-puissance des corporations financières, la femme-warrior (Trudi est la digne héritière de Vasquez ou Ripley, dans Aliens ou de "One-Night" dans Abyss)...
3ème point: j'ai adoré l'unité graphique qui existe entre Aliens et Avatar. Vaisseaux, armes, équipement militaires et civils semblent en droite lignée issus des mêmes usines. Après tout, l'action des deux films n'est séparée que de 25 ans..! D'autre part, ce sont des extrapolations futuristes de matériels existant, ce qui les rend plus crédibles et permet au spectateur d'être immergé dans l'action.
Grandiose!
La principale référence qui m'est venue à l'esprit - hormis Aliens et Abyss, bien sûr! - est Un homme nommé Cheval, avec Richard Harris (un des plus beaux anti-westerns des années 70, de ceux où les Indiens gagnent).
Je vous livrerai une ébauche de critique plus constructive d'ici demain soir.
Mais déja:
et je plussoie à 200%..!!Gutboy a écrit :Vu hier. Claque visuelle énorme. Ce qui est amha le seul but de ce film.
C'est se ridiculiser que de parler d'autre chose que de l'image quand on commente Avatar.
Si, si, j'ai bien regardé: elles en ont! ;-))d4.M13 a écrit :les femmes ont des nombrils mais pa de tétons ! (ha la censure....)
Et la phrase que j'ai adorée: "On n'apprend pas à voir."
1er point: bien au-delà de Pocahontas et des références aux Indiens que voient la plupart des critiques, Cameron a puisé dans les coutumes, les coiffures, la langue et la gestuelle des peuples de la forêt pluviale amazonienne, ainsi que des peuples premiers Africains, Maoris, Papous ou Aborigènes.
2ème point: c'est un pur Cameron! On y retrouve certains des thèmes évoqués dans ses précédents films: la subordination des militaires et des scientifiques au profit (le Parker d'Avatar ressemble en cela au Burke d'Aliens), les militaires bornés qui, dans l'Autre, ne voient qu'un danger à éliminer (Abyss), la toute-puissance des corporations financières, la femme-warrior (Trudi est la digne héritière de Vasquez ou Ripley, dans Aliens ou de "One-Night" dans Abyss)...
3ème point: j'ai adoré l'unité graphique qui existe entre Aliens et Avatar. Vaisseaux, armes, équipement militaires et civils semblent en droite lignée issus des mêmes usines. Après tout, l'action des deux films n'est séparée que de 25 ans..! D'autre part, ce sont des extrapolations futuristes de matériels existant, ce qui les rend plus crédibles et permet au spectateur d'être immergé dans l'action.
"Les chiens aboient, la carapace vanne." - Jean-Claude Dunyach (26/04/2010) -
- Thomas Day
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Re: Avatar, James Cameron
Avatar. Vous en reprendrez bien une petite giclée.
Re: Avatar, James Cameron
Merci pour le lien. L'expression "blue movie" prend tout son sens.
Par ailleurs, j'apprends l'existence d'un porno avec des zombies, Porn of the Dead. Là aussi, c'est d'une logique implacable : comme, à en croire les spécialistes, le cerveau est le principal organe sexuel, la classique injonction "Shoot'em in the brain!" s'impose.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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