Diffusée sur Apple TV fin mai, Planète préhistorique propulse ses spectateurs à l'Ère secondaire au travers de cinq épisodes de 40 minutes, narrés par David Attenborough, chacun consacré à un type d'environnement (désert, forêts, littoraux, etc.) et aux dinosaures l'habitant.
Un "monde jamais vu encore", l'époque des dinosaures ? Planète préhistorique prend un parti pris de documentaire animalier, des tonnes de CGI à l'appui pour incruster les dinos dans les décor et faire comme si on les filmait dans leur quotidien. C'est plutôt très bien fait, et on veut bien y croire.
Il y a un petit côté Jurassic Park, et ce qu'il manque à cette série est une BO signée John Williams (la partition de Hans Zimmer est assez transparente), et une narration par Jeff Goldblum.
Par ailleurs, quelques affèteries font sourire : la voix de David Attenborough baisse d'un ton lors des scènes nocturnes ; telle scène dans l'obscurité fait genre d'être filmée en caméra infrarouge ; la caméra, posée à l'intérieur d'une carcasse, est bousculée par telle bestiole venant y fourrer le museau. Au-delà de ça, le documentaire donne l'impression de présenter pour acquis les comportements des dinosaures, alors que cela reste probablement plus ou moins conjectural (alors, oui, certes, en comparant avec les animaux actuels, on peut supposer des comportements équivalents chez les dinosaures… mais ça n'est pas dit dans cette série).