[Série] Guillermo del Toro’s Cabinet of Curiosities

[Thomas_at_constellations]

Guillermo del Toro's Cabinet of Curiosities est une série télévisée anthologique créée par Guillermo del Toro. La série consiste en 8 épisodes mettant chacun en avant une histoire horrifique. Guillermo del Toro a lui-même écrit deux épisodes, les six autres étant écrits par d'autres personnes.

Guillermo del Toro's Cabinet of Curiosities est décrite comme une « collection d'histoires personnellement organisées par le cinéaste oscarisé, décrites comme à la fois sophistiquées et horribles »4. Le cinéaste mexicain introduira chaque épisode, à la manière d'Alfred Hitchcock dans Alfred Hitchcock présente.

C'est sur Netflix à partir du 25 octobre 2025, il y aura même Lovecraft au menu.

On retrouve pêle-mêle Jennifer Kent, David S. Goyer, Regina Corradon, Panos Cosmatos, Vincenzo Natali et Guillermo Navarro tant au scénario qu'à la réalisation.

Je suis suffisamment "hypé" pour avoir déterré la rubrique Coming Soon de mon blog.

[Thomas_at_constellations]

Du coup, c'est Halloween aujourd'hui et ça tombe bien, j'ai fini de regarder Guillermo del Toro’s Cabinet of Curiosities.
Ma chronique ici.
En résumé:
Comme je l’espérais, j’ai passé quatre très bonnes soirées devant cette anthologie horrifique, même si je ne suis pas un grand de fan de films/séries d’horreur. Si je suis totalement passé à côté de « The Outside », je ne peux pas vraiment dire qu’il y a un ou des mauvais épisodes. Par contre, je suis assez déçu des deux adaptations de Lovecraft, « Pickman’s Model » et « Dreams in the Witch House », qui nous livres des épisodes finalement si peu « lovecraftien ». D’autant que d’autres épisodes, notamment « Lot 36 » par son ambiance et son histoire ainsi que « Graveyard Rats » par certains éléments de son intrigue, sont plus « lovecraftien ». « The Murmuring » a su me prendre à contre-pied alors que « The Viewing » de Panos Cosmatos est sacrément barré. Ainsi, malgré ses défauts et ses imperfections, je recommande tout de même chaudement le visionnage de « Guillermo del Toro’s Cabinet of Curiosities ».

[Joachim-28]

Je suis plongé dans cette série ; pour moi, l'épisode 03 [autopsie] est trop gore, voire une cage thoracique de cadavre en gros plan, chaire blanche, se faire inciser, puis sortir les organes un à un, avec les sons, très peu pour moi, merci.

Par contre, j'apprécie l'introduction du créateur, et notamment la mention de l'épisode annoncé et qui l'a réalisé. C'est important de savoir qui a mis en scène l'épisode, car souvent, on annonce un grand nom, accolé à une série, pour s'apercevoir qu'il n'a réalisé que le premier épisode. Là au moins, c'est annoncé, on sait qui a fait quoi.

[Erwann]

De mon côté, je suis plus mitigé.
« Le Lot 36 » était une mise en bouche correcte : esthétique sympa, scénario pas fou et qui nécessite un peu de suspension d'incrédulité (la pièce secrète au bout d'un long couloir dans le hangar de boxes, mouais), mais bon, ça ne traîne pas en longueur et au bout du compte, ça marche.
« Les rats du cimetière » fonctionne de la même manière que le précédent (un sale type fait des sales choses et s'en prend plein la gueule). Ça passe.
« L'Autopsie » : c'est à mi-parcours que je me suis souvenu que j'avais déjà lu la novelette de Michael Shea à l'origine de cet épisode. J'avais pas adoré le texte, trop bavard à mon goût, et j'ai préféré cette adaptation (bien dégueu, on est d'accord, Joachim).
« La prison des apparences » : la réalisatrice, Ana Lily Amirpour, dont j'avais beaucoup aimé A Girl Walks Home Alone At Night, continue de décevoir. L'idée de base n'est pas inintéressante mais l'épisode est trop long et loupe son sujet.
« Le modèle de Pickman » : montrer l'indicible est une mauvaise idée, cet épisode en est l'énième illustration. Mais Crispin Glover est très bien dans le rôle de Pickman, avec une diction dévoyée.
« Cauchemars de passage » : toutes les traductions françaises d'HPL rendent « The Dreams in the Witch House » par « La Maison de la sorcière » ou littéralement « Les Rêves dans la maison de la sorcière ». Pourquoi ce titre pour cet épisode, Netflix ?? Sinon : montrer l'indicible est une mauvaise idée, cet épisode en est l'énième + 1 illustration. Et c'est un ratage.
« L'Exposition » : ça commence bien, Panos Cosmatos fait à fond du Panos Cosmatos (esthétique 70s léchée, lenses flare à faire rougir JJ Abrams, musique aux synthés déglingués), et après une looongue mais fascinante mise en situation dialoguée, ça se termine en eau de boudin. Dommage.
Me reste à voir « Murmuration », sans grand enthousiasme.
Mais sinon, le générique est plutôt beau, et j'aime bien les introductions de Guillermo Del Toro pour chaque épisode.

[Joachim-28]

« La prison des apparences » : la réalisatrice, Ana Lily Amirpour, dont j'avais beaucoup aimé A Girl Walks Home Alone At Night, continue de décevoir. L'idée de base n'est pas inintéressante mais l'épisode est trop long et loupe son sujet.
« Le modèle de Pickman » : montrer l'indicible est une mauvaise idée, cet épisode en est l'énième illustration. Mais Crispin Glover est très bien dans le rôle de Pickman, avec une diction dévoyée.

Puisque c'est encore frais, je donne mon avis sur les deux derniers vus.
Sur La prison des apparences, je vais à votre encontre : je trouve que le sujet n'est pas loupé. Ce qu'il en ressort ? C'est qu'un petit bout de femme, mal dans sa peau, non intégrée socialement, va finir lobotomisée par la télé, en femme intégrée à la fin, mais aussi bête que les animaux qu'elle empaillait quand elle avait encore une personnalité. Le sujet : la société et la télé nous lobotomisent, à courir après des crèmes pour être belle, pour être hype, intégré. Les dindes, ses collègues de travail, sont dans le moule, mais tellement superficielles, qu'elles s'offrent toute le même cadeau. La critique est virulente, pour moi. Elles sont sans âme, s'occupent d'histoire de fesse bêtes, et rient comme des dindes de Noël.

Par contre, pour ce qui est de Le Modèle Pickman, je te rejoins totalement : c'est n'avoir pas compris Lovecraft que de faire surgir le monstre. On s'en serait tenu au "suggérer plutôt que montrer", ça passait. Mais là, non.

[Erwann]

Sur La prison des apparences, je vais à votre encontre : je trouve que le sujet n'est pas loupé.

Ok, j'ai peut-être été un peu dur, mais j'ai estimé la démonstration longue et pas très intéressante (là où la réalisatrice est capable de mieux, notamment son film A Girl Walks Home Alone…).
Quant au dernier épisode, Murmuration, je l'ai trouvé vraiment bien — une histoire de deuil non résolu et de maison hantée. Les personnages sont réussis, l'histoire est prenante et inquiétante. Ça permet de terminer ces huit épisodes pas toujours convaincants sur une bonne note.

[Thomas Day]

Mon avis, pour le moins mitigé, sur cette série Netflix.

Les deux "adaptations" de H.P. Lovecraft sont autant d'occasions manquées.

TD