La fiche Imdb.
Un homme se remémore son enfance à Houston à la fin des années 60 et le moment où il a été recruté par deux instructeurs de la Nasa, les ingénieurs d'icelle ayant construit un module test trop petit et occupable seulement par un gamin de 10 ans. Il va de soi que le narrateur est un menteur invétéré, ce qu'il précise d'emblée.
Le film raconte donc son enfance à Houston (la première heure du film) et son entraînement pour le programme spatial (le reste). La partie consacrée aux souvenirs de cette vie globalement insouciante à Houston est touchante mais confine vite à la succession de vignettes. La partie consacrée véritablement à Apollo 10½ et Apollo 11 reprend l'intrigue en main mais n'en fait pas grand-chose, se contentant de calquer les deux programmes Apollo sans climax émotionnel.
L'ensemble est tourné en rotoscopie — comme A Scanner Darkly, du même Linklater.
Le résultat m'a paru hautement sympathique mais manquer d'un petit quelque chose pour être pleinement réussi
Apollo 10½ - Les fusées de mon enfance, Richard Linklater
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