Vanguard, un film (?) de Matthew Hope

[Thomas Day]

D'abord le titre est très mal choisi :
- 28 ans plus tard, mais à la forêt
- Charles Manson a deux hachettes
- Charles Manson contre les zombies qui courent comme des chimpanzés
- La forêt des zombies qui courent comme des chimpanzés
auraient mieux convenu. Les deux derniers sont peut-être un peu longs.

De quoi ça parle ?
Si j'ai bien compris (je ne suis pas sûr, j'ai pas bu une goutte d'alcool pendant tout le visionnage du film, et dans ces cas-là la Badoit ça aide pas) : L'ouest a envahi l'est pour avoir son pétrole, parce que dès 2015 y'en a presque plus. A la suite de quoi une sorte de "compagnie" a pris le pouvoir mondial et a transformé les humains pauvres en zombies, ci-après dénommés les sauvages, avec un virus. La raison ? Y'avait trop d'humains pauvres et l'élite se sentait oppressée.
Au début du film, Max (donc le clone de Charles Manson, en plus grand, aussi expressif qu'un œil de verre roulant au fond d'une éprouvette sale) massacre des sauvages à coup de hachette (le sang gicle a douze litres seconde ; très réaliste, rien à dire), puis après il tombe sur un soldat de l'est (facile à reconnaître : il est bronzé et a un AK47), Ils se battent un peu puis deviennent amis, après quoi ensemble ils tombent sur une scientifique, assez tarte (tout le monde n'ose pas caster dans le porno), et un soldat de l'ouest (facile à reconnaître : il est blanc, il semble appartenir au Ku Klux Klan et a un M16) ; les quatre se battent un peu, puis deviennent amis (enfin pas la nana, qui ne se bat pas, en tout cas pas bien, normal c'est une nana ; décidément c'est un film très réaliste).
La fille est infectée (à aucun moment on voit ses nichons, ou alors je dormais précisément à ce moment-là), et Max, en lui faisant boire une goutte de son sang, la désinfecte (normal c'est le Kwisatz Haderach du coin).
Après je vous raconte plus, parce que c'est triste et vous risqueriez de pleurer.

La réalisation est à la hauteur du scénario : ça dure 90 minutes et franchement on dirait que ça en dure 240 bien tassées ; la forêt est verte comme un dessert anglais, puis rouge comme une flaque de sang hongkongaise, puis de nouveau verte néon ; le montage est "étrange", à côté le monteur de Robert Rodriguez c'est celui d'Orson Welles ; la musique, sans doute composée sur une Wii, plagie celle de Terminator en lui ajoutant des "arabesques". Du grand art.

Sur le plan technique, il est impossible de visionner le film en VO si vous n'avez pas un système DTS (évidemment je n'ai pas de système DTS), ce qui me permet ici d'applaudir des deux moignons l'équipe de doubleurs français (sans doute les mêmes qui on fait Babylon A.D., c'est dire la pertinence du résultat).

Une seule personne en France pourrait être vaguement intéressée par ce film appelé à devenir culte ; elle s'appelle Nébal.

TD

[PhilB]

Normalement je suis client de cette sorte de zèderie, mais là j'ai souffri. Souffru. Enfin c'était pénible. Revoyez 2019 Après la Chute de New-York, Les Guerriers du Bronx, ou n'importe quel caca post-apocalyptique italien de la grande époque, mais pas ce chose.