Succombant au désoeuvrement estival, j'ai visionné cette "grande odyssée spatiale dans la lignée de Star Trek". Au risque de me faire tailler les oreilles en pointe, je dirais que le parallèle n'est pas faux. Il suffit de remplacer les pyjamas par des blousons de motards, la téléportation par le warp et les méchants *zut, j'ai un trou* par des E-T belliqueux.
Mélange de soap opera et de space opera, discours patriotique d'opérette, jeu d'acteur involontairement comique, tous les ingrédients du parfait nanar sont réunis. Je ris encore du capitaine en voie de momification, genre vieux loup de mer, saluant sur son lit de mort. A pisser de rire !
Space Battleship Yamato
Space Battleship Yamato
Modifié en dernier par ubikD le 10 août 2011 à 09:51, modifié 1 fois.
- Thomas Day
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Re: Space Battleship Yamato
Je crois qu'on dit plutôt nanar....
(La bande-annonce m'avait découragé d'y aller. Je me garde pour Conan...)
TD
(La bande-annonce m'avait découragé d'y aller. Je me garde pour Conan...)
TD
Re: Space Battleship Yamato
Bah, on s'en nanarDe le bourrichon.
- Falindor
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Re: Space Battleship Yamato
Etant un fan de l'univers de Matsumoto (en fait surtout du personnage d'Albator et des vaisseau avec des tourelles style 2nde Guerre Mondiale), j'ai trouvé se film plutôt plaisant. Il ne s'agit pas bien sur du meilleur film de tout les temps, mais c'est un bon film de divertissement. Je le conseille au détour d'un après-midi pluvieux!!!!
Modifié en dernier par Falindor le 01 novembre 2011 à 19:28, modifié 1 fois.
Re: Space Battleship Yamato
Ubik a écrit :Succombant au désoeuvrement estival, j'ai visionné cette "grande odyssée spatiale dans la lignée de Star Trek". Au risque de me faire tailler les oreilles en pointe, je dirais que le parallèle n'est pas faux. Il suffit de remplacer les pyjamas par des blousons de motards, la téléportation par le warp et les méchants *zut, j'ai un trou* par des E-T belliqueux.
Mélange de soap opera et de space opera, discours patriotique d'opérette, jeu d'acteur involontairement comique, tous les ingrédients du parfait nanar sont réunis. Je ris encore du capitaine en voie de momification, genre vieux loup de mer, saluant sur son lit de mort. A pisser de rire !
Pas mieux, Ubik.
Re: Space Battleship Yamato
Ubik a écrit :Succombant au désoeuvrement estival, j'ai visionné cette "grande odyssée spatiale dans la lignée de Star Trek". Au risque de me faire tailler les oreilles en pointe, je dirais que le parallèle n'est pas faux. Il suffit de remplacer les pyjamas par des blousons de motards, la téléportation par le warp et les méchants *zut, j'ai un trou* par des E-T belliqueux.
Mélange de soap opera et de space opera, discours patriotique d'opérette, jeu d'acteur involontairement comique, tous les ingrédients du parfait nanar sont réunis. Je ris encore du capitaine en voie de momification, genre vieux loup de mer, saluant sur son lit de mort. A pisser de rire !
+1
Et tu as réussi à aller jusqu'au bout ?
Pas moi....
(un nanar de Star Trek ET Battlestar)
Re: Space Battleship Yamato
Et tu as réussi à aller jusqu'au bout ?
Yep !
On va dire que j'étais ultra-désoeuvré.
Re: Space Battleship Yamato
Ubik a écrit :Et tu as réussi à aller jusqu'au bout ?
Yep !
On va dire que j'étais ultra-désoeuvré.
Ok, je comprends et compatis! :)
- Koyolite Tseila
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Re: Space Battleship Yamato
J’attendais ce film avec impatience, et je n’ai pas été déçue, c’est le moins que je puisse dire. Ca c’est de la SF !
Avant Star Wars et avant Battlestar Galactica, il y avait Yamato, le cuirassé de l’espace. Un monument de la culture japonaise ! J’avais donc prévu de vous pondre toute une critique mettant en rapport ce qui avait été fait dans les années 70 au niveau de l’animé, et ce film, qui reprend le tout en le condensant. Mais finalement, j’ai décidé de faire plus simple, en me concentrant sur ce petit bijou uniquement.
Oui, ce film est pour moi une perle. J’ai adoré ! Alors bien sûr, il faut savoir que dans la culture japonaise, on interprète son rôle de manière théâtrale. Ainsi, certaines scènes peuvent paraître comiques, alors que ce n’est pas vraiment le cas. Et inversement, les scènes dramatiques y gagnent en intensité. Mais enfin cette exagération me plaît bien, car elle donne un certain dynamisme aux personnages, tout en accentuant de manière parfois caricaturale leurs défauts et qualités. Le jeu des acteurs est donc très vivant, et c’est quelque chose que j’aime assez, car cela m’a rappelée des séries TV que j’aimais bien, comme San Ku Kai, ou encore X-Or.
Ici le scénario – bien que compressé par rapport à l’œuvre originale – est très bien ficelé, avec une bonne intrigue, et des scènes spatiales à couper le souffle. C’est beau. On retrouve pour mon plus grand plaisir cette ambiance dramatique et mélancolique à souhait apportée par Leiji Matsumoto, le « papa » d’Albator, mais aussi celui de cette œuvre. Beaucoup d’émotion est véhiculée ici, et je dois dire que pour la première fois de ma vie, j’ai pleuré à chaudes larmes devant un film de SF. Cela ne m’était encore jamais arrivé.
Donc beaucoup d’émotions, de belles scènes dans l’espace, une histoire intéressante et sombre, pour moi sont donc réunis ici tous les ingrédients d’un petit chef-d’œuvre très particulier.
Ce film est hors des sentiers battus, ce qui lui donne (ou non) ce charme (ou pas de charme) si particulier...
Avant Star Wars et avant Battlestar Galactica, il y avait Yamato, le cuirassé de l’espace. Un monument de la culture japonaise ! J’avais donc prévu de vous pondre toute une critique mettant en rapport ce qui avait été fait dans les années 70 au niveau de l’animé, et ce film, qui reprend le tout en le condensant. Mais finalement, j’ai décidé de faire plus simple, en me concentrant sur ce petit bijou uniquement.
Oui, ce film est pour moi une perle. J’ai adoré ! Alors bien sûr, il faut savoir que dans la culture japonaise, on interprète son rôle de manière théâtrale. Ainsi, certaines scènes peuvent paraître comiques, alors que ce n’est pas vraiment le cas. Et inversement, les scènes dramatiques y gagnent en intensité. Mais enfin cette exagération me plaît bien, car elle donne un certain dynamisme aux personnages, tout en accentuant de manière parfois caricaturale leurs défauts et qualités. Le jeu des acteurs est donc très vivant, et c’est quelque chose que j’aime assez, car cela m’a rappelée des séries TV que j’aimais bien, comme San Ku Kai, ou encore X-Or.
Ici le scénario – bien que compressé par rapport à l’œuvre originale – est très bien ficelé, avec une bonne intrigue, et des scènes spatiales à couper le souffle. C’est beau. On retrouve pour mon plus grand plaisir cette ambiance dramatique et mélancolique à souhait apportée par Leiji Matsumoto, le « papa » d’Albator, mais aussi celui de cette œuvre. Beaucoup d’émotion est véhiculée ici, et je dois dire que pour la première fois de ma vie, j’ai pleuré à chaudes larmes devant un film de SF. Cela ne m’était encore jamais arrivé.
Donc beaucoup d’émotions, de belles scènes dans l’espace, une histoire intéressante et sombre, pour moi sont donc réunis ici tous les ingrédients d’un petit chef-d’œuvre très particulier.
Ce film est hors des sentiers battus, ce qui lui donne (ou non) ce charme (ou pas de charme) si particulier...
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