L'intrigant bande-annonce.
La fiche Imdb.
The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
c'est adapté assez librement semble t'il d'un roman :http://www.pressesdelacite.com/site/le_revenant_&100&9782258104105.html
lui même se basant sur une histoire vraie d'un trappeur attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons qui essaye ensuite de retrouver ceux qui l'avaient abandonné.
Le roman était assez agréable à lire et l'intrigue prenante, l'auteur privilégiant plus la survie que la partie vengeance. Ils annonçaient déjà en 4ème de couverture une adaptation au ciné. Au vue de la bande annonce ils ont un peu "gonflé" l'histoire pour la rendre plus bankable.
lui même se basant sur une histoire vraie d'un trappeur attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons qui essaye ensuite de retrouver ceux qui l'avaient abandonné.
Le roman était assez agréable à lire et l'intrigue prenante, l'auteur privilégiant plus la survie que la partie vengeance. Ils annonçaient déjà en 4ème de couverture une adaptation au ciné. Au vue de la bande annonce ils ont un peu "gonflé" l'histoire pour la rendre plus bankable.
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
lonesome a écrit :c'est adapté assez librement semble t'il d'un roman :http://www.pressesdelacite.com/site/le_revenant_&100&9782258104105.html
lui même se basant sur une histoire vraie d'un trappeur attaqué par un ours et laissé pour mort par ses compagnons qui essaye ensuite de retrouver ceux qui l'avaient abandonné.
Le roman était assez agréable à lire et l'intrigue prenante, l'auteur privilégiant plus la survie que la partie vengeance. Ils annonçaient déjà en 4ème de couverture une adaptation au ciné. Au vue de la bande annonce ils ont un peu "gonflé" l'histoire pour la rendre plus bankable.
Et la même histoire vraie avait déjà été adaptée au cinéma en 1971.
On recycle, on recycle.
http://www.imdb.com/title/tt0067388/?re ... lmg_act_52
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
La critique du film sur Just A Word.
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
Razheem L'insensé a écrit :La critique du film sur Just A Word.
Vu hier, en v. o. (on m'a invité).
Rien à ajouter à ta chronique, Razheem, sauf à retrancher, pour moi, l'aspect religieux du long métrage. C'est plutôt la nature qu'Iñárritu filme, en principe premier et dernier placé bien au-delà - et au-dessus - des humains. A mes yeux, en tout cas. Quant à la scène - magistrale - de l'ourse, c'est tout simplement ahurissant. Au niveau des effets spéciaux, le mexicain pose un jalon définitif (pour moi, il y aura un avant et un après ce combat homme-animal). C'est tellement réaliste qu'on a presque du mal (sens propre et figuré) à y croire... J'ai vraiment été terrifié. La scène paraît d'ailleurs interminable.
En résumé, du grand art. Et Hardy m'a encore plus impressionné que Di Caprio.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
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Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
Oui mais, et c'est à mon sens bien entendu, il y a une dimension religieuse au sens de la recherche du sens/de la foi. Là où l'on se rejoint, c'est que malgré sa comparaison christique, il en arrive au même point : La Nature est Dieu, c'est elle qui décide de la vie et de la mort.
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
[...] c'est elle qui décide de la vie et de la mort
Oui, tout à fait. Au bout du compte, c'est le lot de chacun de nous.
Je n'ai pas repris la première partie de ta phrase, Razheem, parce que j'ai beaucoup, beaucoup, (de plus en plus) de mal avec ce concept foireux de dieu (je ne mets pas de majuscule sciemment). Aparté et sentiment tout personnels, qui n'engagent que moi, bien sûr :-)
Belle chronique de ta part.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
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Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
Putain ! Ces mouvements de caméra et ces images...
Je n'en suis pas encore revenu.
Je n'en suis pas encore revenu.
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
ubikD a écrit :Putain ! Ces mouvements de caméra et ces images...
Je n'en suis pas encore revenu.
Idem, ubikD.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
Re: The Revenant, Alejandro Iñárritu (2015)
Après la déception de Birdman, ce nouveau film confirme, pour moi, qu'Iñárritu a perdu la fraicheur et l'originalité de ses premiers films, encombré de trop de moyens matériels et du désir d'épater par des prouesses techniques.
Plus de 2h30 à supporter des gros plans de Di Caprio ahanant, grognant, soufflant, gémissant, rampant, agonisant, mourant, ressuscitant, bouffant de la viande crue à même la carcasse (c'est sans doute pour ça qu'il a eu un Oscar : en tant que végétarien, c'est une véritable performance)... Que c'est long !
Le film en soi n'est pas inintéressant et il y a un discours pertinent sur le monde des trappeurs, les rapports entre les Blancs et les Indiens, mais tout ça sent trop la volonté d'en mettre plein la vue au spectateur. Les plans sont esthétisés à l'extrême, le directeur de la photo use et abuse de l'objectif grand angle pour nous faire admirer la nature et mettre l'accent sur les difficiles conditions de tournage en décors naturels. En plus de ça, Iñárritu introduit des scènes de visions shamaniques et de flash-back lourdement soulignées par des effets de lumière, de brume et de fumée. Bref, on a parfois l'impression d'assister à un remake canadien de Fitzcarraldo tourné par un Terrence Malik qui aurait bouffé des champignons offerts par Jodorowski !
Plus de 2h30 à supporter des gros plans de Di Caprio ahanant, grognant, soufflant, gémissant, rampant, agonisant, mourant, ressuscitant, bouffant de la viande crue à même la carcasse (c'est sans doute pour ça qu'il a eu un Oscar : en tant que végétarien, c'est une véritable performance)... Que c'est long !
Le film en soi n'est pas inintéressant et il y a un discours pertinent sur le monde des trappeurs, les rapports entre les Blancs et les Indiens, mais tout ça sent trop la volonté d'en mettre plein la vue au spectateur. Les plans sont esthétisés à l'extrême, le directeur de la photo use et abuse de l'objectif grand angle pour nous faire admirer la nature et mettre l'accent sur les difficiles conditions de tournage en décors naturels. En plus de ça, Iñárritu introduit des scènes de visions shamaniques et de flash-back lourdement soulignées par des effets de lumière, de brume et de fumée. Bref, on a parfois l'impression d'assister à un remake canadien de Fitzcarraldo tourné par un Terrence Malik qui aurait bouffé des champignons offerts par Jodorowski !
Jean-François.
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