Le cinéma s'est toujours efforcé de créer l'illusion du réel. Avec 1917, Sam Mendes nous immerge au cœur de la Première Guerre mondiale, condensant dans un long plan-séquence, certes un tantinet trafiqué, différents aspects du conflit. Tout semble vrai et pourtant, tout est faux. L'illusion est ici juste parfaite.
L'intrigue est déjà connue. Elle tient sur un ticket de métro ou un pass navigo, un aller simple pour retrouver sur le front deux compagnies sur le point de tomber dans un piège. Ce qui n'empêche pas Sam Mendes de documenter le parcours de ses combattants. Il y a des scènes que n'aurait pas désavoué Tardi, notamment au moment de la traversée des tranchées et du no man's land, des morceaux de bravoure digne d'un James Bond (le crash du biplan), des moments de beauté picturale (le village en ruine à la lueur des fusées éclairante). Bref, 2020 commence bien.
[Guerre] 1917 de Sam Mendes, 2020
- Joachim-28
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Re: [Guerre] 1917 de Sam Mendes, 2020
Superbe long métrage, une virtuosité dans le placement de la caméra qui donne l'impression d'un long plan-séquence, mais on devine par moments à quels endroits le plan-séquence s'arrête, et le suivant reprend, si on cherche le diable des détails. Le plus long ayant duré 09 minutes. Le mouvement de caméra est magnifique, on ne perd rien de l'aventure des soldats britanniques, campés par de bons acteurs.
Les décors sont bien rendus, les moyens sont au rendez-vous ; nul besoin d'un scénario complexe, il suffit de suivre deux soldats en mission, depuis les tranchées, pour avoir son content d'émotions.
Sam Mendes dont je me suis promis de suivre tous ses longs métrages depuis que j'ai vu American Beauty, ne déçoit pas, et comme Spielberg et Nolan, il ajoute un film de guerre à son palmarès.
Les décors sont bien rendus, les moyens sont au rendez-vous ; nul besoin d'un scénario complexe, il suffit de suivre deux soldats en mission, depuis les tranchées, pour avoir son content d'émotions.
Sam Mendes dont je me suis promis de suivre tous ses longs métrages depuis que j'ai vu American Beauty, ne déçoit pas, et comme Spielberg et Nolan, il ajoute un film de guerre à son palmarès.
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