Olivier Girard a écrit :Comme les traductions, les fictions dans Bifrost sont payées au feuillet. Plus le texte est long, plus il nous coûtera cher.
C'est bien ce que je pensais. Quelque soit la qualité du texte, le prix est au feuillet. C'est loufoque. Et je doute que ce soit différent ailleurs. C'est comme si on achetait une sculpture au poids ou un tableau à sa taille. On ne considère pas la littérature comme un art mais une marchandise. Je comprends les auteurs qui écrivent des cycles interminables avec des bouquins de 1000 pages. Oh, je n'apprends rien mais je ne parviens pas à m'habituer. Les années passent et je redécouvre ce fait avec toujours autant d'étonnement.
Olivier Girard a écrit :Réponse à la question 2 (à laquelle il me semble avoir déjà répondu dans Bifrost) :
Possible. Ma mémoire à long terme connaît des défaillances ces temps-ci.
Olivier Girard a écrit :1 parce qu'on a pas les moyens de sortir 1000 € chaque année pour un prix littéraire et qu'on a préféré donner une vraie somme à un auteur francophone : 2 parce que donner 250 € (si on avait divisé la somme allouée par 2, ou 500 si on l'avait multiplié) à, potentiellement et pour l'exemple, Isaac Asimov ou Poul Anderson (ce dernier ayant raté le prix cette année à un cheveux), des auteurs morts, donc, ben ça nous semblait pas hyper intéressant : 3, parce que les textes étrangers publiés dans la revue sont par définition des traductions ; ils sont de fait publié par nous, mais pas édité.
L'argument 1 est imparable. Soit. Mais le 2 et surtout le 3 sont légers. Tu pouvais choisir de donner les 500 € au traducteur. Après tout, un traducteur n'est-il pas aussi considéré comme l'auteur d'un texte traduit ? Et si ce texte est apprécié, n'est-ce pas aussi grâce au talent du traducteur ? Mais évidemment, si tu n'as pas les moyens, la question est close.