Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fixant vous-même le prix. Minimum : 0 €

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Thomas Day
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Thomas Day » 27 août 2010 à 18:35

Caliban a écrit :Combien faudrait-il de ventes à 3€ pour envisager une édition entièrement électronique ?
Gilles me corrigera peut-être, mais il me semble que 8 ou 10 000, c'est-à-dire la moitié
des acheteurs occasionnels de Lunes d'Encre, seraient presque suffisants.


M'obliger à faire des maths à cette heure-ci...

Déjà sur un livre à 3 euros (2,41 HT) l'auteur récupère 36 cents (Denoël ne fait pas de vente directe de fichiers et le modèle économique actuel ne nous permet pas de donner plus de 15% aux auteurs). Que les auteurs qui veulent bien toucher ça lèvent la main.

L'éditeur récupère lui 1,25 euros (le reste part en TVA et en diff+plateforme).
Donc si un livre francophone coûte 3000 euros d'achat, 1000 euros de correcs, 500 euros de frais techniques divers. Disons 5000 euros. Il faut en vendre 4000... (je fais quoi ? un titre par an sur 10 qui dépasse 4000 ex vendus ?)
Si c'est une traduction, on compte 10 000 euros de plus et ça donne 12 000 ex vendus pour atteindre le point mort (je dois avoir 2 titres à ce jour qui ont dépassé les 12 000, en onze ans d'activité).

Et là Denoël n'a pas encore gagné un seul centime.
Il faut que je rajoute les frais de structure (salaires, électricité, téléphone, locaux - 20% de plus) et la marge que je dois faire pour ne pas être viré (15% de plus, disons).

16200 ex à vendre pour une "petite" traduction à 10 000 euros (traduction que je vends en moyenne à 2300 ex)
5300 ex à vendre pour un francophone (francophones que je vends en moyenne à 1000 ex)

Et donc c'est impossible de faire un programme, ou même de publier le nouveau Robert Charles Wilson dans ces conditions.

D'ailleurs le raisonnement est biaisé à la base ; les gens ne vont pas acheter "plus" parce que c'est à 3 euros. Ils achèteront toujours 4 millions de volume par an, peut-être un poil plus si on veut être optimiste, peut-être même moins puisqu'ils trouveront plein de choses à 0 euros, se prêteront les fichiers. Et donc le CA global de l'imaginaire va baisser. Plus les prix en livre électronique sont bas, plus la chute sera raide. Je connais beaucoup de libraires qui aujourd'hui ne pourraient pas encaisser une chute de 2% de leur CA annuel, et avec le livre électronique on leur annonce une possible chute de CA de 20 à 30 % échelonnée sur 5 ans. C'est sûr qu'il y en a qui toussent. D'autant plus que qui va croire que vous allez acheter vos fichiers chez votre libraire préféré ? Ca arrivera bien sûr, mais ce sera anecdotique.

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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar JDB » 27 août 2010 à 19:01

Gilles, il y a quelque chose de vicié dans ton raisonnement.
Il faudrait pouvoir estimer le nombre de lecteurs potentiels qui hésitent devant le prix d'un LdE mais qui fonceraient pour un livre électronique à 3 €.
Combien de fois entend-on les gens soupirer "J'attendrai l'édition de poche" ? Donc, cette population existe.
Par ailleurs, l'apparition du livre électronique représente peut-être une chance d'exploiter votre fonds d'une manière inédite (là, je parle du fonds PdF + PdFant + Présences + LdE + FolioSF).
Prenons un classique inoxydable genre Fondation ou les Chroniques martiennes.
Pourquoi ne pas imaginer une nouvelle édition exclusivement électronique enrichie de bonus ? (Textes inédits de l'auteur sur son oeuvre, étude, voire portfolio pour les propriétaires d'iPad...) Et pourquoi pas aussi des mises à jour ou de nouveau bonus téléchargeables sur le site de Denoël au moyen d'un code obtenu avec l'achat de la version électronique ? Il y aurait là de quoi fidéliser les lecteurs et leur donner l'impression qu'ils n'ont pas acheté un artefact figé.
Pour finir, un commentaire délibérément méchant : les habitués des forums SF ne cessent de râler parce que la SF est sous-représentée sur les tables et les rayonnages des librairies (sauf exceptions louables et louées), alors pourquoi vouloir défendre les libraires ?
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Sybille » 27 août 2010 à 19:04

thomasday a écrit :D'ailleurs le raisonnement est biaisé à la base ; les gens ne vont pas acheter "plus" parce que c'est à 3 euros.


Là, j'avoue, j'aimerais bien savoir sur quoi tu bases tes affirmations.
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Sybille » 27 août 2010 à 19:06

jdb a écrit :Pour finir, un commentaire délibérément méchant : les habitués des forums SF ne cessent de râler parce que la SF est sous-représentée sur les tables et les rayonnages des librairies (sauf exceptions louables et louées), alors pourquoi vouloir défendre les libraires ?


En quoi cette remarque est-elle méchante ? Elle me semble juste logique... non ?
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Isa » 27 août 2010 à 19:41

Sybille a écrit :
thomasday a écrit :D'ailleurs le raisonnement est biaisé à la base ; les gens ne vont pas acheter "plus" parce que c'est à 3 euros.


Là, j'avoue, j'aimerais bien savoir sur quoi tu bases tes affirmations.


À mon avis, c'est en partie vrai. Personnellement, je rêverais aussi que les gens achètent plus si c'est moins cher. Je pense que ce sera le cas, mais pas beaucoup plus. En bref, les gens qui sont déjà lecteurs mais qui ont de petits budgets achèteraient plus de livres (on augmente le nombre de livres vendus par personne) mais ce n'est pas pour autant que tout le monde se mettra à lire, on restera à une bonne part de la population qui ne lira pas pour autant, même si le livre est moins cher.
Bref, je ne suis pas aussi pessimiste que GD, je pense qu'on peut espérer doubler le nombre de livres vendus mais guère plus. Au mieux, on conservera le budget/lecteur actuel (genre "avant je me payais 3 livres à 20 euros par mois, maintenant je passe à 20 livres à 3 euros"), mais plus probablement, les gens en profiteront pour récupérer un peu de sous pour d'autres loisirs, ou simplement leur survie dans un monde où le pouvoir d'achat des classes moyennes ne s'améliore guère (dans l'exemple précédent : "j'achète 10 livres à 3 euros par mois"). On ne peut pas espérer d'un coup que le livre redevienne le loisir à la mode parce qu'il sera moins cher. Surtout que cette nouvelle technologie se développe en même temps que tout un tas d'autres loisirs "portables" (genre poster sur un forum quand on attend chez le médecin au lieu de lire un roman), ce qui pourrait (notez le conditionnel avant de me tomber dessus) diminuer le nombre de potentiels lecteurs (surtout dans les générations FBaddict qui sont les lecteurs de demain).
Bref, rien de certain dans un sens ou dans l'autre, mais on ne peut pas assurer que livre moins cher = livre plus vendu (ou du moins dans des proportions qui rattraperaient les pertes).

Pour les libraires, je me pose aussi un peu la question (désolée pour les libraires présents sur le forum, je n'envie pas plus leur position que celle des buralistes). Il y en a qui font de gros efforts et c'est triste d'imaginer qu'ils pourraient disparaître, mais il faut reconnaître que beaucoup ne font plus vraiment un boulot de passionnés de livres, mais juste de commerciaux. Récemment j'entendais un débat où le libraire disait que si le livre était en crise c'était parce qu'il était trop cher, et l'éditeur en face d'expliquer qu'il ne pouvait pas faire le livre moins cher parce que déjà certains acteurs ne touchaient presque rien (l'auteur pour commencer). Quand on a parlé au libraire de sa propre marge, il a affirmé qu'elle était tout juste suffisante et qu'il n'était pas envisageable de la baisser. Donc, "c'est trop cher, faudrait baisser les coûts, mais surtout pas sur moi".

Sybille a écrit :
Isa a écrit :Ce qui me paraît être la meilleure solution pour une bonne utilisation du numérique. Resterait à régler le problème de la répartition pour que les auteurs à succès aient une part plus conséquente, sans que les petits soient complètement écrasés (mais je doute que ça puisse être pire que maintenant). C'est là que le bât blesserait comme toujours. Chacun voudra une plus grosse part et si ce n'est pas le lecteur qui choisit à qui il donne ses sous, ça deviendrait la foire d'empoigne. Don Lo avait fait un billet sur le sujet sur son blog avec la possibilité que les lecteurs cliquent pour donner à tel ou tel. Pour le moment, ça semblerait le modèle le plus viable mais de là à le faire accepter...


Je ne te suis pas...
Pourquoi veux-tu que les auteurs reçoivent des parts différentes ?


Je pars du principe qu'on pourrait faire un truc genre la licence globale qui avait été suggéré pour les musiques et films et je vois venir les arguments de ceux qui se sont opposés à ladite licence globale. Personnellement, mon rêve en tant qu'auteur et lectrice serait qu'on puisse payer un abonnement mensuel (voire un prélèvement sur l'abonnement net ce qui règlerait le problème du piratage puisque tout le monde paierait) et avoir accès à tous les livres qui soient (oui, je suis une utopiste). Mais cela devrait s'accompagner d'une juste répartition de tous les acteurs. En bref, l'éditeur qui a pris le temps de lire x manuscrit pour y trouver un perle, qui l'a corrigée, qui a fait une grosse com pour la faire connaître, qui a récolté de bonnes critiques méritées, etc... devrait toucher une plus grosse part du gâteau généré que l'éditeur qui a pris le manuscrit du pote, a vaguement corrigé trois fautes et a lancé ça sur le marché. Idem pour l'auteur de la perle.
On peut trouver ça juste ou pas (étant donné le nombre de ventes de bouses commerciales il est vrai que le nombre de ventes ne reflète pas toujours la qualité) mais je trouve tout de même normal qu'un auteur beaucoup lu (et son éditeur par là même) touche plus qu'un auteur peu lu. La question est : avec un pot commun pour les bénéfices (qu'il s'agisse d'un abonnement, d'une taxe sur les abonnements net ou autre) comment répartit-on les bénéfices entre les différents acteurs ? Le système de compter le nombre de téléchargements d'une oeuvre paraît intéressant, mais si un clic égale x pourcents, il faudrait s'assurer que le même gars ne clique pas mille fois sur son propre bouquin (ou celui d'un pote) pour faire monter sa part.
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Sybille » 27 août 2010 à 19:49

Isa a écrit :Je pars du principe qu'on pourrait faire un truc genre la licence globale qui avait été suggéré pour les musiques et films et je vois venir les arguments de ceux qui se sont opposés à ladite licence globale. Personnellement, mon rêve en tant qu'auteur et lectrice serait qu'on puisse payer un abonnement mensuel (voire un prélèvement sur l'abonnement net ce qui règlerait le problème du piratage puisque tout le monde paierait) et avoir accès à tous les livres qui soient (oui, je suis une utopiste). Mais cela devrait s'accompagner d'une juste répartition de tous les acteurs. En bref, l'éditeur qui a pris le temps de lire x manuscrit pour y trouver un perle, qui l'a corrigée, qui a fait une grosse com pour la faire connaître, qui a récolté de bonnes critiques méritées, etc... devrait toucher une plus grosse part du gâteau généré que l'éditeur qui a pris le manuscrit du pote, a vaguement corrigé trois fautes et a lancé ça sur le marché. Idem pour l'auteur de la perle.
On peut trouver ça juste ou pas (étant donné le nombre de ventes de bouses commerciales il est vrai que le nombre de ventes ne reflète pas toujours la qualité) mais je trouve tout de même normal qu'un auteur beaucoup lu (et son éditeur par là même) touche plus qu'un auteur peu lu. La question est : avec un pot commun pour les bénéfices (qu'il s'agisse d'un abonnement, d'une taxe sur les abonnements net ou autre) comment répartit-on les bénéfices entre les différents acteurs ? Le système de compter le nombre de téléchargements d'une oeuvre paraît intéressant, mais si un clic égale x pourcents, il faudrait s'assurer que le même gars ne clique pas mille fois sur son propre bouquin (ou celui d'un pote) pour faire monter sa part.


Oulà, nous ne parlions pas du tout du même abonnement.
Perso, je pensais à un abonnement mis en place par un éditeur : vous recevez mes n prochains livres pour x €.
Je suis opposée à la licence globale.
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Isa » 27 août 2010 à 20:18

C'est ton droit. Et j'avais bien compris ce que tu proposais. Mais ça laisse la question de le répartition des parts même à cette échelle. Prenons un exemple concret : ma novella sort chez GdE en même temps que la deuxième de GSuzanne (qui a donc déjà convaincu ses lecteurs ou non avec son tome 1) et elle aurait même pu sortir en même temps que le recueil de Draco (s'il n'y avait pas eu des changements de calendrier). Sachant le nombre de lecteurs qui vont acheter Draco (parce qu'elle a une novella très primée à son actif, des romans, x nouvelles aux bonnes critiques...) serait-il logique que GdE nous donne le même pourcentage si elles avaient envoyé à x abonnés les deux livres en même temps ?
Pour moi, non. Au départ, Draco (ou GSuzanne) fera plus de ventes que moi. Après, s'il y a un miracle, ma novella pourra trouver son public et peut-être se vendre à un nombre d'exemplaires qui me permettra d'en tirer quelque chose. Mais vu que je ne suis pas connue, ce sera seulement si elle plaît, si elle est encensée par les critiques, ou primée, etc... Bref, même au sein d'un unique éditeur (qu'il soit petit ou grand), il y a des plus ou moins gros poissons. Comment répartir justement la part de l'abonnement accordée aux auteurs ?
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Sybille » 27 août 2010 à 20:31

Isa a écrit :C'est ton droit. Et j'avais bien compris ce que tu proposais. Mais ça laisse la question de le répartition des parts même à cette échelle. Prenons un exemple concret : ma novella sort chez GdE en même temps que la deuxième de GSuzanne (qui a donc déjà convaincu ses lecteurs ou non avec son tome 1) et elle aurait même pu sortir en même temps que le recueil de Draco (s'il n'y avait pas eu des changements de calendrier). Sachant le nombre de lecteurs qui vont acheter Draco (parce qu'elle a une novella très primée à son actif, des romans, x nouvelles aux bonnes critiques...) serait-il logique que GdE nous donne le même pourcentage si elles avaient envoyé à x abonnés les deux livres en même temps ?
Pour moi, non. Au départ, Draco (ou GSuzanne) fera plus de ventes que moi. Après, s'il y a un miracle, ma novella pourra trouver son public et peut-être se vendre à un nombre d'exemplaires qui me permettra d'en tirer quelque chose. Mais vu que je ne suis pas connue, ce sera seulement si elle plaît, si elle est encensée par les critiques, ou primée, etc... Bref, même au sein d'un unique éditeur (qu'il soit petit ou grand), il y a des plus ou moins gros poissons. Comment répartir justement la part de l'abonnement accordée aux auteurs ?


Si nous sommes dans le cadre d'un abonnement, tu vends autant d'exemplaires que Draco ou...
Evidemment, ce qui va faire l'intérêt de l'abonnement est probablement qu'il va comporter des titres d'auteurs connus, mais c'est le principe.
L'éditeur décide de vendre chaque titre à la pièce, mettons 7 €, et de permettre au lecteur, pour 5 €/l'unité de s'abonner. Tu as donc ta part sur 5 €, peu importe ce qui a décidé le lecteur à s'abonner. Pourquoi un auteur toucherait-il des droits sur ce que tu as vendu, toi ?

Après, l'éditeur va peut-être décider de donner 60 % à Draco pour la garder et 40 % à toi parce que tu es nouvelle.
Mais tes ventes seront égales au nombre d'abonnements, pas moins.
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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Thomas Day » 27 août 2010 à 21:13

jdb a écrit :Gilles, il y a quelque chose de vicié dans ton raisonnement.
Il faudrait pouvoir estimer le nombre de lecteurs potentiels qui hésitent devant le prix d'un LdE mais qui fonceraient pour un livre électronique à 3 €.
Combien de fois entend-on les gens soupirer "J'attendrai l'édition de poche" ? Donc, cette population existe.


Oui, mais si tu additionnes les deux type d'acheteurs (GdF et LdP), tu ne retombes pas pour autant sur tes pattes, à part peut-être pour Spin et L'échiquier du Mal (2 titres sur 120). De nombreux Lunes d'encre se vendent mieux (ou aussi bien) en Grand Format qu'en poche. Certains ne sortent jamais en poche ou ont quasiment fait le plein en grand format/occaz quand ils sortent en poche. Par ailleurs, tu vois très bien aux prix à l'occaz que certains titres font tout leur public en 4 mois pour 1000 ventes, point barre, l'occaz tombe à 2 euros sur amazon et la messe est dite. Sortir un poche derrière c'est du suicide pur et simple.

Si les livres électroniques sont à trois euros partout, les ventes seront les mêmes qu'aujourd'hui (mais avec seulement 2.41 euros Ht à la clé pour l'éditeur) et tout le monde sera mort très vite (enfin, les plus résistants changeront de politique avant de mourir) ; ça ne pourrait marcher que si un seul éditeur le faisait avec un super catalogue et empêchait les autres de suivre.

AMHA, c'est tout sauf une bonne idée de réfléchir à des prix de ce genre sur des nouveautés.

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Re: Du 23 au 31 août, téléchargez deux romans numérique en en fi

Messagepar Herbefol » 27 août 2010 à 21:26

thomasday a écrit :Je suis peut-être trop prudent vis à vis du numérique, mais vu l'état du marché, sincèrement, je ne vois pas comment on peut être TROP prudent.

GD

Je suis bien conscient de ce problème (et la lecture du bilan 2009 de Denoël renforce la chose) mais c'est bien parce que le marché papier est morose qu'il faut aller chercher du souffle ailleurs. On attend quoi ? Le miracle sur le marché papier ? Mais ça ne viendra JAMAIS, et ça y a pas grand monde qui a l'air d'en être conscient.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.

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