Bruno a écrit :Du coup, ça me paraît cohérent avec les prix affichés par le Bélial' : chez Dyschroniques, il s'agit de rééditions, donc pas de frais de nouvelle traduction (même s'il faut racheter les droits des anciens trads, ce qui les a conduit à faire du crowdfunding sur le Bradley), et chez Griffe d'encre c'est du français, donc pas de frais de traduction.
voui m'sieur :)
Je crois qu'il y a un plafond "psychologique" à 10€ (et que 9 € c'est la fin du raisonnable)
L'exemple de La Vague montante est intéressant. Les coûts de traduction ou de révision de la traduction sont importants quand on publie des auteurs étrangers (Gilles Dumay le dit assez souvent) : sans le financement participatif, le Passager Clandestin n'aurait pas réussi à sortir la novella encore moins à 8€.
Donc soit :
- le lecteur accepte de payer plus cher pour de l'inédit traduit (ou du révisé)
- l'éditeur se débrouille pour prendre en charge le coût sur sa trésorerie (et espère que les ventes couvriront ce coût, => tous les éditeurs de SFFF tiennent le même discours : ce n'est pas possible en l'état du marché)
- l'éditeur cherche des "mécènes" pour supporter ce coût (via financement participatif par exemple). L'avantage du financement participatif c'est que les lecteurs vraiment intéressés contribueront (à moins d'être fauchés comme les blés bien sûr mais fauchés on n'achète peu de toute façon) et que le texte pourra sortir si la levée de fonds aboutit (et si elle n'aboutit pas, ça peut aussi laisser penser que le texte avait des chances de se ramasser au niveau des ventes dans un processus de publication classique). Une fois traduite la novella aura au moins une chance de vivre pour les lecteurs unilingue (comme moi) même si sa diffusion reste faible (sans compter des chances éventuelles d'être repris dans un recueil aussi).