Le Bélial' lance e-Bélial', sa plateforme numérique

[Isa]

Et par contre, j'avoue ne pas comprendre ta métaphore avec l'ordi. si une entreprise peut pas payer un ordi a son salarié, elle va mal ? heu oui, la je suis d'accord avec toi. Mais le rapport avec la choucroute ?

Allusion à ce qu'a dit Thomas Day plus haut sur le fil :

8 à 12 €
Les prix affichés sont un minimum, mais vous êtes libre d'acheter les livres numériques au prix que vous aurez fixé si vous souhaitez soutenir l'auteur ou la maison d’édition.

D'accord avec Ayerdhal. Ca, c'est vraiment du foutage de gueule !

Je ne vois pas en quoi donner la possibilité aux lecteurs de soutenir une petite maison indépendante est du foutage de gueule (tu connais le chiffre d'affaires du Bélial ? Tu as déjà vu Olivier Girard rouler en 4x4 à 50 000 euros ? Pour le Bélial', changer d'ordinateur c'est un VRAI investissment (enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre la dernière fois qu'un ordinateur a rendu l'âme dans la boîte).

Mais de "changer un ordinateur est un vrai investissement" à "on ne peut pas changer un ordinateur" c'est un sacré raccourci. Je ne sais pas si le Bélial est viable du fait de ses problèmes de remplacement PCistique, mais au vu de l'activité de leur forum, je tends à dire que, viable ou pas, leur disparition ennuierait un paquet de lecteurs (rien à voir avec le nombre de lecteurs d'Albin Michel, certes, mais la plupart de ces derniers se consoleraient chez Hachette sans trop de difficulté)

[nolive]

Deux sénateurs (UMP, je crois, mais pas de certitude — et j'ai la flemme de vérifier) ont pondu une proposition de loi visant à encadrer le prix des livres numériques issus de livres papier...

J'avoue, je ne l'ai pas encore lue... Ça se passe ici (source : Livres Hebdo)

[Isa]

Deux sénateurs (UMP, je crois, mais pas de certitude — et j'ai la flemme de vérifier) ont pondu une proposition de loi visant à encadrer le prix des livres numériques issus de livres papier...

J'avoue, je ne l'ai pas encore lue... Ça se passe ici (source : Livres Hebdo)

Merci pour le lien.

- et de l’encadrer afin qu’elle se déroule dans le respect de notre
patrimoine et du droit d’auteur, et avec le souci d’une préservation de la
diversité de la création littéraire et de l’aménagement culturel de nos
territoires, au travers des librairies.

On garde quand même bien présent à l'esprit de protéger les librairies. Même pour la vente d'un produit qui n'a aucune raison de passer par elles.

L’article 3 pose l’obligation pour toutes les personnes exerçant une
activité de vente de livres numériques de respecter le prix fixé par l’éditeur.
Une même offre sera donc vendue au même prix quel que soit le canal de
vente utilisé. Cette obligation ne s’impose cependant qu’aux seuls
opérateurs commerciaux établis en France.

Voici le grand retour du prix unique du livre (sous format numérique). Par contre, j'ai rien lu qui visait à baisser la TVA. Faut croire que le livre numérique n'est un produit culturel que quand ça les arrange...

Le second alinéa encadre la pratique des offres groupées de livres
numériques, de type location ou abonnement (par exemple bouquets
proposés par un opérateur de télécommunications), en prévoyant qu’elles
ne peuvent porter que sur des livres numériques commercialisés depuis un
certain délai qui sera déterminé par un décret simple. Cette mesure permet
de préserver la diversité des différents réseaux de distribution assurant la
commercialisation de nouveautés.

Voilà qui met un frein à un certain nombre de rêves formulés sur le forum. En tout cas, l'idée d'exploitation différente selon l'ancienneté de l'ouvrage est lancée.

Dans l'ensemble, ça ne se mouille pas encore des masses. Mais ce que je lis avant tout c'est "préserver le papier" (objectif "- de limiter les risques de « cannibalisation » du livre papier par le livre numérique") et "préserver les librairies". Ce qui me fait craindre que, pour protéger les "gros" actuels (que ce soit Albin ou la FNAC), on pousse à des tarifs prohibitifs qui aideront au développement du piratage.
Pour moi, vouloir par la loi, préserver le commerce du papier est absurde. Le livre papier continuera d'exister ou non en fonction de l'évolution des mentalités (au niveau des consommateurs et des fournisseurs), je trouve que la loi ne devrait pas s'en mêler (d'autant que nos législateurs, en matière de NTIC ont plutôt tendance à s'emmêler)

[nolive]

Pourquoi ne puis-je retenir un ricanement sardonique?

[Don Lo]

Pourquoi ne puis-je retenir un ricanement sardonique?

Peux pas lire, suis pas abonné : tu peux nous mettre les meilleurs passages et les signataires ?

[nolive]

Oups, pardon. Ça devrait mieux passer là...

[rmd]

Je comprend pas un truc : normalement, une pétition, c'est pour demander quelque chose à quelqu'un. Là, ils affirment une position (que je trouve illusoire), mais que demandent-ils et à qui ?

[Don Lo]

Ils demandent aux agents d'arrêter de les enquiquiner en faisant le boulot à leur place et aux auteurs de signer les contrats englobant l'exploitation numérique aux même conditions que le papier.

Moi je demande une Harley Davidson pour Noël, on verra qui sera exaucé le plus vite.

[Travis]

Don, rien ne t'interdit de publier ton prochain roman ou un roman futur en passant par une personne extérieure au monde de l'édition?

(j'ai mis un ? je m'interroge, ne connaissant pas vraiment la législation dans le milieu éditorial)

[Caliban]

Ils demandent aux agents d'arrêter de les enquiquiner en faisant le boulot à leur place
et aux auteurs de signer les contrats englobant l'exploitation numérique aux même conditions
que le papier..

Je soupçonne que c'est plus pervers que ça. C'est un syndicat de "gros" éditeurs (à 500€ la cotisation,
ils n'ont sans doute pas beaucoup de microéditeurs parmi leurs adhérents, et probablement même pas
beaucoup de "petits" du gabarit Bélial') très inquiets de s'apercevoir que de noivbelles structures légères
pourraient venir chasser sur leurs terres, et qui envisagent une politique de terre brûlée...