Le Journal de la science a écrit :Lire des romans favoriserait notre aptitude à deviner les émotions éprouvées par autrui, selon une étude américaine publiée le 3 octobre 2013 dans la revue Science, sous le titre « Reading Literary Fiction Improves Theory of Mind ».
Pour parvenir à ce résultat, le psychologue américain David Kidd (New School for Social Research à New York, États-Unis) a mis au point une série d'expériences impliquant quatre groupes de volontaires. Dans un premier temps, David Kidd a demandé aux deux premiers groupes de lire un extrait de roman : le premier des deux groupes a lu des extraits de romans généralement considérés comme appartenant à la « grande littérature » (livres de Anton Tchekov, Don De Lillo…), tandis que les lectures proposées au deuxième groupe appartenaient plutôt au champ des romans dits « populaires » : livres de Danielle Steel, Gillian Flynn, Robert Heinlein… Concernant le troisième groupe, sa mission a consisté à lire des contenus non fictionnels (en l'occurrence, un article de la presse écrite). Quant au dernier groupe, aucune lecture ne lui a été proposée.
Comme quoi…
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