L'argument de départ de Dragon Head ne dépareille pas parmi les titres touchant au genre "catastrophe". Du moins au départ...
Après le déraillement de leur train, trois jeunes collégiens sont enfermés dans un tunnel dont les extrémités se sont écroulées. Tremblement de terre, attaque nucléaire ou autre chose ? Tout ce qu'ils savent (des bribes d'information captées sur un poste de radio), c'est que l'état d'urgence a été proclamé. Tout ce qui les préoccupe dans l'immédiat : survivre. En espérant que les secours arrivent rapidement... Mais des secours : nada.
En dix volumes, Mochizuki met en place un cadre angoissant où la tension ne se relâche à aucun moment. Une sorte de post-apo psychologique où la peur mine la résolution des survivants, érode leur moral et agit sur leur mental.
Tant au niveau du graphisme (un peu particulier tout de même) et de la narration, l'ensemble est impressionnant.
Dragon Head de Minetaro Mochizuki
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