L'Homme qui tua Chris Kyle

[lonesome]

fabrice Nury avec l'excellent Brüno aux pinceaux nous font en creux le portrait de Chris Kyle l'american sniper, bien loin de l’hagiographie écœurante de Clint Eastwood. (on peut voir son dernier film Le Cas Richard Jewell comme une sorte de parfait négatif à American sniper dans la filmographie d'eastwood, mais c'est un autre débat).
Chris Kyle y apparaît comme ce qu'il est réellement, un type endoctriné depuis sa plus tendre enfance dans une mythologie guerrière propre au pays, avec en creux un type aussi un peu paumé, a priori mythomane mais qui a eu aussi à cœur d'aider à sa façon les traumatisés de guerre. Plus cruel le portrait de sa femme en veuve éplorée parfaite business woman monnayant jusqu'à l'écœurement l'image post mortem de son mari.

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