La fiche sur BDGest
"Enfant battu et militaire traumatisé, Raymond Delgado n’a pas eu une vie facile. Condamné à perpétuité pour meurtres avec actes de barbarie, il fait partie d’une population carcérale à haut risque que le système pénitencier américain ne parvient plus à gérer. Lui et ses congénères vont être transférés à Hoxford, un établissement privé russe aux méthodes uniques et radicales…"
En fouinant dans les bacs d'occaze de *bip*, j'ai trouvé ce comics dont le dessin semblait au premier coup d'oeil plutôt intéressant. Aurélien Police m'avait déjà montré du Ben Templesmith, mais jusqu'ici je n'avais jamais pris le temps d'en lire.
Bienvenue à Hoxford est une histoire de loups--garous et de prison privatisée. Dis comme ça... pourquoi pas ?
Le problème c'est que c'est surtout une histoire creuse, vaine, avec des personnages peu ou prou réduits à leur fonction : le psychopathe, le pédophile, le directeur, la toubib.
Les dialogues sont navrants et la traduction française n'est pas fameuse.
On dirait du sous Rick Remender période Deadly class, qui est quand même quarante barreaux d'échelle au-dessus de ce Bienvenue à Hoxford.
Reste le desssin de Ben Templesmith, définitivement intéressant, mais aussi parfois bâclé, à la limite du foutage de gueule. Certaines scènes sont incompréhensibles et j'ai souvent dû m'y reprendre à deux fois pour essayer de "suivre" l'action.
Scénario creux, dialogues nuls, narration baclée, dessin intéressant parfois brillant parfois mal torché ; ça ne fait pas un bon comics. Et en tout cas la comparaison avec Deadly Class, nettement plus "écrit", se solde par une victoire par KO de Remender.
TD
Bienvenue à Hoxford, Ben Templesmith
- Thomas Day
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Re: Bienvenue à Hoxford, Ben Templesmith
De Ben Templesmith, je te conseille le délirant Wormwood d'où je tire la réjouissante tirade suivante :
_ Depuis quand le profit est-il une raison de mettre en danger cette charmante dimension, vouée à l'amusement, à la bière, aux œuvres de la chair et au strip-tease ? De lâcher dessus des choses qui dévoreront de l'intérieur tes client débiles et trouveront encore le moyen de se plaindre de leur apport calorique ? Je crois qu'elle me manque, la vieille Médusa. Depuis quand es-tu devenue une petite conne pleurnicharde ? Depuis qu'on baise plus ? T'as signé pour ce boulot, chérie. Il y a quinze siècle, grosso-merdo. L'immortalité en échange d'un petit boulot de gardiennage. Vraiment pas le métier astreignant. Est-ce qu'il faut que j'aille voir le superviseur du Seigneur pour lui demander de sucrer ta licence ? Oui, elle me manque, l'ancienne Médusa, celle qui vous arrachait la tête comme le vent vous arrache votre chapeau, puis pissait dans votre gorge sur scène, faisait danser votre cadavre, puis attendait que vous lui filiez un pourboire. Ah, c'était le bon temps.
_ Merci Worm. Maintenant je me rappelle pourquoi je t'ai jeté.
_ Je sais que tu m'aimes toujours, bébé. Et en plus, chaque fois que t'as des problèmes, c'est sur mon épaule que tu viens pleurer. Pas vrai ? En plus, la nécrophilie, quand on y a goûté, dur d'y renoncer.
Quand j'ai lu ça, il y a huit ans, j'ai tout de suite accroché et inscrit Templesmith dans la grande liste des auteurs dont je ne devais jamais rien manqué. Malheureusement tout ce que j'ai lu de lui ensuite m'a profondément déçu.
_ Depuis quand le profit est-il une raison de mettre en danger cette charmante dimension, vouée à l'amusement, à la bière, aux œuvres de la chair et au strip-tease ? De lâcher dessus des choses qui dévoreront de l'intérieur tes client débiles et trouveront encore le moyen de se plaindre de leur apport calorique ? Je crois qu'elle me manque, la vieille Médusa. Depuis quand es-tu devenue une petite conne pleurnicharde ? Depuis qu'on baise plus ? T'as signé pour ce boulot, chérie. Il y a quinze siècle, grosso-merdo. L'immortalité en échange d'un petit boulot de gardiennage. Vraiment pas le métier astreignant. Est-ce qu'il faut que j'aille voir le superviseur du Seigneur pour lui demander de sucrer ta licence ? Oui, elle me manque, l'ancienne Médusa, celle qui vous arrachait la tête comme le vent vous arrache votre chapeau, puis pissait dans votre gorge sur scène, faisait danser votre cadavre, puis attendait que vous lui filiez un pourboire. Ah, c'était le bon temps.
_ Merci Worm. Maintenant je me rappelle pourquoi je t'ai jeté.
_ Je sais que tu m'aimes toujours, bébé. Et en plus, chaque fois que t'as des problèmes, c'est sur mon épaule que tu viens pleurer. Pas vrai ? En plus, la nécrophilie, quand on y a goûté, dur d'y renoncer.
Quand j'ai lu ça, il y a huit ans, j'ai tout de suite accroché et inscrit Templesmith dans la grande liste des auteurs dont je ne devais jamais rien manqué. Malheureusement tout ce que j'ai lu de lui ensuite m'a profondément déçu.
- Razheem L'insensé
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Re: Bienvenue à Hoxford, Ben Templesmith
Je plussoie grave Algernon sur Wormwood !
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