Kazuo UMEZU - Je suis Shingo

[Nébal]

Lu le premier tome (sur six prévus) de Je suis Shingo, série (cette fois) de Kazuo Umezu ; ledit premier tome est paru assez récemment au Lézard Noir - qui avait déjà publié trois excellents recueils d'histoires courtes de ce maître de l'horreur.

Mais ce n'est pas de l'horreur, cette fois, mais... de la SF ? Disons ça - y a du robot dedans.

Mais c'est difficile à classer, tant c'est une BD très riche, et très étonnante, qui joue beaucoup sur les contrastes et les ruptures de ton.

Ce qui se remarque aussi au niveau graphique, et de manière assez bluffante, avec des planches "technologiques", "industrielles", "pixelisées", "3D fil de fer", en opposition au graphisme shônen/shôjo de base...

Honnêtement, en sortant de ma lecture, j'avais relevé tous les points par où ça brille, mais sans être bien certain d'avoir véritablement aimé ce que j'avais lu.

Avec quelques jours pour mûrir (...) tout ça, je peux répondre : oui, j'ai aimé. Beaucoup.

Et ce type est un génie.

Hop : Kazuo UMEZU, Je suis Shingo, vol. 1

[Nébal]

Lu le deuxième volume de Je suis Shingo, de Kazuo Umezu, aux éditions du Lézard Noir.

C'est très, très bizarre... Mais poignant, aussi.

Là encore, prendre le temps du recul est indispensable, mais, certains trucs, je ne sais toujours pas qu'en penser...

Attention, je SPOILE dans ma chro.

Hop : UMEZU Kazuo, Je suis Shingo, vol. 2

[Nébal]

Lu le troisième volume de Je suis Shingo, de Kazuo Umezu - paru tout récemment, après l'obtention par la série du prix du patrimoine lors du dernier festival d'Angoulême.

Cette BD demeure toujours aussi surprenante - et déconcertante, à la limite parfois du malaise. Ici, l'horreur prend vraiment les devants - notamment dans le finale, comme une sorte de version hyperréaliste et passablement glauque d'E.T., où Spielberg aurait été remplacé par, disons, Lars Von Trier : pas de tabou hollywoodien ici sur la souffrance et la mort des enfants, même s'il n'y a aucune complaisance en même temps ; mais ça fait bizarre, oui.

Mais il se passe comme d'hab plein de choses dans ce tome 3, qui évacue peu ou prou les personnages principaux des deux premiers tomes, le couple d'enfants Marine et Satoru ; on y voit notamment le robot Monroe devenir Shingo, quand "une amie" lui permet de progresser encore un peu plus sur le chemin de la conscience...

Attention, risque de SPOILERS dans ma chro...

Hop : Kazuo UMEZU, Je suis Shingo, vol. 3

[lonesome]

Cette BD demeure toujours aussi surprenante - et déconcertante, à la limite parfois du malaise. Ici, l'horreur prend vraiment les devants - notamment dans le finale, comme une sorte de version hyperréaliste et passablement glauque d'E.T., où Spielberg aurait été remplacé par, disons, Lars Von Trier : pas de tabou hollywoodien ici sur la souffrance et la mort des enfants, même s'il n'y a aucune complaisance en même temps ; mais ça fait bizarre, oui.

Pas étonnant venant de l'auteur de ce chef d’œuvre absolu qu'est L'école emportée. J'avais eu à la première lecture le même sentiment de malaise devant le sort réservé à ces enfants perdus dans un monde sans adulte et terrifiant...pour ensuite apprécier à sa juste mesure ce monument de la bd japonaise.

Je vais me jeter sur cette nouvelle série qui m'avait échappé. Merci pour cette découverte.

[Nébal]

Lu le tome 4... et bilan plus mitigé.

Hop : Kazuo UMEZU, Je suis Shingo, vol. 4