Olivier Girard a écrit : En revanche, un dossier Banks dans Bifrost, c'est autre chose…
L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
- FeydRautha
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Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
Bon,ça devient personnel et je m'excuse par avance de vous infliger mes états d'âme vis-à-vis de Iain (M.) Banks.
Je l'ai découvert très tôt, avec The Wasp Factory, bien avant que ce livre soit traduit en français (Le Seigneur des guêpes), à une époque où je lisais à peu près tout ce qui faisait du bruit en horror fiction.
Puis j'ai découvert qu'il faisait aussi dans la SF, et dans ma bibliothèque trône un exemplaire dédicacé (en 1988) de Consider Phlebas (Une forme de guerre), qui m'a laissé sur le cul quand je l'ai lu.
Puis il m'est arrivé ce qui m'est arrivé avec plein d'auteurs passionnants: je me suis mis à lire utile (pour Territoires de l'inquiétude, pour Galaxies, etc) et j'ai délaissé les auteurs qui n'avaient pas "besoin de moi", i.e. qui avaient en France leurs défenseurs, lesquels les faisaient traduire et publier sans faire appel à moi--de mon point de vue, comme il faut bien choisir, mieux valait que je me concentre sur des auteurs que je trouvais aussi bons mais qui étaient à mon sens négligés.
Deux autres noms dans la même catégorie, deux autres Anglais bien défendus par les éditeurs français: Graham Joyce et Robert Holdstock.
Vous voyez où je veux en venir?
Ouais: des écrivains plus que prometteurs, dont l'oeuvre prenait de l'ampleur, qui donnaient tous les signes de devenir des grands... et qui sont morts trop jeunes.
Ca m'a secoué quand ils sont partis. D'autant que j'ai également vu partir des écrivains français, des amis proches en plus, qui étaient tout aussi... non, je ne peux pas écrire "prometteurs": eux aussi commençaient à tenir leurs promesses.
Yal, Roland.
[Et, plus secrètement, un écrivain anglais que je n'ai pu défendre et illustrer qu'après sa mort, dans l'indifférence générale: Joel Lane.]
Alors voilà: si Bifrost fait un dossier Iain (M.) Banks, il va falloir que je complète ma collection et que je lise/relise tout le cycle de "La Culture".
Je sens venir le blues.
Au fait, le "M" de Iain M. Banks, c'est "Menzies". Mais pendant un temps, il affirmait en souriant que c'était "Mingus'.
JDB
Je l'ai découvert très tôt, avec The Wasp Factory, bien avant que ce livre soit traduit en français (Le Seigneur des guêpes), à une époque où je lisais à peu près tout ce qui faisait du bruit en horror fiction.
Puis j'ai découvert qu'il faisait aussi dans la SF, et dans ma bibliothèque trône un exemplaire dédicacé (en 1988) de Consider Phlebas (Une forme de guerre), qui m'a laissé sur le cul quand je l'ai lu.
Puis il m'est arrivé ce qui m'est arrivé avec plein d'auteurs passionnants: je me suis mis à lire utile (pour Territoires de l'inquiétude, pour Galaxies, etc) et j'ai délaissé les auteurs qui n'avaient pas "besoin de moi", i.e. qui avaient en France leurs défenseurs, lesquels les faisaient traduire et publier sans faire appel à moi--de mon point de vue, comme il faut bien choisir, mieux valait que je me concentre sur des auteurs que je trouvais aussi bons mais qui étaient à mon sens négligés.
Deux autres noms dans la même catégorie, deux autres Anglais bien défendus par les éditeurs français: Graham Joyce et Robert Holdstock.
Vous voyez où je veux en venir?
Ouais: des écrivains plus que prometteurs, dont l'oeuvre prenait de l'ampleur, qui donnaient tous les signes de devenir des grands... et qui sont morts trop jeunes.
Ca m'a secoué quand ils sont partis. D'autant que j'ai également vu partir des écrivains français, des amis proches en plus, qui étaient tout aussi... non, je ne peux pas écrire "prometteurs": eux aussi commençaient à tenir leurs promesses.
Yal, Roland.
[Et, plus secrètement, un écrivain anglais que je n'ai pu défendre et illustrer qu'après sa mort, dans l'indifférence générale: Joel Lane.]
Alors voilà: si Bifrost fait un dossier Iain (M.) Banks, il va falloir que je complète ma collection et que je lise/relise tout le cycle de "La Culture".
Je sens venir le blues.
Au fait, le "M" de Iain M. Banks, c'est "Menzies". Mais pendant un temps, il affirmait en souriant que c'était "Mingus'.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
L’Essence de l’art ne pourra donc que réjouir l’amateur de Iain M. Banks confirmant que son humour, son ironie désabusée et son sens éthique et politique nous manquent cruellement.
L'avis d'Ubik.
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Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
Bonjour,
Je sollicite vos avis, (je suis un béotien en la matière, pardonnez la redondance de ma question...), je ne connais pas le Cycle de la Culture et je compte lire celui-ci. J'ai commandé dernièrement sur le site L'Essence de l'art que je recevrai prochainement.
Visiblement les divers avis font débat parmi les initiés, un coup la novella n'est pas la porte d'entrée la plus optimale au cycle mais pour d'autres l'introduction à la Culture de Arkady en fait le démarrage préférable.
Finalement avec le recul, plutôt la novella ou plutôt les romans pour commencer ?
Merci à vous.
Je sollicite vos avis, (je suis un béotien en la matière, pardonnez la redondance de ma question...), je ne connais pas le Cycle de la Culture et je compte lire celui-ci. J'ai commandé dernièrement sur le site L'Essence de l'art que je recevrai prochainement.
Visiblement les divers avis font débat parmi les initiés, un coup la novella n'est pas la porte d'entrée la plus optimale au cycle mais pour d'autres l'introduction à la Culture de Arkady en fait le démarrage préférable.
Finalement avec le recul, plutôt la novella ou plutôt les romans pour commencer ?
Merci à vous.
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
En général on conseil l'homme des jeux, mais personnellement c'est celui que j'ai le moins aimé.
It is a great honor to be here with all of my friends. So amazing + will Never Forget!
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
Oui, la question est souvent posée...
Pour faire court : faut tout lire, le sens viendra après selon tes goûts.
Mais ne rate pas l'introduction du bouquin que tu vas recevoir, je pense que le point d'entrée est là.
(Ce qui tombe bien, non ?)
Pour faire court : faut tout lire, le sens viendra après selon tes goûts.
Mais ne rate pas l'introduction du bouquin que tu vas recevoir, je pense que le point d'entrée est là.
(Ce qui tombe bien, non ?)
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
Mon avis de l'année dernière (qui n'a pas changé) ^^ :
DNDM a écrit :J'ai découvert Banks et La Culture relativement récemment. J'ai commencé par Consider Phlebas (Une forme de guerre), et c'était une erreur. The player of games (L'homme des jeux) m'a beaucoup plus séduit, ou plutôt, était beaucoup plus agréable à lire. J'ai lu ensuite Use of weapons (L'Usage des armes) puis le recueil de nouvelles.
La novella L'essence de l'Art... Mouais, ça peut faire un point d'entrée, mais je suis pas sûr que ça aurait marché pour moi. Trop long par rapport à ce que ça raconte, trop détaché. Des questionnements intéressants, mais pas de personnages ou d'intrigue qui nous implique, pas de plaisir de lecture qui tient au bout de la nuit.
Après, difficile de trouver le point d'entrée idéal. Perso j'ai toujours pas lu la suite. J'ai aimé ce que j'ai lu de Banks, mais sans être transporté ou devenir fan inconditionnel.
Re: L'Essence de l'art, de Iain M. Banks (mars 2010)
Ayant découvert le cycle avec L'Homme des jeux, c'est aussi celui que j'aurais envie de conseiller comme point d'entrée (de mémoire, la première centaine de pages se déroule au sein de la Culture et prend bien soin de poser l'univers, plus que dans les deux premiers romans).
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