Pour résumer, si Waldo n’est pas un roman qui correspond à mes goûts, je lui trouve quand même un certain nombre de qualités rien que par sa thématique de crise énergétique, très moderne pour une novella datant de 1942 !
L'avis d'OmbreBones.
Pour résumer, si Waldo n’est pas un roman qui correspond à mes goûts, je lui trouve quand même un certain nombre de qualités rien que par sa thématique de crise énergétique, très moderne pour une novella datant de 1942 !
Waldo me laisse donc un sentiment mitigé, me remettant en mémoire d’autres rendez-vous manqués avec Robert A. Heinlein. Il faudra peut-être que je parle un jour de la déconvenue de L’Homme qui vendit la Lune. Ou pas.
Je sors donc surprise de cette lecture car je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire mais j’ai aimé l’écriture et certains parallèles que l’auteur fait avec notre société d’aujourd’hui tel un visionnaire.
Waldo est donc une novella un peu datée, mais elle n’aura aucun mal à vous plaire si vous aimez vous plonger dans l’âge d’or de la SF. Si l’intrigue n’est pas extraordinaire, le futur mis en scène et le personnage principal valent le détour. Un joli ajout à la collection Une heure-lumière donc.
La collection Une Heure Lumière comporte encore assez peu de novellas de « l'ancien temps ». Mais le peu qui y réside mérite sa place.
Cette novella de Robert Heinlein par exemple, est tellement réussie du point de vue prospective qu'on ne bronche quasiment pas sur un côté désuet.
En bref, j’ai bien aimé Waldo, pour ce qu’il me proposait d’une vision certes âgée mais néanmoins maline du progrès scientifique et des implications de potentielles découvertes inattendues dans le champ de la technologie et des sciences. Heinlein est avant tout un romancier conceptuel à mes yeux, et sur ceux qu’il a décidé de développer que je préfère porter mon attention quand je le lis. Si la réalisation pouvait par moments laisser à désirer par moment, j’ai été séduit par les intentions, dirons-nous.
Waldo est une novella excellente, singulière, humaine que je ne pensais pas autant apprécier. C’est un texte très fin et subtil qui m’a totalement séduite.
En science-fiction comme ailleurs, le culte des ancêtres a ses limites. « Waldo » le démontre joliment à sa façon, et se contentera donc d’être à mes yeux une curieuse pièce d’archéologie, hautement dispensable.
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