L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
- Rémi
- Patrouilleur temporel
- Messages : 60
- Enregistré le : 12 mai 2015 à 13:15
- Localisation : Bar le Duc
- Contact :
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Bonjour le Belial,
Vous aviez déjà fait fort avec la Ménagerie de Papier, mais l'Homme qui mit fin à l'histoire est une BOMBE ! C'est profond, c'est déroutant, c'est extrêmement intelligent, c'est évidemment troublant... Enfin bref, j'espère pouvoir vous en vendre plein à la librairie, c'est mérité !
Un des meilleur truc (on met des "s" ou pas?) que j'ai lu en SF depuis longtemps, donc merci et bravo.
Rémi, Libraire heureux
Librairie La Fabrique - Bar le Duc
Vous aviez déjà fait fort avec la Ménagerie de Papier, mais l'Homme qui mit fin à l'histoire est une BOMBE ! C'est profond, c'est déroutant, c'est extrêmement intelligent, c'est évidemment troublant... Enfin bref, j'espère pouvoir vous en vendre plein à la librairie, c'est mérité !
Un des meilleur truc (on met des "s" ou pas?) que j'ai lu en SF depuis longtemps, donc merci et bravo.
Rémi, Libraire heureux
Librairie La Fabrique - Bar le Duc
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Rémi a écrit :Bonjour le Belial,
Vous aviez déjà fait fort avec la Ménagerie de Papier, mais l'Homme qui mit fin à l'histoire est une BOMBE ! C'est profond, c'est déroutant, c'est extrêmement intelligent, c'est évidemment troublant... Enfin bref, j'espère pouvoir vous en vendre plein à la librairie, c'est mérité !
Un des meilleur truc (on met des "s" ou pas?) que j'ai lu en SF depuis longtemps, donc merci et bravo.
Rémi, Libraire heureux
Librairie La Fabrique - Bar le Duc
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Et on met des « s ».
C'est un parmi les meilleurs trucs.
C'est un parmi les meilleurs trucs.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Très bon livre en effet. Sa lecture m'a fait énormément penser à Shoah de Claude Lanzmann dont il reprend le procédé narratif par témoignage, le questionnement sur la force du témoignage, la question de l'impossibilité de l'histoire (fiction) face à l'Histoire, sur l'effacement de la mémoire et des traces.
Un exemple m'a particulièrement troublé: Ken Liu fait parler un gardien (p.44) qui dit que les japonais appelaient les prisonniers chinois entre eux des "maruta" ce qui en japonais veut dire bûches.
Dans Shoah le film de Lanzmann un officier allemand raconte que les déportés entassés dans les wagons de marchandise étaient appelés "stück" ce qui en allemand désigne de façon générique tout chose qui peut être comptable ou quantifiable (et l'officier nazi donne comme exemple un morceau de bois).
Ce livre est aussi une très belle réflexion sur la force de la littérature.
On connait tous la célèbre phrase d'Adorno sur la poésie impossible après Auschwitz compris non pas comme un interdit à toute poésie (compris comme terme générique de tout œuvre d'art)mais comme un questionnement nécessaire de la validité de toute œuvre après la béance qu'a été la Shoah.
De façon simple mais très intelligente Ken Liu se confronte aussi à cette impossibilité et y répond de manière très élégante.
Oui un très bon livre.
Un exemple m'a particulièrement troublé: Ken Liu fait parler un gardien (p.44) qui dit que les japonais appelaient les prisonniers chinois entre eux des "maruta" ce qui en japonais veut dire bûches.
Dans Shoah le film de Lanzmann un officier allemand raconte que les déportés entassés dans les wagons de marchandise étaient appelés "stück" ce qui en allemand désigne de façon générique tout chose qui peut être comptable ou quantifiable (et l'officier nazi donne comme exemple un morceau de bois).
Ce livre est aussi une très belle réflexion sur la force de la littérature.
On connait tous la célèbre phrase d'Adorno sur la poésie impossible après Auschwitz compris non pas comme un interdit à toute poésie (compris comme terme générique de tout œuvre d'art)mais comme un questionnement nécessaire de la validité de toute œuvre après la béance qu'a été la Shoah.
De façon simple mais très intelligente Ken Liu se confronte aussi à cette impossibilité et y répond de manière très élégante.
Oui un très bon livre.
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Sur la seule question de la forme : dans les remerciements, Ken Liu indique la nouvelle de Ted Chiang, "Aimer ce que l'on voit : un documentaire" comme source d'inspiration.
On pourra profiter de son passage au Festival America pour lui demander s'il a vu Shoah de Claude Lanzmann.
On pourra profiter de son passage au Festival America pour lui demander s'il a vu Shoah de Claude Lanzmann.
- Artemus Dada
- Axiomatique
- Messages : 130
- Enregistré le : 22 avril 2016 à 11:14
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Bonjour à tous, j'ai lu cette excellente histoire dans sa version numérique, pour laquelle Sylvie Denis est créditée pour la traduction (mais je crois qu'il s'agit des crédits de "Un pont sur la brume").
Il se trouve que sur la page dédiée à l'ouvrage sur le site du Bélial', c'est Pierre-Paul Durastanti le traducteur.
Peut-on me confirmer qu'il s'agit bien de Pierre-Paul Durastanti.
Merci d'avance. [-_ô]
Il se trouve que sur la page dédiée à l'ouvrage sur le site du Bélial', c'est Pierre-Paul Durastanti le traducteur.
Peut-on me confirmer qu'il s'agit bien de Pierre-Paul Durastanti.
Merci d'avance. [-_ô]
Mon blog, Ici je suis ailleurs
Re: L'Homme qui mit fin à l'histoire, Ken Liu (août 2016)
Oui, il s'agit bien de Pierre-Paul Durastanti. Une petite erreur dans la création des fichiers…
Retourner vers « Les livres du Bélial' »