La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Cool ! Je me rappelle avoir été traumatisé par des préfaces imbitables de 40 pages de Gérard Klein.
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :Bien sûr, j'ai vécu plusieurs mois avec ce recueil, donc difficile d'être objectif, mais il faut reconnaître aussi qu'il est impossible de contenter tout le monde. Quand on ne met pas de préface, on nous le reproche. Quand on met, en lieu et place de la préface, un simple avant-propos de l'auteur, on nous le reproche (s'il l'avait intitulé "Préface", ou que je l'avais traduit ainsi, ce serait peut-être mieux passé, va savoir). Quand on met une longue préface très détaillée (genre les papiers de Xavier Mauméjean), on nous reproche que c'est trop, que ça déflore les textes, etc.
Mettez-vous d'accord une bonne fois pour toutes. ;)
Forcément, ça râle. C'est ce qui est drôle.
Pour La Ménagerie, c'est quand même dommage de zapper une intro qui donne son sens au reste. Et elle est à la bonne place, je pense.
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Pyjam a écrit :Cool ! Je me rappelle avoir été traumatisé par des préfaces imbitables de 40 pages de Gérard Klein.
Celles que je préfère ! Il y use de tous ses registres.
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Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Je pense que les additifs (avant-propos, préface, postface, interview, annexes,...) à un livre sont un vrai plus.
Après lecture du livre, cela permet de faire le parallèle entre ce que nous en avons compris et le point de vue d'autres personnes. Permettant ainsi une relecture avec un autre regard.
Libre aux lecteurs d'en prendre connaissance ou pas.
Dans un recueil de Neil Gaiman dont j'ai oublié le nom, il avait insérer une nouvelle dans sa préface, car de nombreuses personnes ne la lisait pas...
L'avant propos de l'auteur à le mérite d'exister, mais un contrepoint est toujours intéressant!
Par ailleurs, je n'oublie pas de saluer la présence d'additifs, cf ma critique de l'été de l'infini de Priest.
Je suis d'accord avec Pierre-Paul Durastanti, nous ne sommes jamais contents. Mais quel plaisir pour vous éditeur si vous aviez la solution idéale ? ;p
Après lecture du livre, cela permet de faire le parallèle entre ce que nous en avons compris et le point de vue d'autres personnes. Permettant ainsi une relecture avec un autre regard.
Libre aux lecteurs d'en prendre connaissance ou pas.
Dans un recueil de Neil Gaiman dont j'ai oublié le nom, il avait insérer une nouvelle dans sa préface, car de nombreuses personnes ne la lisait pas...
L'avant propos de l'auteur à le mérite d'exister, mais un contrepoint est toujours intéressant!
Par ailleurs, je n'oublie pas de saluer la présence d'additifs, cf ma critique de l'été de l'infini de Priest.
Je suis d'accord avec Pierre-Paul Durastanti, nous ne sommes jamais contents. Mais quel plaisir pour vous éditeur si vous aviez la solution idéale ? ;p
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Personnellement, je trouve les pré- et post-face très utiles. Certains romans ou recueils de nouvelles sont parfois assez cryptiques, et le fait que l'auteur, voire le traducteur, fournisse certaines clefs de compréhension peut se révéler capital (je pense aux romans de Peter Watts, justement).
De plus, quand quelqu'un comme Watts ou Egan m'explique le processus de création ou les sources d'inspiration de son oeuvre, je savoure, je considère que c'est pour moi un privilège d'entrevoir la façon de travailler d'écrivains aussi doués et visionnaires.
Il faut aussi prendre en compte le fait que nul ne vous oblige à lire une préface, que ce soit tout court ou avant de lire le roman concerné : qui vous empêche de la lire après, si vous avez peur de vous spoiler ?
Dans le même esprit, je préfère qu'on mette à ma disposition une pré-/post-face et que j'ai le choix de la lire (ou pas) plutôt qu'il n'y ait rien et que celui qui voudrait un éclairage n'en ait pas. C'est la démarche qui a été la mienne dans mes critiques de livres : plutôt en mettre trop que pas assez (en compartimentant chaque thématique pour que celui qui n'est pas intéressé par l'une d'entre elles puisse aisément passer le passage en question).
Pour terminer, j'ai toujours apprécié, à titre personnel, la mise en perspective offerte par Gerard Klein.
De plus, quand quelqu'un comme Watts ou Egan m'explique le processus de création ou les sources d'inspiration de son oeuvre, je savoure, je considère que c'est pour moi un privilège d'entrevoir la façon de travailler d'écrivains aussi doués et visionnaires.
Il faut aussi prendre en compte le fait que nul ne vous oblige à lire une préface, que ce soit tout court ou avant de lire le roman concerné : qui vous empêche de la lire après, si vous avez peur de vous spoiler ?
Dans le même esprit, je préfère qu'on mette à ma disposition une pré-/post-face et que j'ai le choix de la lire (ou pas) plutôt qu'il n'y ait rien et que celui qui voudrait un éclairage n'en ait pas. C'est la démarche qui a été la mienne dans mes critiques de livres : plutôt en mettre trop que pas assez (en compartimentant chaque thématique pour que celui qui n'est pas intéressé par l'une d'entre elles puisse aisément passer le passage en question).
Pour terminer, j'ai toujours apprécié, à titre personnel, la mise en perspective offerte par Gerard Klein.
- Pierre-Paul Durastanti
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Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
D'ailleurs je me suis racheté cet après-midi Les seigneurs de la guerre, dudit Klein, roman que j'adore et que je connais un peu par cœur, pour la simple raison que la nouvelle édition inclut une longue préface autobio (20 pages, ceci dit, pas 40).
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :D'ailleurs je me suis racheté cet après-midi Les seigneurs de la guerre, dudit Klein, roman que j'adore et que je connais un peu par cœur, pour la simple raison que la nouvelle édition inclut une longue préface autobio (20 pages, ceci dit, pas 40).
Tiens, j'ai eu le même réflexe que toi. J'ai même cité sur mon mur facebook une référence aux élections qui venait d'acquérir une pertinence redoutable. Nous sommes dans l'ère du sceptre du hasard.
Pour intervenir (un peu) dans cette discussion sur les préfaces, on ne peut contenter tout le monde et son père. Cela dit, il y a une autre solutio: vous achetez deux exemplaires du livre, dans le premier vous arrachez les pages de la préface, vous le lisez, puis vous le jetez et, si vous en avez envie, vous lisez la préface dans le second exemplaire.
Tout le monde sera content, surtout M. Boulier, notre comptable (private joke).
JDB
PS: Olivier, Pierre-Paul, pour le tome 2 de La Patrouille du temps, l'intégrale, on aurait dû mettre le long texte de Xavier en préface!
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
Au risque de paraître lourd, je veux exprimer ma frustration :
(Je m'adresse au Chien critique.)
Qu'est-ce « qui aurait pu apporter un éclairage différent (à l’avant propos) » que l'avant-propos n'a pas fourni ?
Personnellement, je trouve cet avant-propos simplement parfait, dans ses termes et à l'emplacement où il se trouve.
(Je suggère une discussion cordiale en MP pour éviter de faire chier tout le monde...)
(Je m'adresse au Chien critique.)
Qu'est-ce « qui aurait pu apporter un éclairage différent (à l’avant propos) » que l'avant-propos n'a pas fourni ?
Personnellement, je trouve cet avant-propos simplement parfait, dans ses termes et à l'emplacement où il se trouve.
(Je suggère une discussion cordiale en MP pour éviter de faire chier tout le monde...)
- Yggdralivre
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Re: La Ménagerie de papier, recueil de Ken Liu (avril 2015)
mon (mes) avis arrivera plus tard (parce que... voilà) mais juste pour dire que ce recueil est vraiment très bon (c'est fou comme on sent le vent de la révolte souffler entre mes neurones).
sinon, la notion de "traduction" n'est pas si facile que cela a envisager... si j'en suis conscient depuis un bon moment c'est le fait de lire en anglais pratchett puis de le découvrir en français (une histoire de copine qui les veut chez atalante et du coup ça me donne l'excuse de..; hein... oh pardon) qui m'a permis de me rendre compte du travail d'un traducteur "sur le tas". l'esprit est là mais pas forcément "la lettre".... et ça reste génial et en grande partie du pratchett.
ensuite c'est lorsque j'ai entendu parler par guériff des coupes dans la série noire et que j'ai voulu m'en rendre compte par moi-même que j'ai pris une claque monumentale (on peut vraiment massacrer, embellir, transformer etc un texte et le faire éditer ainsi... y'a pas que jean ray qui y parvenait ^^).
il me semble que l'entretien de Bifrost avec un traducteur va dans le bon sens (faire connaître le métier de traducteur) et que si les éditeurs affichaient le nom du trad' sur la couverture ça serait génial (et ça permettrait de mieux cerne cette problématique, quand il y en a besoin).
sinon, après m'être fait flinguer des intrigues par les préfaces de Klein (et d'autres)... je les lis comme des postfaces.
quand on achète la pléiade (ou une intégrale avec un appareil critique visible) il semble logique de s'attendre à une "divulgation" de l'intrigue ou de rebondissements, ça fait parti du jeu. Mais dans des préfaces de présentation je trouve toujours ça un chouilla abusif. je suis donc pour les postfaces (parce que certes la mort de machin à la page 380 ce n'est pas si grave de le savoir à l'avance, mais tout de même comment respirer avec le livre, comment se laisser happer par l'histoire, par les obstacles qu'affronte machin si l'on sait quand et pourquoi il va mourir ? les romanciers écrivent aussi des histoires pas uniquement des objets à décortiques.analyser - ce qui peut-être plaisant et instructif -)
plus retors, j'ai lu il y a peu un livre dont une note de bas de page de la traductrice précisait la mort du personnage quelques pages plus loin... je ne l'avais pas vu venir celle-ci.
sinon, la notion de "traduction" n'est pas si facile que cela a envisager... si j'en suis conscient depuis un bon moment c'est le fait de lire en anglais pratchett puis de le découvrir en français (une histoire de copine qui les veut chez atalante et du coup ça me donne l'excuse de..; hein... oh pardon) qui m'a permis de me rendre compte du travail d'un traducteur "sur le tas". l'esprit est là mais pas forcément "la lettre".... et ça reste génial et en grande partie du pratchett.
ensuite c'est lorsque j'ai entendu parler par guériff des coupes dans la série noire et que j'ai voulu m'en rendre compte par moi-même que j'ai pris une claque monumentale (on peut vraiment massacrer, embellir, transformer etc un texte et le faire éditer ainsi... y'a pas que jean ray qui y parvenait ^^).
il me semble que l'entretien de Bifrost avec un traducteur va dans le bon sens (faire connaître le métier de traducteur) et que si les éditeurs affichaient le nom du trad' sur la couverture ça serait génial (et ça permettrait de mieux cerne cette problématique, quand il y en a besoin).
sinon, après m'être fait flinguer des intrigues par les préfaces de Klein (et d'autres)... je les lis comme des postfaces.
quand on achète la pléiade (ou une intégrale avec un appareil critique visible) il semble logique de s'attendre à une "divulgation" de l'intrigue ou de rebondissements, ça fait parti du jeu. Mais dans des préfaces de présentation je trouve toujours ça un chouilla abusif. je suis donc pour les postfaces (parce que certes la mort de machin à la page 380 ce n'est pas si grave de le savoir à l'avance, mais tout de même comment respirer avec le livre, comment se laisser happer par l'histoire, par les obstacles qu'affronte machin si l'on sait quand et pourquoi il va mourir ? les romanciers écrivent aussi des histoires pas uniquement des objets à décortiques.analyser - ce qui peut-être plaisant et instructif -)
plus retors, j'ai lu il y a peu un livre dont une note de bas de page de la traductrice précisait la mort du personnage quelques pages plus loin... je ne l'avais pas vu venir celle-ci.
"Les livres sont ceci, ils propagent le silence" J.Green (en forme ce jour là) Yggdralivre
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