L'Enfance attribuée, David Marusek (août 2019)

[M]

Je ferais juste mieux de ne pas revenir.

Sans vouloir être désobligeant, l'attitude Calimero "personne ne m'aime, je m'en vais" est mal venue de ta part. Personne ne t'interdit de venir. Il t'a juste été demandé t'étayer tes idées plutôt que de lâcher des commentaires lapidaires en trois mots.

Tu peux persister dans ces commentaires mais ne soit pas étonnée de recevoir des réponses tout aussi désagréables et surtout ne t'en plaint pas.

Pour revenir au texte, je ne l'ai pas encore lu. Mais le fait que tu l'aies autant détesté alors que d'autres l'apprécie me pousse à le lire dans un avenir proche. La critique est utile quand elle est constructive sinon elle est inutile.

[Erwann]

Merci, M, pour la mise au point.
En effet, Mélie, personne ne te chasse — et inversement, personne ne t'interdit de venir. Il y a juste qu'on préfère les discussions dans le calme, et argumentées de préférence quand il est question d'une œuvre.

[Erwann]

Dans le Midi libre du 6/10/2019, l'avis de Jacques Schuller sur les trois derniers UHL :

[Olivier Girard]

Une bonne novella donc, ancrée dans le genre de la dystopie. A découvrir.

Tel est le sentiment de Sylvain Bonnet, sur Boojum.

[Erwann]

L’enfance attribuée est ainsi un roman présentant un univers foisonnant d’idées et de thématiques. Le contrôle de l’humanité est devenu essentiel et les technologies sont ultra présentes. L’auteur s’interroge sur la place de l’homme dans un tel univers. Une histoire sombre mais brillante qui nous présente un futur pas si loin du notre.

C'est l'avis de Célindanaé.

[Joachim-28]

Mon bilan lecture de cette novalla :
Pour des questions liées à la protection de l'environnement et à la démographie, seuls quelques élus ont droit à la reproduction. Reproduction qui ne suit plus vraiment un processus naturel (Bienvenue à Gattaca !). C'est le cas pour Sam Harger et Eleanor Starke. On est ici dans un scénario de type Huxley : car si on lit les raisons qui ont amené le Meilleur des Mondes (Brave New World Revisited), on comprend que c'est la surpopulation qui est en cause, et que ça occasionne l'eugénisme ; on imagine ici aussi, le désir de contrôler biologiquement l'individu (puisqu'on a affaire au ministère de la Santé et des Affaires Sociales et au sous-secrétaire d'état à la Population). Il faut un permis pour engendrer désormais. Comme l'avait prédit Huxley, une société surpeuplée va exercer sur ses citoyens un contrôle accru. C'est le cas de la novella de David Marusek qui décrit une société surveillée à l'extrême.
Je lis que cette novella est parue en 1995, et déjà l'auteur faisait état de la présence envahissante des nano-technologies, ce qui est remarquable d'anticipation (aujourd'hui, on est en plein dans le monde "nano").
Une dystopie dont on aurait tort de se priver.

[Erwann]

David Marusek frappe un grand coup avec cette novella. Son écriture fluide et très visuelle permet de se fondre dans ce futur qui nous rappelle un peu trop notre présent.

L'avis du Maki.

[Erwann]

Le style de David Marusek est extrêmement fluide, avec de vraie qualités de traduction derrière. On ne s’ennuie pas du tout car malgré l’univers scientifiquement évolué proposé, le lecteur se retrouve sans difficulté à comprendre ce qui se passe autour des personnages grâce aux descriptions et explications de qualité.

L'avis de Thomas Riquet sur eMaginarock.

[Erwann]

La force de ce texte est sa banalité, celle du quotidien. Pas de longues digressions, juste une tranche de vie qui va révéler toute l'horreur de ce lendemain technologique.

L'avis du Chien critique.

[FeydRautha]

David Marusek embarque son lecteur sans ambages ni introduction au coeur de l’univers de sa novella. L’immersion est totale et l’on découvre au fur et à mesure de sa lecture cette société glaçante du XXIème siècle.

C'est l'avis d'Aelinel.