C’est très bien, de proposer un extrait. Ça permet de décider d’acheter… ou pas. Dans le cas présent, pour moi, ce sera non. Pas en raison du message philosophique que je pense proche de mes propres opinions, mais à cause du style.
Il plisse les yeux car la petite taille de l’hologramme ne lui permet pas de bien distinguer les visages. L’image s’agrandit un peu à sa demande, ce qui lui offre un meilleur confort visuel
On s’en serait douté…
Il a perdu deux cent cinquante crédits. Il est énervé
Non, sans blague ? Et même si je ne suis pas un apôtre absolu du
show, don’t tell, il m’aurait semblé beaucoup plus approprié ici. Le personnage aurait pu pousser un juron, cogner du poing sur son tableau de bord, etc.
entre dans sa Pontiac recouverte de publicités pour des produits Toshiba […] Son véhicule Toshiba
Hummm. Une Peugeot recouverte de publicités pour Haribo n’est pas un « véhicule Haribo », que je sache.
il sélectionne la fiche originale de l’état civil du suspect et ça dit
ça dit ? Bof. C’est cohérent avec les « X dit » qui parsèment le texte, évidemment exprès, ce qui n’empêche que ça m’horripile.
Il prononce rapidement le code qui figure sur l’offre publicitaire pour l’identifier
Par opposition à quoi ?
Il sort du véhicule, prend l’ascenceur et rejoint son bureau. [saut de chapitre] L’ascenseur qui l’emmène au 42e étage — l’étage de son bureau —
Heureusement que c’est précisé, sinon on n’aurait pas compris que le personnage allait à son bureau. Et sinon, c’est normal de lire qu’il « rejoint son bureau » pour le retrouver tout de suite après alors qu’il n’a pas encore atteint son bureau ?
Bref, je suis en train de regarder ce que je pourrais acheter en ce moment, mais ce ne sera pas celui-là. L’extrait a donc pleinement joué son rôle : le Bélial évite d’avoir un client déçu, et si ça se trouve, je prendrai autre chose qui me plaira.