Weirdaholic a écrit :Razheem L'insensé a écrit :C'est mon avis pour la cause...et je vais vite me faire le suivant !
Arf, je ne suis pas le seul à être super en retard, je vois ! ^_^ mais je vais y venir, fallait juste que je sois un peu d'humeur pour de la "fantasy old school" (qui a son charme, surtout sous une bonne plume)... Je vais peut-être rattraper une ou deux UHL avant, ceci dit.
Shibia a écrit :Ou tu fais comme moi, et tu les lis dans le désordre. Ça passe...
En tout cas, on le voit, Noon du soleil noir est, comme la magie qu'il évoque, "une question d'échos" (page 182) – et comme un écho, il continue à ricocher, après lecture, sur les parois de notre crâne (sans doute jusqu'à ce qu'on cède et se rue sur le deuxième tome).
Le livre a sa part d’action, sa dose de mystère, son lot de séquences urbaines dans une ville un peu trop grande et un peu trop peuplée, son quota de séquences oniriques et en prime une belle série de nombreuses illustrations internes signées Nicolas Fructus qui contribuent à donner vie à tout ça.
Bref, j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
Le duo Yors/Noon fonctionne bien. Les autres personnages sont un peu plus rapidement brossés. Malgré quelques passages un peu rapides à mon goût, j’ai bien apprécié cette histoire de Noon du Soleil noir et je serais ravie de lire la suite.
L’ensemble est très plaisant à lire : l’écriture est belle, l’univers très développé, bref les auteurices ont pris une bonne vieille recette de cuisine mais l’ont bien retravaillé pour nous fournir une chouette lecture. L’ouvrage est illustré par Nicolas Fructus, ce qui ne gâche rien à la dégustation, bien au contraire.
Avec cette envie jubilatoire de retrouver le ton décomplexé de la Sword & Sorcery de nos jeunes années, Laure et Laurent Kloetzer ont mis carrément dans le mille, avec un projet plein d’une sincérité rafraîchissante et d’enthousiasme, dont on se régale à l’avance tant ce premier volume regorge de potentialités. N’y cherchez pas une quelconque révolution stylistique ou thématique, ici on navigue en territoire connu, mais pour le plus grand plaisir des plus nostalgiques et bon sang, qu’est-ce que ça fait du bien. Vivement la suite !
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