batcheva a écrit :Mélie a écrit :""Ses yeux pointaient sous ses cils comme des anguilles sous un banc de corail""
Bonsoir Mélie,
J'aimerais comprendre ce qui vous choque dans cette phrase, car pour moi elle est très claire.
Voilà ce que j'ai compris: l'auteur utilise l'image d'anguilles sous un banc de corail pour illustrer le sentiment qui
s'exprime au travers des yeux. Comme dans l'expression " si untel avait eu des fusils à la place des yeux, j'aurais
été tué " pour signifier que la personne est en colère. La phrase que vous citez est, certes, moins parlante, je vous
l'accorde.
Tu sais, lorsque je lis un livre, j'ai plaisir à me couler dans l'histoire, avec l'auteur, sa façon d'emporter le lecteur avec ses mots. Avec l'auteur, avec le choix de ses mots, je me laisse glisser dans le décor qu'il décrit, je fais connaissance avec les personnages, avec ses descriptions, toujours des mots... en résumé. Et les mots portent l'histoire, de façon fluide, en général. De façon humoristique parfois, ou même cynique. C'est ça le style. Les mots, les phrases claires, le plaisir qu'on a à se lancer dans l'histoire.
Ici, je ne peux pas rentrer dans l'histoire, le choix des mots semble mécanique, les phrases sont artificielles, de nombreuses tournures de phrases sont des anglicismes, donc complêtement bizarres. Ça me bute, ça cahote, ça plante. Voilà mon probleme.
C'est pas que c'est incompréhensible, mais je ne compte plus les fois où j'ai relu trois fois un paragraphe pour le comprendre. Au bout d'un moment, à force de faire tous ces efforts, on ne s'y plait plus, dans ce bouquin.
(Du coup ma chronique se fait ici, on dirait).