Un écho dans Le Midi Libre (double, en fait, puisque Black Tom est aussi évoqué).
Issa Elohim, Laurent Kloetzer (février 2018)
- Olivier Girard
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Re: Issa Elohim, Laurent Kloetzer (février 2018)
Ayé. J'ai lu.
Ce n'est pas mon préféré de la collection mais j'ai beaucoup aimé.
Du coup, j'ai réécouté la « critique » d'Odile Abdaloff pour vérifier ce que j'avais entendu la première fois
et ça c'est effectivement vérifié : c'est un monument de mauvaise foi (ah, ah...).
Reprocher son manque d'action à une novella, c'est à mon sens malhonnête.
Et reprocher que le sujet des migrants ne soit pas mis en avant
dans un texte qui poursuit visiblement un autre but l'est tout autant.
Que la fille qui n'aimait rien soit prise d'allergie dès qu'elle pose les yeux sur un texte
(quel qu'il soit) parlant de religion est une chose. Dont je me fous. Mais qu'elle estime
que cette allergie est suffisante pour détourner d'éventuels lecteurs dudit texte,
ça atteint des sommets de prétention inégalés.
Le thème de la religion est loin d'être rare en SF, certains des romans pour qui
c'est le cas sont mêmes excellents (au hasard, Un cas de conscience doit pouvoir entrer dans cette catégorie).
Et pour le coup, mais je peux me tromper, le texte de Laurent Kloetzer ne parle que de ça.
Tout au moins, qui parle du regard que pourraient poser des personnes croyantes (voire indécises) sur un
extraterrestre dont la présence procure effectivement un bien-être étrange. Jusqu'au point même
que d'autres, non croyants (ou qui s'en cognent, hein ? il existe d'autres drogues que la religion, sur Terre),
en viennent à se poser des questions.
Je n'arrive pas à retrouver le passage mais l'auteur décrit même ces personnes
comme « celles qui ont besoin de la religion » (je cite de mémoire). Et alors ? En quoi cela est-il si délirant
aux yeux de certaine ? Je conçois que ça puisse énerver (d'ailleurs, ça m'énerve) mais, pour le coup,
cela me paraît totalement crédible. Et qu'elle énerve ou non, la religion est bel et bien là,
hardiment défendue comme chacun sait, et il faut bien se la cogner.
On entend même « SF chrétienne », dans l'émission.
Seriously ?
Pour le reste, pratiquement toutes les questions que se pose la fille... trouvent leurs réponses dans la novella.
Cela dit, le rapport qu'entretient Laurent Kloetzer avec la religion, je ne le connais pas.
Même s'il me semble qu'il aborde le sujet dans le Bifrost 83 (je trouve pas non plus
mais, promis, cette fois j'ai vraiment cherché donc je me trompe probablement).
Bref, j'ai aimé cette heure lumière.
À l'inverse, je ne supporte plus les critiques qui se mettent en scène
aux dépends des bouquins qu'ils lisent (si c'est vraiment le cas).
(Et ne me faites pas passer pour un bigot de service, vous n'y seriez pas, mais alors pas du tout.)
(Et j'espère que ça ne provoquera pas une nouvelle levée de boucliers contre la salle 101, ce serait vraiment moche.)
Ce n'est pas mon préféré de la collection mais j'ai beaucoup aimé.
Du coup, j'ai réécouté la « critique » d'Odile Abdaloff pour vérifier ce que j'avais entendu la première fois
et ça c'est effectivement vérifié : c'est un monument de mauvaise foi (ah, ah...).
Reprocher son manque d'action à une novella, c'est à mon sens malhonnête.
Et reprocher que le sujet des migrants ne soit pas mis en avant
dans un texte qui poursuit visiblement un autre but l'est tout autant.
Que la fille qui n'aimait rien soit prise d'allergie dès qu'elle pose les yeux sur un texte
(quel qu'il soit) parlant de religion est une chose. Dont je me fous. Mais qu'elle estime
que cette allergie est suffisante pour détourner d'éventuels lecteurs dudit texte,
ça atteint des sommets de prétention inégalés.
Le thème de la religion est loin d'être rare en SF, certains des romans pour qui
c'est le cas sont mêmes excellents (au hasard, Un cas de conscience doit pouvoir entrer dans cette catégorie).
Et pour le coup, mais je peux me tromper, le texte de Laurent Kloetzer ne parle que de ça.
Tout au moins, qui parle du regard que pourraient poser des personnes croyantes (voire indécises) sur un
extraterrestre dont la présence procure effectivement un bien-être étrange. Jusqu'au point même
que d'autres, non croyants (ou qui s'en cognent, hein ? il existe d'autres drogues que la religion, sur Terre),
en viennent à se poser des questions.
Je n'arrive pas à retrouver le passage mais l'auteur décrit même ces personnes
comme « celles qui ont besoin de la religion » (je cite de mémoire). Et alors ? En quoi cela est-il si délirant
aux yeux de certaine ? Je conçois que ça puisse énerver (d'ailleurs, ça m'énerve) mais, pour le coup,
cela me paraît totalement crédible. Et qu'elle énerve ou non, la religion est bel et bien là,
hardiment défendue comme chacun sait, et il faut bien se la cogner.
On entend même « SF chrétienne », dans l'émission.
Seriously ?
Pour le reste, pratiquement toutes les questions que se pose la fille... trouvent leurs réponses dans la novella.
Cela dit, le rapport qu'entretient Laurent Kloetzer avec la religion, je ne le connais pas.
Même s'il me semble qu'il aborde le sujet dans le Bifrost 83 (je trouve pas non plus
mais, promis, cette fois j'ai vraiment cherché donc je me trompe probablement).
Bref, j'ai aimé cette heure lumière.
À l'inverse, je ne supporte plus les critiques qui se mettent en scène
aux dépends des bouquins qu'ils lisent (si c'est vraiment le cas).
(Et ne me faites pas passer pour un bigot de service, vous n'y seriez pas, mais alors pas du tout.)
(Et j'espère que ça ne provoquera pas une nouvelle levée de boucliers contre la salle 101, ce serait vraiment moche.)
- Pierre-Paul Durastanti
- L'équipe du Bélial'
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- Enregistré le : 19 avril 2009 à 21:35
Re: Issa Elohim, Laurent Kloetzer (février 2018)
Sans lever de bouclier, j'avoue qu'il y a des années que je n'écoute plus ce Club des Blasés. Mon médecin me félicite pour ma tension depuis lors. Quant à dire que le Kloetzer ne met pas en avant le sujet des migrants, heu... Ce n'est peut-être pas le cœur absolu du texte, mais il y a tout un fil secondaire sur les manoeuvres politiciennes, le rôle des Nations-Unies, etc. Bref.
Re: Issa Elohim, Laurent Kloetzer (février 2018)
Pierre-Paul Durastanti a écrit :Ce n'est peut-être pas le cœur absolu du texte, mais il y a tout un fil secondaire sur les manœuvres politiciennes, le rôle des Nations-Unies, etc. Bref.
Merci de mieux l'exprimer que moi.
Re: Issa Elohim, Laurent Kloetzer (février 2018)
Dans les lectures de Shaya — un avis portant aussi sur Le Sultan des nauages.
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