Je trouve qu'une question connexe mérite réflexion, voire débat : par définition, un blog est une forme de journal intime ouverte au public et aux commentaires, avec une dimension personnelle et subjective qui est donc plus importante que dans une analyse universitaire ou une recension publiée dans un magazine. Bien sûr, la part analytique / objective et la part ressenti / personnelle / subjective sont dosées de façon différente selon les blogueurs : il y a un gouffre entre le Chroniqueur et Le Syndrome Quickson, par exemple, qui me semblent représenter les deux extrémités du spectre. Alors que d'autres blogueurs (Feyd ou l'ours Inculte, par exemple) ont trouvé différentes formes d'équilibre entre analyse et ressenti. Il serait, dès lors, intéressant (je pense) de voir à partir de quel moment un blogueur parle trop de sa relation particulière au roman et pas du roman proprement dit.
Je pense que la part personnelle est aussi nécessaire que l'analyse "objective" (si tant est qu'une chose pareille existe) décentrée de son propre ressenti particulier : les chroniques purement analytiques ont tendance à m'ennuyer / à être (trop) arides, celles basées uniquement sur le ressenti me sont, par essence, peu utiles, car il faudrait avoir exactement le même vécu que le chroniqueur concerné pour pouvoir projeter son avis sur notre propre ressenti probable à la lecture potentielle d'un roman.
Le Soleil des Phaulnes, Thierry Di Rollo (février 2022)
Re: Le Soleil des Phaulnes, Thierry Di Rollo (février 2022)
Apophis a écrit :Je trouve qu'une question connexe mérite réflexion, voire débat : par définition, un blog est une forme de journal intime ouverte au public et aux commentaires, avec une dimension personnelle et subjective qui est donc plus importante que dans une analyse universitaire ou une recension publiée dans un magazine. Bien sûr, la part analytique / objective et la part ressenti / personnelle / subjective sont dosées de façon différente selon les blogueurs : il y a un gouffre entre le Chroniqueur et Le Syndrome Quickson, par exemple, qui me semblent représenter les deux extrémités du spectre. Alors que d'autres blogueurs (Feyd ou l'ours Inculte, par exemple) ont trouvé différentes formes d'équilibre entre analyse et ressenti. Il serait, dès lors, intéressant (je pense) de voir à partir de quel moment un blogueur parle trop de sa relation particulière au roman et pas du roman proprement dit.
Je pense que la part personnelle est aussi nécessaire que l'analyse "objective" (si tant est qu'une chose pareille existe) décentrée de son propre ressenti particulier : les chroniques purement analytiques ont tendance à m'ennuyer / à être (trop) arides, celles basées uniquement sur le ressenti me sont, par essence, peu utiles, car il faudrait avoir exactement le même vécu que le chroniqueur concerné pour pouvoir projeter son avis sur notre propre ressenti probable à la lecture potentielle d'un roman.
Je partage tout à fait votre point de vue. Le ressenti est une chose, l'égocentrisme (parler de soi, ramener à soi, ne voir in fine que soi, quoi que l'on regarde ou lise, vous voyez? D'où, peut-être, le manque de précision de mon propos) en est une bien tout autre.
“Tout notre raisonnement se réduit à céder au sentiment.” B. Pascal.
“The light that burns twice as bright burns half as long, and you have burned so very, very brightly, Roy.” Blade Runner.
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Re: Le Soleil des Phaulnes, Thierry Di Rollo (février 2022)
Thierry Di Rollo nous offre un voyage agréable dans un univers foisonnant
Et un nouvel avis, cette fois de la Barmaid aux lettres. Elle poursuit sa lecture des œuvres de Thierry Di Rollo.
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