scifictif a écrit :Un cadeau de la Culture où l'on suit un "éxilé volontaire" de la Culture au moment où celle-ci se rappelle à son bon souvenir.
Bruno a écrit :Noté un splendide néologisme page 250 : "les argresseurs". Chapeau à la traductrice (enfin, à son correcteur orthographique qui a laissé passer le terme) !
Iain M. Banks créé au milieu des années 80 un cycle incontournable pour tous les passionnés de science fiction ambitieuse, mais qui pose également de nombreuses question quand au genre littéraire lui-même : sa validité, ses clichés, sa philosophie. Dans ce contexte, et après des romans aussi importants que Une forme de guerre, L'Homme des jeux ou L'Usage des armes, ce recueil de huit textes peut apparaître comme éminemment modeste, voir anecdotique. Erreur ! L'essence de l'art, doit être compris non seulement comme le complément indispensable d'une oeuvre extrêmement maline, mais également comme un commentaire - à la fois ironique, distancié et judicieux, de l'auteur sur son propre travail (voir, La Route des Cranes, la nouvelle d'introduction du recueil). Encore une fois, un incontournable.
L’Essence de l’Art est donc un livre décevant, d’une qualité globale plutôt faible. C’est le seul recueil de nouvelles de Iain Banks paru à ce jour, peut-être parce qu’il en écrit peu. En effet, si l’auteur écossais est à l’avant-garde de la science-fiction anglo-saxonne contemporaine, aux côtés de Wilson, Egan, Baxter ou Sheppard, ce romancier de talent apparaît comme un piètre écrivain de nouvelles.
Plus à l’aise, ou en tout cas plus attendu par ses lecteurs dans la forme longue, Iain M. Banks surprend agréablement avec « Descente » et confirme le bien que l’on pensait de lui avec la novella « L’Essence de l’art ». Ce recueil assez inégal bénéficie d’une présentation soignée, mais tout le monde a déjà les yeux braqués sur Transition.
Clément a écrit :mais tout le monde a déjà les yeux braqués sur Transition.
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