L’écriture est tout aussi belle que l’histoire, contemporaine avec cette touche rétro qui sied au texte. C’est une très jolie « novella » qui tend aussi à démontrer que l’amour, quel qu’il soit, dépasse les frontières du temps et surmonte les horreurs des guerres.
Wicker Man a écrit :Un échec total pour moi.
Ayant parcouru le forum en amont de la lecture, je me suis rendu compte, au cours de celle-ci, que je connaissais toute la trame du livre qui avait été largement dévoilée. Du coup ne reste qu'une jolie histoire très 2020, sans aucun suspens, ni aucune révélation.
C'est la première fois que je referme un livre de Ian McDonald en étant déçu.
Les idées sont bonnes, l’histoire est intéressante mais il manque un petit quelque chose pour qu’elle soit un récit vraiment marquant.
Ce fut une très belle lecture pleine d’amour, celui des mots tout comme celui entre deux hommes qui sont très attachés l’un à l’autre, sur fond de guerres à travers le monde et livres qui servent de boites aux lettres à nos amoureux et pas que.
… Ian McDonald n’a à aucun moment écrit “Le temps fut” pour surprendre son lectorat mais plutôt pour écrire une simple et belle histoire d’amour à travers temps (impeccablement traduite par Gilles Goullet), sans esbroufe, une histoire que le lecteur va découvrir en même temps qu’Emmett tente d’en démêler l’écheveau.
Un très bel exercice sur le temps mais aussi une forme d’hymne à l’amour, un amour qui, dans cette novella, semble intemporel.
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