La fiche du livre sur le site du Bélial'
Oui...
Je vois qu'on parle pas mal de cet auteur et je me souvenais d'une ancienne lecture nommée en sujet!
Personnellement je ne peux pas vraiment dire que la lecture fute (crac à la chichi, manger des pommes...) inconditionnelle et que le livre m'ai bouleversé mais....car il y a un mais...je ne peux pas dire qu'il soit mauvais non plus.
C'est ce qu'on appelle du grand classique de fantasy dans sa plus traditionnelle conception de paysage et d'histoire.
Le personnage propulsé dans un monde imaginaire suit une trame classique, avec des rencontres classiques comme la sorcière et suivra un quète....Oui c'est sur, dit comme cela, c'est pas vraiment attirant mais pourtant la force du roman est tout bonnement liée à l'écriture. Paul Anderson est fort pour attirer le lecteur et surtout le garder au fil du stylo..(si toutefois il utilise un stylo pour écrire...).
Le rythme est assez rapide, on suit tranquillement ce soldat dans ses péripéties sans se prendre la tête avec tout le bestiaire qui suit comme les dragons....
Disons que la plume d'Anderson me rappel l'écriture des contes (très bien expliqué sur un autre site...) d'avant et ce coté féérique un petit peu oublié aujourd'hui. Peut être est ce du à la date de sortie du livre qui commence à dater ou encore la pâte de l'auteur? je n'ai lu que ce livre de lui, je ne peux pas comparer.
Un livre à conseiller, je pense, à celles et ceux qui désirent s'initier aux joies de la fantasy en commençant par une histoire classique avant d'essayer d'autres plus complexes, longues, politiques....
Et vous qu'en pensez vous ?
Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Oceatif, tu dégages grosso modo ce qui fait l'intérêt de ce livre -- classique, comme tu dis.
N'oublions pas que sa version définitive date de 1961 (une première version, plus courte, était parue en revue en 1953). A cette époque, la fantasy en tant que catégorie éditoriale n'existait pas ou quasiment.
Anderson, auteur de SF nourri aux légendes scandinaves (et admirateur de Howard et de Leiber), connaissait les codes et les tropes de ce qu'on appelait encore le "merveilleux" et a accommodé ce genre à la sauce SF, comme le lui demandait son éditeur, intégrant à son récit des notions d'univers parallèle.
Cela dit, il avait parfaitement assimilé l'une des figures imposées du genre : l'initiation d'un héros, certes promis à un destin, mais qui doit évoluer pour en être digne ; à noter que cette quête se double ici d'une anamnèse, autre figure classique du genre.
Disons que c'est une oeuvre fondatrice.
JDB
N'oublions pas que sa version définitive date de 1961 (une première version, plus courte, était parue en revue en 1953). A cette époque, la fantasy en tant que catégorie éditoriale n'existait pas ou quasiment.
Anderson, auteur de SF nourri aux légendes scandinaves (et admirateur de Howard et de Leiber), connaissait les codes et les tropes de ce qu'on appelait encore le "merveilleux" et a accommodé ce genre à la sauce SF, comme le lui demandait son éditeur, intégrant à son récit des notions d'univers parallèle.
Cela dit, il avait parfaitement assimilé l'une des figures imposées du genre : l'initiation d'un héros, certes promis à un destin, mais qui doit évoluer pour en être digne ; à noter que cette quête se double ici d'une anamnèse, autre figure classique du genre.
Disons que c'est une oeuvre fondatrice.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
jdb a écrit : Anderson, auteur de SF nourri aux légendes scandinaves (et admirateur de Howard
et de Leiber), connaissait les codes et les tropes de ce qu'on appelait encore le "merveilleux"
et a accommodé ce genre à la sauce SF, comme le lui demandait son éditeur, intégrant
à son récit des notions d'univers parallèle.
A moins que ce ne soit l'inverse, et qu'il n'ait voulu accommoder un récit de science-fiction
à la sauce fantasy ?
Le rapport à la science, en tout cas, va bien plus loin que de simples "notions d'univers
parallèles" : sans même parler de Niels Bohr, Holger est explicitement un ingénieur,
qui met les dragons hors d'usage en invoquant la thermodynamique, et des notions
de métallurgie pour décourager les nymphes des lacs...
Il me semble en fait qu'on est plus proche de l'esprit du Connecticut Yankee de Twain
(d'ailleurs évoqué, si ma mémoire est bonne) que de la fantasy moderne ou de la SF...
Disons que c'est une oeuvre fondatrice.
Oui, mais de quoi ?
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Réponse brève à Caliban :
-- pour l'ajout de motifs SF à une intrigue de fantasy, voir ma préface et la citation d'Anderson sur ce point (ladite préface est disponible sur ce site) ;
-- pour l'aspect fondateur de ce roman... ben... la lutte de la Loi contre le Chaos, un héros sauveur un peu malgré lui qui ne retrouve tout son potentiel qu'en empoignant son épée magique... ça ne vous rappelle rien ?
JDB
-- pour l'ajout de motifs SF à une intrigue de fantasy, voir ma préface et la citation d'Anderson sur ce point (ladite préface est disponible sur ce site) ;
-- pour l'aspect fondateur de ce roman... ben... la lutte de la Loi contre le Chaos, un héros sauveur un peu malgré lui qui ne retrouve tout son potentiel qu'en empoignant son épée magique... ça ne vous rappelle rien ?
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
La préface de Jean-Daniel Brèque à Trois coeur, trois lions :
http://www.belial.fr/IMG/pdf/Trois_coeu ... ions-2.pdf
http://www.belial.fr/IMG/pdf/Trois_coeu ... ions-2.pdf
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Clément a écrit :La préface de Jean-Daniel Brèque à Trois coeur, trois lions :
http://www.belial.fr/IMG/pdf/Trois_coeu ... ions-2.pdf
Merci ! (je fais partie des mauvais clients qui lisent plutôt en vo...)
(y compris bien sûr les textes français, comme l'excellent essai de Jean-Daniel
sur Anderson, Orphée aux étoiles, aux Moutons électriques)
jdb a écrit :Réponse brève à Caliban :
-- pour l'ajout de motifs SF à une intrigue de fantasy, voir ma préface et la
citation d'Anderson sur ce point (ladite préface est disponible sur ce site)
Oui, mais non.
Je parlais bien d'ingénierie, que je ne confonds pas avec "explication scientifique".
Du point de vue de son pouvoir explicatif, le roman est de pure fantaisie. Son univers
est posé en principe, gratuitement. Il n'empêche qu'il possède une forte cohérence
interne, y compris du point de vue d'une physique compatible avec la nôtre,
et que l'histoire ne saurait fonctionner sans celle-ci ; c'est pour moi constitutif
d'un texte de science-fiction (sans exclure évidemment son appartenance
simultanée à d'autres genres). C'est aussi ce qui distingue Trois cœurs, trois lions
de Tempête d'une nuit d'été, par exemple, jeu littéraire et hommage de pure
fantasy à Shakespeare (ou à Kipling, ou aux deux...) en dépit de leurs
parentés évidentes par ailleurs.
Quel est le projet initial d'Anderson, fantasy mâtinée de SF, science-fiction
dans un décor de fantasy, ou fusion délibérée des deux traditions ?
Je n'en sais trop rien (même si mon intuition irait plutôt à l'alliage...), mais
il ne me semble pas que la citation de ta préface permette de conclure.
-- pour l'aspect fondateur de ce roman... ben... la lutte de la Loi contre
le Chaos, un héros sauveur un peu malgré lui qui ne retrouve tout son potentiel
qu'en empoignant son épée magique... ça ne vous rappelle rien ?
Ben si — mais surtout des tas de trucs bien antérieurs !
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Caliban:
Je cherche avant tout à me remettre dans une perspective historique.
La version magazine de Trois coeurs paraît dans les numéros datés septembre et octobre 1953 du Magazine of Fantasy and Science Fiction.
The Broken Sword paraît en 1954.
A ce moment-là, dans le contexte de la littérature et de l'édition de SF américaines, le genre "fantasy" dans l'acception que nous avons de lui aujourd'hui n'existe pas ou presque. On ne connaît que Conan (cantonné dans les pages des vieux pulps et dans quelques rééditions en volume à tirage très limité), Fafhrd et le Souricier gris de Leiber (à peine quelques textes publiés -- il faudra attendre les années 60 pour qu'ils renaissent de leurs cendres) et quelques oeuvres classées "hors genre" (TH White, notamment). C'est aussi en 1954 que commence à être publié Le Seigneur des anneaux.
Dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction, les textes labellisés "fantasy" ressortissent soit au fantastique (classique ou moderne), soit au merveilleux teinté d'humour et d'ironie. Voir, par exemple, "Interloper", de... Poul Anderson (traduit dans Fiction sous le titre "L'Emissaire"), où les elfes -- Titania et Oberon à leur tête -- font échouer une tentative d'évasion extraterrestre.
A mon sens, ce qu'Anderson a voulu faire avec Trois coeurs -- et il continuera dans la même veine avec le cycle Steve & Ginny Matuchek --, c'est rationaliser le merveilleux et le fantastique, donner une cohérence ert une vraisemblance aux loups-garous, tapis volants, etc, dans la lignée, entre autres, de L. Sprague de Camp et Fletcher Pratt.
A l'époque, la SF était le genre dominant et il fallait en passer par là.
JDB
Je cherche avant tout à me remettre dans une perspective historique.
La version magazine de Trois coeurs paraît dans les numéros datés septembre et octobre 1953 du Magazine of Fantasy and Science Fiction.
The Broken Sword paraît en 1954.
A ce moment-là, dans le contexte de la littérature et de l'édition de SF américaines, le genre "fantasy" dans l'acception que nous avons de lui aujourd'hui n'existe pas ou presque. On ne connaît que Conan (cantonné dans les pages des vieux pulps et dans quelques rééditions en volume à tirage très limité), Fafhrd et le Souricier gris de Leiber (à peine quelques textes publiés -- il faudra attendre les années 60 pour qu'ils renaissent de leurs cendres) et quelques oeuvres classées "hors genre" (TH White, notamment). C'est aussi en 1954 que commence à être publié Le Seigneur des anneaux.
Dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction, les textes labellisés "fantasy" ressortissent soit au fantastique (classique ou moderne), soit au merveilleux teinté d'humour et d'ironie. Voir, par exemple, "Interloper", de... Poul Anderson (traduit dans Fiction sous le titre "L'Emissaire"), où les elfes -- Titania et Oberon à leur tête -- font échouer une tentative d'évasion extraterrestre.
A mon sens, ce qu'Anderson a voulu faire avec Trois coeurs -- et il continuera dans la même veine avec le cycle Steve & Ginny Matuchek --, c'est rationaliser le merveilleux et le fantastique, donner une cohérence ert une vraisemblance aux loups-garous, tapis volants, etc, dans la lignée, entre autres, de L. Sprague de Camp et Fletcher Pratt.
A l'époque, la SF était le genre dominant et il fallait en passer par là.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
jdb a écrit :Voir, par exemple, "Interloper", de... Poul Anderson (traduit dans Fiction sous le titre "L'Emissaire"), où les elfes -- Titania et Oberon à leur tête -- font échouer une tentative d'évasion extraterrestre.
Whaou.
Il faut absolument que je trouve ce texte.
À quand un recueil de nouvelles de Poul Anderson sélectionnées par tes soins ?
jdb a écrit :et il continuera dans la même veine avec le cycle Steve & Ginny Matuchek
J'avais bien aimé Operation Chaos. Quel dommage que le deuxième tome, Operation Luna, ne soit toujours pas traduit en français.
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
jdb a écrit : Je cherche avant tout à me remettre dans une perspective historique.
A ce moment-là, dans le contexte de la littérature et de l'édition de SF américaines,
le genre "fantasy" dans l'acception que nous avons de lui aujourd'hui n'existe pas
ou presque.
Je crains que chacun n'ait sa propre définition de "la fantasy telle que nous l'entendons
aujourd'hui" (comme de la SF, d'ailleurs...). Mais je ne vois pas la solution de continuité
qui tu sembles poser.
Sans remonter jusqu'à Hésiode, Homère ou Shakespeare — les trois grands maîtres
inégalés de la fantasy, à mon sens — on trouve ce genre de texte entre SF et fantasy
tout au long du XXe siècle. Sans chercher bien loin, je pense au cycle de Barsoom,
de Burroughs, qui apparaît en 1912, ou au Worm Ouroboros d'Eddison (1922),
les deux avec force princesses court vêtues et grandes épées dans des mondes
étrangement familiers, et même une "anamnèse" pour le second, dont je ne serais
pas surpris qu'il soit une influence directe d'Anderson...
Dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction, les textes labellisés "fantasy"
ressortissent soit au fantastique (classique ou moderne), soit au merveilleux teinté
d'humour et d'ironie.
Cet humour est pour moi l'une des caractéristiques essentielles de Poul Anderson, et la
plus jubilatoiire, mais c'est probablement en effet quelque chose qu'il a appris de Boucher.
A mon sens, ce qu'Anderson a voulu faire avec Trois coeurs -- et il continuera
dans la même veine avec le cycle Steve & Ginny Matuchek --, c'est rationaliser le merveilleux
et le fantastique, donner une cohérence ert une vraisemblance aux loups-garous, tapis
volants, etc, dans la lignée, entre autres, de L. Sprague de Camp et Fletcher Pratt.
... et, surtout, sans remonter là encore aux grands anciens comme Kipling, de Heinlein,
un vieux complice de Boucher et de De Camp, qui s'y était essayé avant-guerre
(sans grand succès d'ailleurs, faute de bien maîtriser à l'époque ce genre d'ironie)
avec des textes comme The Devil Makes the Law, dont Operation Chaos est
un remake assez explicite (Ginny la rousse étant même probablement un hommage
à Virginia Heinlein)
A l'époque, la SF était le genre dominant et il fallait en passer par là.
Là encore, il faudrait situer plus précisément les choses. La SF était le genre dominant
dans le fandom SF naissant, auquel Anderson appartenait et auprès duquel il souhaitait percer.
Mais c'est un choix esthétique (... duquel le rapport à la science n'est certainement pas
absent, chez Anderson du moins !) plus qu'une stratégie éditoriale : d'autres voies étaient
possibles, et probablement même plus rémunératrices.
Amra a écrit : J'avais bien aimé Operation Chaos. Quel dommage que le deuxième tome, Operation Luna,
ne soit toujours pas traduit en français.
Tu serais sans doute déçu. C'est très inférieur, à mon avis.
Re: Trois coeur trois lions, de Poul Anderson
Caliban :
Je pense que nous n'avons pas la même approche de la "fantasy" ; pour moi, la définition de ce genre littéraire (et de tous les autres aussi, mais restons-en là) est conséquence du rapport au monde que peut avoir une société donnée à une époque donnée. Dire que Homère et Shakespeare étaient des auteurs de fantasy (à leurs yeux et à ceux de leur époque) est pour moi un non-sens.
De ma conception (que je n'impose à personne), il découle que les possibilités s'ouvrant à un auteur américain des années 40-50 souhaitant oeuvrer dans l'imaginaire étaient nécessairement limitées, en théorie (qu'écrire ?) et en pratique (comment faire publier ce qu'on a écrit ?).
La SF n'était pas seulement le genre dominant "dans le fandom naissant", mais dans l'édition professionnelle : Weird Tales a cessé de paraître en 1954 (date approximative) et, à cette époque, les revues estampillées fantastique/merveilleux étaient quasiment inexistantes. [Voir la carrière de Fritz Leiber, qui n'a pratiquement plus écrit de fantastique durant les années 50, alors qu'il préférait ce genre à la SF.]
The Broken Sword est intéressant à plus d'un titre, car ce roman est une tentative d'écrire un récit de merveilleux hors du ghetto éditorial de la SF. Ce fut, je crois, un échec commercial, et si l'on consulte la bibliographie d'Anderson, on voit qu'il n'a plus écrit que de la SF (ou dans les supports SF) jusqu'aux années 70. [Plus des nouvelles et trois romans ressortissant au policier, et deux romans d'aventures historiques.]
Je termine en reconnaissant que ma conception résulte sans doute de mon âge ; quand on a découvert ces genres à une époque où la fantasy asseyait sa domination, on a sans doute une autre vision.
Amra :
-- bonne chance pour lire "L'Emissaire" -- il n'a pas été réédité en français depuis 1953 ;
-- Poul Anderson a écrit plus de 300 nouvelles -- difficile de faire une sélection ;
-- Operation Luna : je suis d'accord avec Caliban.
JDB
Je pense que nous n'avons pas la même approche de la "fantasy" ; pour moi, la définition de ce genre littéraire (et de tous les autres aussi, mais restons-en là) est conséquence du rapport au monde que peut avoir une société donnée à une époque donnée. Dire que Homère et Shakespeare étaient des auteurs de fantasy (à leurs yeux et à ceux de leur époque) est pour moi un non-sens.
De ma conception (que je n'impose à personne), il découle que les possibilités s'ouvrant à un auteur américain des années 40-50 souhaitant oeuvrer dans l'imaginaire étaient nécessairement limitées, en théorie (qu'écrire ?) et en pratique (comment faire publier ce qu'on a écrit ?).
La SF n'était pas seulement le genre dominant "dans le fandom naissant", mais dans l'édition professionnelle : Weird Tales a cessé de paraître en 1954 (date approximative) et, à cette époque, les revues estampillées fantastique/merveilleux étaient quasiment inexistantes. [Voir la carrière de Fritz Leiber, qui n'a pratiquement plus écrit de fantastique durant les années 50, alors qu'il préférait ce genre à la SF.]
The Broken Sword est intéressant à plus d'un titre, car ce roman est une tentative d'écrire un récit de merveilleux hors du ghetto éditorial de la SF. Ce fut, je crois, un échec commercial, et si l'on consulte la bibliographie d'Anderson, on voit qu'il n'a plus écrit que de la SF (ou dans les supports SF) jusqu'aux années 70. [Plus des nouvelles et trois romans ressortissant au policier, et deux romans d'aventures historiques.]
Je termine en reconnaissant que ma conception résulte sans doute de mon âge ; quand on a découvert ces genres à une époque où la fantasy asseyait sa domination, on a sans doute une autre vision.
Amra :
-- bonne chance pour lire "L'Emissaire" -- il n'a pas été réédité en français depuis 1953 ;
-- Poul Anderson a écrit plus de 300 nouvelles -- difficile de faire une sélection ;
-- Operation Luna : je suis d'accord avec Caliban.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
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