Bifrost n° 107 spécial fictions (juillet 2022)

[Erwann]

Le numéro 107 de Bifrost est désormais disponible à la précommande. Si sa sortie est prévue le 7 juillet, il devrait se matérialiser un peu avant dans votre boîte aux lettres.

En attendant, voici la couverture maquettée :

[M]

Pile pour les vacances. Du travail de pro :-)

[JDB]

Dans La Croix du 30 juin, inauguration d'une page mensuelle "Imaginaire" dans le cadre de la rubrique "Livres & Idées". Bifrost 107 y est encensé (pardon). Responsable de la page: Stéphane Bataillon.
Pas trouvé de lien internet mais vu la photo de la page partagée sur le mur facebook de David Meulemans.
JDB

[Erwann]

Hop :

[Xavier Dollo]

Reçu ! Dernier numéro de mon abonnement (mais quel numéro !), snif, va falloir raquer ;)

[M]

Bonne surprise aussi au courrier. Reçu ce jour. Il est beau et je pense l’attaquer dès demain.

[JDB]

Reçu ce jour. Picoré dans les articles, les chroniques, bref la non-fiction.
Une chose m'a frappé: les remarques d'Org sur les lauréats du GPI: que des éditeurs non spécialisés.
Et ça m'a ramené à une remarque que je me fais depuis quelque temps (et que la page dédiée dans La Croix remet un peu en question): j'ai l'impression que la presse mainstream (pour être large) se concentre surtout, quand elle parle d'imaginaire, sur les productions des éditeurs non spécialisés.
Sur ce forum, on a des recensions systématiques des critiques des livres du Bélial' (repérées par Erwann Perchoc) et de ceux d'Albin Michel Imaginaire (repérées par Gilles Dumay). J'ai la nette impression qu'il n'y figure plus que des critiques de blogueurs et de libraires (merci à eux!).
Et quand je vais faire un tour sur les sites du Monde, de Libé, de L'Obs, etc, si je trouve des recensions d'ouvrages imaginaires, ce sont presque toujours des ouvrages parus chez des éditeurs non spécialisés (je m'empresse de dire que leur qualité n'est pas en question). Plus anecdotique, le site Le Point Pop, sur lequel on pouvait fonder quelques espoirs, ne parle plus que de séries, de BD, etc, et rarement de livres.
Je précise que, d'après ce que m'a dit une personne bien informée, il arrive parfois qu'une critique paraisse dans l'édition papier de tel ou tel journal ou magazine sans qu'elle soit reprise sur son site, et donc là je n'y ai pas forcément accès.
Bref, ghettoïsation rampante en cours, ou bien suis-je parano? (L'un n'empêche pas l'autre.)
JDB

[Lucie Chenu]

Abonne-toi à Galaxies, JD, on y chronique même le Bélial et AMI ;-)

Ceci mis à part, je dirais plutôt que la ghettoïsation se délite peu à peu. C'était pire il y a dix ou quinze ans et, à l'exception de Frédérique Roussel, les médias généralistes ne parlaient pas du tout de SF qu'ils considéraient comme de la daube sans chercher plus loin.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Bref, ghettoïsation rampante en cours, ou bien suis-je parano? (L'un n'empêche pas l'autre.)
JDB

C'est très très dur d'avoir de la presse, on le sait.
Après j'ai un contre-exemple saisissant, c'est le roman de Laurent Genefort Les Temps ultramodernes. Il a tout eu ou presque, deux passages sur France Culture, de la presse écrite, de la presse régionale, des blogs, etc. Le Dossier de presse est impressionnant et je pense que ce n'est pas fini, il est en lice pour plusieurs prix.
J'ai un autre contre-exemple saisissant : L'Architecte de la vengeance de Tochi Onyebuchi, livre mis en place massivement par Albin Michel, lauréat du World Fantasy Award, finaliste de pleins d'autres prix, défendu bec et ongle par mon attachée de presse et au final rien, juste un article bizarre dans Libération que j'ai lu quatre fois pour essayer de comprendre si la journaliste avait oui ou non aimé le texte (elle se reconnaîtra). Alors que justement, à mon sens c'est un texte qui se prêtait vraiment à avoir de la presse (en bien ou en mal, c'est un autre problème).
Il y a quelques mois j'ai dit à Émilie Querbalec au sujet de son roman Les Chants de Nüying "t'auras pas de presse, c'est pour ça qu'on se concentre sur les réseaux sociaux", ce qui l'a peinée et qu'elle a interprété comme si nous avions décidé de ne pas défendre son livre en presse... nous allons le défendre, bien évidemment, mais je le crains, elle n'aura pas de presse. C'est un space opera, un gros livre (500 pages), c'est un roman très ambitieux qui demande une certaine concentration, assez fin pour ne pas dire subtil, avec diverses problématiques éthiques et politiques qui me font penser à Kim Stanley Robinson en moins verbeux.
Pour qu'il y ait de la presse, il faut des journalistes qui parlent des livres et sur tout un tas de livres (space opera, fantasy épique, hard science), il y a très peu de journalistes spécialisés ou juste intéressés... (et je dois à peu près tous les connaître personnellement).

GD

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

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Loin de moi l'idée d'être blessant, mais Galaxies ce n'est pas de la presse...
Quand un auteur veut de la presse il pense Le Monde, Libération, Télérama, Lire, etc.