Messagepar Isa » 08 janvier 2010 à 21:01
Mais je vais lire l'interview, bien sûr (j'ai commencé par les photos, c'est plus rigolo et moins fatiguant).
Bon, deuxième nouvelle finie et je fais un post exprès parce qu'elle m'a bien scotchée.
D'abord, j'ai adoré le titre, plus encore mis en perspective avec le titre précédent. Le porteur d'eau" ça m'évoquait à juste titre, un monde désespéré et quelqu'un qui porte l'espoir. Arriverait-il au bout, telle est la question ? Derrière, "Viande qui pense" c'est cynique, c'est écoeurant, aucun espoir de ce côté-là, juste de la boucherie à visage humain. Voilà ce que ça annonçait...
Et c'était mieux !
J'ai connu Don Lorenjy plutôt en tant que comique (Suzann on line, chez Griffe d'encre et des extraits de Jeeb le chanceur) et j'avais beaucoup aimé. Là, m'attendant à ça, j'ai pris une sacrée baffe !... Et mis ses romans sur ma prochaine booking list (vu mes finances, c'est pas demain, cela dit). J'adore le style, les phrases coupées, plongée dans la pensée du narrateur. J'adore l'idée, l'histoire. J'adore les métaphores neigeuses dans un monde où ça va bien. Et surtout, j'adore (comme quoi les goûts et les couleurs) la façon presque banale dont il montre comment le héros finit là. Pour connaître quelques militaires, je sais qu'il y a de ça, souvent. Le besoin de reconnaissance, tout ça. C'est très bien rendu, j'ai trouvé.
Un avis guère constructif, en bref, juste positif.
Il paraît que Ted Chiang c'est encore mieu... Faut que je me prépare à du lourd, alors...