Bifrost n° 54 : Spécial Richard Canal (fin avril 2009)

[Gregory Drake]

Parce que j'ai noté que, passé un certain âge, les (archi)vieux ne parlent plus que du temps qu'il fait dehors...

On vous a déjà dit que votre écriture est diablement belle quand vous délirez ? (sourire ravageur d'espion en smoking)

[Katioucha]

Jeune homme, vous venez de marcher sur mon chow-chow.

[Gregory Drake]

Oops...

[Katioucha]

Et maintenant il est tout plat et il fait un bruit quand on le secoue.
C'est malin.

[Gregory Drake]

Montrez-le donc aux enfants, ce type de gadget les fait toujours beaucoup rire.

[Usul]

Je viens de feuilleter rapidement mon Bifrost reçu ce matin et je me demande si R. Canal ne pourrait pas porter plainte pour la photo de la page 126. Non ?

[Olivier Girard]

Je viens de feuilleter rapidement mon Bifrost reçu ce matin et je me demande si R. Canal ne pourrait pas porter plainte pour la photo de la page 126. Non ?

Il peut toujours essayer : c'est sa mère qui nous a donné la photo en question...

[Usul]

Je viens de feuilleter rapidement mon Bifrost reçu ce matin et je me demande si R. Canal ne pourrait pas porter plainte pour la photo de la page 126. Non ?

Il peut toujours essayer : c'est sa mère qui nous a donné la photo en question...

A sa place je tenterais le coup quand même je crois.

[W]

Fini, pas mal.

La nouvelle de Watts n'est pas géniale mais intéressante, celle de Canal carrément bien.
N'empêche que malgré les presque 200 pages, j'ai un peu une impression de vide au sommaire, la faute à des rubriques très (trop ?) longues. Pas que je préfère un Galaxies NS foisonnant, notez bien.

Il me semble que les interview fleuves de Comballot, pour passionnantes qu'elles soient, mériteraient à être coupées. Les questions finissent souvent pas tourner en rond et certaines des réponses gagneraient à être synthétisées en un article biographique, le format de l'interview n'étant pas spécialement pertinent. L'interview in-extenso pourrait être en ligne, et la place gagnée aurait ici permis de glisser une bibliographie commentée, qui à mon avis fait particulièrement défaut.

Ah, et c'est fou qu'il n'y ai eu qu'une seule bouse ce trimestre...

[Olivier Girard]

Je ne suis pas certain que les rubriques soient très (et encore moins trop) longues. Hors la partie consacrée à l’actualité du livre qui est, elle, il est vrai, vraiment longue, mais en l’occurrence c’est un choix assumé depuis longtemps : Bifrost est une revue critique, et ça ne changera pas.
Qu’on ne trouve qu’un seul bouquin dans la « poubelle » de Bifrost n’est pas un nouveauté. C’est arrivé à plusieurs reprises et il est même arrivé qu’on ne retrouve aucun livre dans ladite « poubelle ». Ça ne signifie bien sûr pas qu’on ne trouve aucun livre très moyen, voire médiocre dans ceux critiqués dans le n°54, mais juste que nous avons estimé qu’un seul bouquin méritait d’atterrir dans la « poubelle ».
Quant à la taille des interviews, je pense que c’est justement leur intérêt premier (et c’était l’ambition de départ quand Richard m’a contacté pour me proposer de « portraitiser » certains incontournables du domaine). Certains lecteurs les trouvent très bien, d’autres trop longues. C’est comme ça. Moi, ça me convient. D’ailleurs, dans la mesure ou nous alternons avec une formule de dossiers (développée par Gilles Dumay) qui met parfois moins l’accent sur les interviews et borde davantage côté œuvre (comme ce sera par exemple le cas avec le dossier Zelazny), il me semble que ça évite la systématisation et permet de varier les approches.
L’équilibre d’une revue est quelque chose de complexe. Et quoiqu’on fasse, il y aura toujours untel pour estimer qu’il n’y pas assez de nouvelles (ou trop), untel que les rubriques sont trop longues (ou pas assez). C’est ainsi et c’est normal. Reste qu’il m’apparaît que l’équilibre de Bifrost est globalement cohérent (j’insiste sur le globalement) même si, naturellement et comme nous l’avons toujours fait en treize années, rien n’est figé et les choses évolueront au fil du temps.