L'offre n'était effectivement pas la même, c'est clair, je l'ai d'ailleurs pas mal souligné dans quantité d'éditos (au risque de passer pour un vieux con). Ceci dit, même avec l'offre de l'époque, ce postulat initial a volé en éclats après deux années de numéros de Bibi.Thomas Day a écrit :Tu te souviens aussi que c'était pas la même époque, on pouvait faire un Year's best sans problème...
TD
Pour répondre à Lorhkan sur un spécial fictions "étrangères", et donc traduites, financièrement, c'est effectivement très compliqué pour l'économie de la revue (et ce n'est pas le même projet "politique" que celui qui sous-tend l'ambition initiale, à savoir plus de récits francophones publiés dans l'année). Pour donner un exemple plus précis, on commence à travailler sur un dossier Peter Watts pour un prochain numéro. Dans le cadre dudit dossier, on va publier une quasi novella du canadien fou. Enfin... disons un texte de 80 000 signes bien tassés en VO. C'est facilement 10 000 signes de plus que ce qu'on peut généralement se permettre dans Bifrost. Ça n'a l'air de rien, mais ça compte quand même et, dans l'absolu, ce n'est pas raisonnable. Le Bifrost 91 spécial fictions affiche 260 000 signes de récits au compteur. Si on ramenait ça à 260 000 signes de traduction, on exploserait notre budget trad' sur un seul numéro. Pas simple, en somme.