Je suis en train de faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se faire arn... publier par un éditeur à compte d'auteur. Et je me demandais si l'auteur jouissant de cet enviable statut pouvait espérer une chronique dans une revue ou un magazine. Si un auteur sorti chez un de ces "éditeurs" vous adressait un "SP" aurait-il une chance d'être lu et critiqué ?
Au passage, qu'en serait-il pour un auteur qui s'auto-éditerait ?
Merci d'avance à ceux qui voudront bien me répondre.
Compte d'auteur et chronique (?)
Compte d'auteur et chronique (?)
Modifié en dernier par Isa le 05 avril 2010 à 22:35, modifié 1 fois.
- Gregory Drake
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Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Tu demandes ça pour une copine?
;-)
;-)
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Damn ! Si j'avais une copine qui voulait faire du compte d'auteur, je me contenterais de lui dire "Mais ça va pas dans ta tête ?!!" (je suis très nature avec mes copines : une bonne massue pour remettre les idées en place, ça évite beaucoup d'argumentations)
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Un simple coup d'oeil au blog d'Isa montre qu'elle demande cette info sans arrière-pensée.
Je pense que l'idée est bien de "faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se faire arn... publier par un éditeur à compte d'auteur".
Et dans cette démarche, penser aux possibilités d'être lu et chroniqué me paraît un élément intéressant, vu qu'à compte d'auteur (ou participatif) l'éditeur ne fait rien pour la promo.
Je pense que l'idée est bien de "faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se faire arn... publier par un éditeur à compte d'auteur".
Et dans cette démarche, penser aux possibilités d'être lu et chroniqué me paraît un élément intéressant, vu qu'à compte d'auteur (ou participatif) l'éditeur ne fait rien pour la promo.
Don Lorenjy (sauf quand je m'appelle pas pareil)
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Ce qu'il faudrait pouvoir mesurer, c'est l'impact des SP/chroniques...
Pour CitronMeringue, si on reçoit un SP, a priori (i.e. sauf si le truc a l'air trop pourri d'avance), on en fait la chronique.
Mais envoyer plusieurs SP, c'est un sacré coût.
Perso, je pense qu'il vaut mieux s'auto-éditer que de passer par un éditeur à compte d'auteur.
Pour CitronMeringue, si on reçoit un SP, a priori (i.e. sauf si le truc a l'air trop pourri d'avance), on en fait la chronique.
Mais envoyer plusieurs SP, c'est un sacré coût.
Perso, je pense qu'il vaut mieux s'auto-éditer que de passer par un éditeur à compte d'auteur.
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Don Lo a écrit :Un simple coup d'oeil au blog d'Isa montre qu'elle demande cette info sans arrière-pensée.
À mon avis le ";)" de M. Drake montre qu'il devait s'en douter. Mais c'est gentil de prendre ma défense ;)
Je pense que l'idée est bien de "faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se faire arn... publier par un éditeur à compte d'auteur".
Et dans cette démarche, penser aux possibilités d'être lu et chroniqué me paraît un élément intéressant, vu qu'à compte d'auteur (ou participatif) l'éditeur ne fait rien pour la promo.
Je pense aussi. J'ai envie de faire un billet qui sorte un peu du tout simple "ne le faites pas, c'est mal". À chacun de prendre ses décisions. Mais je pense qu'il est bon d'avoir exactement conscience de ce dans quoi on met les pieds avant de s'engager.
Sybille a écrit :Ce qu'il faudrait pouvoir mesurer, c'est l'impact des SP/chroniques...
Dans la mesure où là tout est à la charge de l'auteur, il a de fortes chances de ne pas s'orienter sur l'envoi de SP de toute façon. Mais je pense que c'est un tord. Le principal problème de l'édition à compte d'auteur c'est qu'elle ne se base sur aucune sélection. En plus du manque de promo, on sait que le livre a toutes les chances de ne même pas être écrit en français.
Mais il faut garder l'esprit ouvert. Parfois, un bon livre ne sera choisi par aucun éditeur parce que pas assez "vendeur" (tu l'évoquais d'ailleurs pour le problème des nouvellistes). Parfois un auteur ne veut pas devenir best-seller, juste faire lire sa prose aux quelques lecteurs qui ont des chances de l'aimer. Beaucoup pensent alors que l'édition à compte d'auteur est une option. ET on lit sur les forums des choses comme "Il me suffit de vendre 500 (ou 1000) exemplaires pour amortir" et quand je lis ça, je suis effarée. Je voulais prévenir ces auteurs que les petits éditeurs malgré de bonnes critiques dans les magazines avaient du mal à en vendre autant. Et je me suis demandé si un livre édité à compte d'auteur avait la moindre chance d'être chroniqué de toute façon.
La rentabilité SP/ventes n'est pas toujours avérée quand on envoie trop de SP. Mais pouvoir cibler une ou deux revues qui possèdent justement notre lectorat, ça peut faire la différence et remplacer cette sélection qui a manqué au livre au départ.
Pour CitronMeringue, si on reçoit un SP, a priori (i.e. sauf si le truc a l'air trop pourri d'avance), on en fait la chronique.
Mais envoyer plusieurs SP, c'est un sacré coût.
Merci de ta réponse :)
Perso, je pense qu'il vaut mieux s'auto-éditer que de passer par un éditeur à compte d'auteur.
Tu prêches une convertie. Enfin presque. Personnellement, je n'envisage pas plus l'auto-édition que l'édition à compte d'auteur, toujours pour cette question de sélection. Mais il est clair que si on veut vraiment (pour des raisons qui nous appartiennent et restent légitimes) sortir son livre même si aucun éditeur n'en a voulu, il vaut largement mieux éviter d'engraisser un éditeur à compte d'auteur au passage. Parce que le coût de l'édition est largement inférieur à celui qui est demandé (du moins quand il n'y a ni promo ni correction).
Mais les gens qui finissent chez les éditeurs à compte d'auteur le font généralement par méconnaissance du milieu. Soit parce qu'ils pensent que "Ah oui, tiens ! Je ne savais pas qu'il fallait payer. Mais ma foi si ça marche comme ça..." (ne riez pas, je connais plein de gens dans ce cas).
Soit parce qu'ils n'ont pas les connaissances nécessaires des étapes de fabrication d'un livre et qu'ils préfèrent payer plus mais se débarrasser de ce boulot-là (comme on achète des lasagnes Findus plutôt que de les fabriquer soi-même).
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Isa a écrit :Je suis en train de faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se
faire
arn... publier par un éditeur à compte d'auteur. Et je me demandais si l'auteur jouissant de cet enviable
statut pouvait espérer une chronique dans une revue ou un magazine. Si un auteur sorti chez un de ces
"éditeurs" vous adressait un "SP" aurait-il une chance d'être lu et critiqué ?
Compte tenu de la qualité moyenne des œuvres éditées à compte d'auteur, il me semble qu'il faut distinguer
deux cas :
- une œuvre de grande qualité qui, pour une raison ou pour une autre, serait passée au travers du filet
éditorial classique (des filets : les grandes maisons pro, les semi-pros, les fanéditeurs...) pour finir éditée
à compte d'auteur n'a a priori aucune raison d'être snobée par la critique, si une (auto-)promotion efficace
la porte à son attention. Mais je soupçonne que c'est assez rare.
- Si au contraire, comme je crains que ce soit plus fréquent, le livre s'est retrouvé dans ce circuit parce
que personne d'autre n'en a voulu, il a sans doute des chances d'intéresser tout aussi peu la critique.
Au passage, qu'en serait-il pour un auteur qui s'auto-éditerait ?
Même motif, même punition ?
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Caliban a écrit :Isa a écrit :Je suis en train de faire une liste (non-exhaustive !) des """avantages""" inhérents au fait de se
faire
arn... publier par un éditeur à compte d'auteur. Et je me demandais si l'auteur jouissant de cet enviable
statut pouvait espérer une chronique dans une revue ou un magazine. Si un auteur sorti chez un de ces
"éditeurs" vous adressait un "SP" aurait-il une chance d'être lu et critiqué ?
Compte tenu de la qualité moyenne des œuvres éditées à compte d'auteur, il me semble qu'il faut distinguer
deux cas :
- une œuvre de grande qualité qui, pour une raison ou pour une autre, serait passée au travers du filet
éditorial classique (des filets : les grandes maisons pro, les semi-pros, les fanéditeurs...) pour finir éditée
à compte d'auteur n'a a priori aucune raison d'être snobée par la critique, si une (auto-)promotion efficace
la porte à son attention. Mais je soupçonne que c'est assez rare.
Justement, je me demandais si du fait de cette rareté, les chroniqueurs ne mettraient pas systématiquement de côté le livre en question. Considérant qu'ils ont beaucoup à faire et que si aucun éditeur n'a voulu de ce livre, ce n'est pas la peine de l'ouvrir.
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Isa a écrit :Caliban a écrit : une œuvre de grande qualité qui serait passée au travers du filet éditorial classique.
Mais je soupçonne que c'est assez rare.
Justement, je me demandais si du fait de cette rareté, les chroniqueurs ne mettraient pas systématiquement
de côté le livre en question. Considérant qu'ils ont beaucoup à faire et que si aucun éditeur n'a voulu de ce livre,
ce n'est pas la peine de l'ouvrir.
Tu parlais de SP. "La peine" d'ouvrir son courrier reste assez limitée : on parle de vingt ou trente secondes
à feuilleter la bête. Il me semble que, comme pour le lecteur furetant dans une librairie, ça suffit à décider
de reposer le bouquin ou de lui consacrer cinq minutes de survol plus attentif ; s'il le mérite, ces cinq minutes
induiront à leur tour une vraie lecture, et la critique passionnée qui suivra...
(je suppose que ça dépend aussi du flux ; mais je serais surpris qu'il ait encore atteint, en SF, un niveau
insupportable)
Re: Compte d'éditeur et chronique (?)
Caliban a écrit :"La peine" d'ouvrir son courrier reste assez limitée : on parle de vingt ou trente secondes à feuilleter la bête. Il me semble que, comme pour le lecteur furetant dans une librairie, ça suffit à décider de reposer le bouquin ou de lui consacrer cinq minutes de survol plus attentif...
J'avais tendance au début à lire tout ce que je recevais, y compris les livres édités à compte d'auteur ; j'en ai tellement soupé que désormais j'applique la méthode décrite par Caliban ci-dessus, elle marche à merveille - même si bien évidemment il doit y avoir des trucs pas mal écrits à la truelle.
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