Farfadet a écrit :Drimchal a écrit :Franchement, le piratage, j'y ai pensé aussi. Mais bon, déjà c'est pas trop ma tasse de thé, et puis acheter une liseuse grosso-modo juste pour lire des livres piratés... Ca me semble assez malhonnête.
Les livres piratés ne représentent que la minorité du contenu de ma liseuse. Le plus gros c'est le Bélial'/Bragelonne et livres libres de droits.
Je ne parlais que pour moi, là ^^
Si effectivement, ces livres que je trouve trop cher représentait une minorité de ce que je veux en liseuse, ça m'embêterait moins. Mais en l'état, je n'acheterais une liseuse que pour mettre des livres piratés dessus et ça, je m'y refuse.
Et j'ai encore trop de livres dans ma pile de livres à lire (une trentaine, j'ai réussi à la diminuer par deux ces derneirs mois) pour que les livres libres de droit m'intéressent. Plus tard, je me (re)ferais bien certains classiques mais pas pour le moment.
yogo a écrit :Je ne comprends pas ton calcul, comment tu passes de 7 livres papier à 22 livres numériques ?
Ce sont des éditions "intégrales", sorties bien après les éditions simples, qui contiennent toutes 3 bouquins par livre (sauf le dernier tome qui en contient 4) donc 7*3+1 donne 22 bouquins. Ce qui est bien la raison pour laquelle les lire en numérique soulagerait mon dos dans les transports (chaque bouquin faisant pratiquement 1000 pages, en grand format...)
Or, les éditions numériques ne prennent en compte que les livres simples, donc il faudra bien en payer 22.
Je peux comprendre que sur des livres récents, les prix soient plus chers. Mais là, ce sont des livres sorties une fois en grand format, une fois en intégrale et une fois aussi en poche, qui commencent à dater puisque mes deux premières intégrales ont un prix en franc.
Pourquoi continuer dans ce cas-là à baser le prix du numérique par rapport au prix du grand format unitaire et pas par rapport aux deux autres formats?
Et je comprendrais aussi qu'il y ait un prix plus élevé pour garder un bon pourcentage pour l'auteur, mais j'ai bien compris que ce n'était malheureusement pas vraiment le cas.
La politique d'éditeurs comme Le Belial, qui propose des prix raisonnables pour les livres numériques et des combos papier/numérique, ou d'auteurs comme Jean-Claude Dunyach, qui mettent leurs propres livres en numériques, est vraiment représentatif de ce qui m'inciterait à prendre une liseuse. Et quand j'en aurais une (car je pense que je finirais bien par en avoir une), je suis sûre que je suivrais avec intérêt ce genre de chose.
Il y a quelques années, j'étais ce qu'on peut appeler une lectrice/acheteuse limite compulsive. Mes copines du lycées savaient qu'elles pouvaient me laisser au rayon Fantasy/SF de la Fnac pendant des heures pour regarder leurs propres trucs et me retrouver au même endroit, un mètre plus loin, les bras chargés de bouquins. Les années passant, un bébé, une maison et un copain travaillant à son compte plus tard, je suis obligée de n'acheter que des bouquins dont je suis sûre au moins à 80% qu'il vont me plaire d'après diverses critiques.
Mais avec le numérique et des prix "attractifs", je me dit que je pourrais retrouver cet envie de "flâner", de piquer un bouquin juste comme ça, parce que la couv ou le descriptif m'a plu. S'il ne me plait pas, ce n'est pas grave, il ne m'aura pas coûté un bras et ça ne fera pas un livre à se débarrasser de plus. Je n'hésiterais plus à acheter un livre "à la mode" que je sais que je ne garderais pas à la fin, mais juste pour me rendre compte de moi-même ce qu'il vaut et pouvoir en parler en sachant de quoi je parle et pas juste par "on-dit"...
Tout en continuant à acheter en papier certains bouquins, ceux que je suis sûre de garder, voir des livres numériques qui m'auront finalement bien plu...
Enfin, ça, ce serait vraiment un monde idéal...