Je retiens ceci en particulier :
En conclusion, il serait intéressant de revenir à la science historique qui, elle aussi, a été confrontée à une volonté de réalisme. Les premiers historiens (au sens scientifique du terme) comme Jules Michelet (1798-1874) pensaient parvenir à une résurrection du passé à travers des recherches en archives et des pratiques d’écritures qui réussiraient à entraîner le lecteur vers le passé. Aujourd’hui, aucun historien ne pourrait plus prétendre à cela. Tout au plus a-t-on sous les yeux une trace qui peut prendre par exemple la forme d’un manuscrit et dont la fragilité et le caractère parfois (voire souvent) obscur ne fait que renforcer une impression de perte. Mais celle-ci dépassée, il reste à voir ce qu’il est possible de comprendre les sociétés passées à travers ces documents, non pas pour ce qu’elle pourrait nous apporter, ici et maintenant, mais pour ce qu’elles sont. La même chose pourrait être fait dans la fantasy. Plutôt que de n’être qu’un objet à rêver, pourquoi ne pas en faire un objet spéculatif et créer des mondes qui ne ressemblent à rien que nous connaissons qui seraient autant d’altérité, qui interrogeraient ce que nous ne sommes pas, pour mieux nous faire comprendre ce que nous sommes
En somme, de la SF...