Un article signé Elle Griffin et paru le 22 avril dernier sur le site The Elysium fait pas mal parler de lui ces derniers jours.
Jean-Marc Lofficier a eu la bonne idée de le traduire et de le mettre en ligne sur le site de Rivière Blanche.
Je pense que ça pourrait vous intéresser--en n'oubliant pas que les Etats-Unis ne sont pas la France.
Le titre de l'article? Plus personne n'achète de livres.
Bonne lecture.
JDB
L'édition aux USA: un état des lieux
L'édition aux USA: un état des lieux
"Passablement rincé", qu'il dit.
- Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire
- Grand Ancien
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Re: L'édition aux USA: un état des lieux
Le 27 avril, dans toute la France, fêtons la librairie indépendante.
L'article est intéressant, il y a des similitudes avec le marché français, mais aussi de grande différences, notamment dans la répartition des ventes.
Je pense que la mid-list est plus présente en France, même si elle a du mal depuis des années. Les dégressifs de ventes sont plus progressifs. Il faut aller loin dans un dégressif GFK pour tomber à moins de 200 ventes par semaine, je sais d'expérience puisque quand un de mes titres démarre il est dans ces parages 180-220 exemplaires vendus par semaine.
La façon dont sont réparties les libraires aux Etat-unis et en France n'est absolument pas comparable.
Les cultures de la vente pas correspondance ne sont absolument pas les mêmes.
Acheter par correspondance dans un territoire aussi vaste que celui des Etats-Unis est une habitude très ancienne et très bien ancrée.
Alors elle continue de se développer aussi en France, mais en touchant surtout de nouveaux marchés comme celui des chaussures ou des vêtements.
En France, les libraires peuvent créer un succès de librairie comme Né d'aucune femme de Franck Bouysse, par exemple, qui est un cas d'école.
Ça me semble pas possible aux Etats-Unis, où ce qui se vend est principalement ce qui est mis en avant par les éditeurs et leurs services marketing.
Ethan Chatagnier me faisait remarquer que même en Californie il n'y a pas d'émissions littéraires à la télévision.
Une librairie avec pleins de références comme on en trouve des centaines en France... aux États-Unis c'est absolument pas la règle, ils ont surtout d'immenses supermarchés du livre avec des PLV gigantesques, des pyramides de bouquins, des promos, etc.
Et d'ailleurs on voit bien que comme il n'y a pas de prix unique du livre ce qui est mis en avant, le plus souvent, c'est la remise sur le prix éditeur.
Par exemple, pour une série de fantasy complète (5 volumes) :
Buy new:
$55.80
List Price: $95.00
Save: $39.20 (41%)
GD
L'article est intéressant, il y a des similitudes avec le marché français, mais aussi de grande différences, notamment dans la répartition des ventes.
Je pense que la mid-list est plus présente en France, même si elle a du mal depuis des années. Les dégressifs de ventes sont plus progressifs. Il faut aller loin dans un dégressif GFK pour tomber à moins de 200 ventes par semaine, je sais d'expérience puisque quand un de mes titres démarre il est dans ces parages 180-220 exemplaires vendus par semaine.
La façon dont sont réparties les libraires aux Etat-unis et en France n'est absolument pas comparable.
Les cultures de la vente pas correspondance ne sont absolument pas les mêmes.
Acheter par correspondance dans un territoire aussi vaste que celui des Etats-Unis est une habitude très ancienne et très bien ancrée.
Alors elle continue de se développer aussi en France, mais en touchant surtout de nouveaux marchés comme celui des chaussures ou des vêtements.
En France, les libraires peuvent créer un succès de librairie comme Né d'aucune femme de Franck Bouysse, par exemple, qui est un cas d'école.
Ça me semble pas possible aux Etats-Unis, où ce qui se vend est principalement ce qui est mis en avant par les éditeurs et leurs services marketing.
Ethan Chatagnier me faisait remarquer que même en Californie il n'y a pas d'émissions littéraires à la télévision.
Une librairie avec pleins de références comme on en trouve des centaines en France... aux États-Unis c'est absolument pas la règle, ils ont surtout d'immenses supermarchés du livre avec des PLV gigantesques, des pyramides de bouquins, des promos, etc.
Et d'ailleurs on voit bien que comme il n'y a pas de prix unique du livre ce qui est mis en avant, le plus souvent, c'est la remise sur le prix éditeur.
Par exemple, pour une série de fantasy complète (5 volumes) :
Buy new:
$55.80
List Price: $95.00
Save: $39.20 (41%)
GD
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