Albin Michel Imaginaire

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Les éditions Albin Michel ont acquis pour leur département Albin Michel Imaginaire les droits du cinquième roman de Ned Beauman, Venomous Lumpsucker, lauréat du dernier prix Arthur C. Clarke.

L'annonce complète.

GD

[FeydRautha]

Oh de la SF qui fait rire ! Ca va nous changer. (Il me semble en avoir lu du bien de celui ci.)

PS: Ah oui, en effet, Gromovar en a dit du bien.

[Soleilvert]

Oh ! Ned Beauman ressemble à Herman Melville

[Laurent Queyssi]

Bonne nouvelle. J'avais bien aimé L'Accident de téléportation.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

J'avais bien aimé L'Accident de téléportation.

J'étais passé totalement à côté (à l'époque)... et le pitch me laisse un tantinet rêveur. Sans doute à tort, mais je n'ai pas du tout l'impression que ce serait ma came.

GD

[Laurent Queyssi]

Je ne pense pas non plus. C'est du Pynchon light.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Je ne pense pas non plus. C'est du Pynchon light.

C'est exactement ce que j'ai pensé ! Une version édulcorée de L'Arc-en-ciel de la gravité.

[PHILIPPE CADUC]

Coucou tout le monde, une question relou pour Gilles, je m'en excuses par avance, mais qui intéressera peut-être d'autres forumeurs.
En lisant la critique de La Cité des lames de notre ami L'Épaule d'Orion, je me suis souvenu d'une question qui, en temps que bibliothécaire névrosé, me turlupine depuis longtemps : quelle est EXACTEMENT la différence entre une collection et un département éditorial ? Je n'ai jamais réussi à trouver l'info autre part. La BNF catalogue AMI comme un éditeur, ce qui laisse penser que le département éditorial est plus proche juridiquement de la maison d'édition, mais je voulais savoir précisément ce qui les différencie.
Pitié, cela fait tellement longtemps que cette quête a commencé que j'en ai oublié jusqu'à mon nom...

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Coucou tout le monde, une question relou pour Gilles, je m'en excuses par avance, mais qui intéressera peut-être d'autres forumeurs.
En lisant la critique de La Cité des lames de notre ami L'Épaule d'Orion, je me suis souvenu d'une question qui, en temps que bibliothécaire névrosé, me turlupine depuis longtemps : quelle est EXACTEMENT la différence entre une collection et un département éditorial ? Je n'ai jamais réussi à trouver l'info autre part. La BNF catalogue AMI comme un éditeur, ce qui laisse penser que le département éditorial est plus proche juridiquement de la maison d'édition, mais je voulais savoir précisément ce qui les différencie.
Pitié, cela fait tellement longtemps que cette quête a commencé que j'en ai oublié jusqu'à mon nom...

Il y a deux niveaux à la réponse.
1/ C'est pas le même intitulé de poste "directeur de collection" et "directeur de département éditorial", par exemple je gère la communication de mon département. D'un point de vue administratif, il y a des différences, invisibles pour le lecteur. Mais disons que j'ai mes chiffres, par exemple, regroupés sur tout mon département, quel que soit le genre, le type de livre publié.
En théorie, je peux créer des collections dans mon département, faire appel à des directeurs d'ouvrages extérieurs (on me l'a encore proposé récemment pour me soulager d'une partie de mon travail), etc. De fait, il y a déjà plusieurs formats, brochés, reliés, brochés avec rabats (Le Sabre de neige en janvier). De la fiction, de la non-fiction. Le Sabre de neige est crossover (s'adresse au public adulte et celui du young adult), mais on ne le dit pas car on ne veut surtout pas se retrouver en rayon jeunesse, vues les scènes de sexe explicite que contient le livre. Le paradoxe du Young Adult (qui de mon point de vue est une façon de commercialiser des livres, régie par un certains nombre de codes) c'est qu'il est lu très majoritairement par des adultes.
Je suis censé développer l'imaginaire chez Albin Michel (c'est sur mon contrat), mais je me heurte tout bêtement à l'équation capacité de travail/nombre de titres par an. Je plafonne à 8/9 titres par an. Je ne fais pas (encore ?) assez de chiffres pour embaucher quelqu"un. Et si je devais arriver à ce palier (j'en suis loin sur 2024) peut-être que je ne ferai pas le choix d'augmenter le nombre de titres, mais plutôt de faire plus de marketing digital, intégré dans mon département et pas délégué au service marketing d'Albin Michel qui a déjà une charge de travail démente.

GD

[PHILIPPE CADUC]

OK, si je comprend bien un département éditorial (ou "label") est beaucoup plus proche, au sens administratif, d'une maison d'édition que d'une collection.
Merci beaucoup pour tes réponses précises et du temps que tu consacres systématiquement à y répondre !
Et bon courage, ça bosse dur chez AMI...