Imaginales, la fin d'une époque

[Thomas Day]

Je note que parmi les critères il n'est demandé qu' "Une curiosité avérée pour les mondes de l’imaginaire dans leur sens le plus large". Pas sur que la littérature de genre y conserve une place prépondérante à terme...

Le seul bien commercial qui progresse en librairie c'est la BD et le manga ; Epinal ville d'images, je ne serai pas surpris que la direction veule développer le manga et la BD.

TD

[Xavier Dollo]

"direction veule", ça ressemble à un lapsus :)

[Thomas Day]

"direction veule", ça ressemble à un lapsus :)

Ah oui, oups...
J'ai dû éternuer au moment où je frappais le verbe.

[JDB]

Le seul bien commercial qui progresse en librairie c'est la BD et le manga ; Epinal ville d'images, je ne serai pas surpris que la direction veule développer le manga et la BD.

TD

C'est l'évidence même. D'ailleurs, c'était l'intention affichée par le maire de Sèvres quand il a décrété la fin des Rencontres de l'imaginaire. Il y a donc un précédent.
Cela dit, vu que le public attendu me semble jeune et/ou familial, le bar à vin Le Bougnat et les restaurateurs habitués des tablées de festivaliers risquent de ne pas y trouver leur compte.
JDB

[T. D. R.]

Notre rôle doit évoluer pour introduire des échanges avec les univers du cinéma, du jeu vidéo et de l’image, au plus grand profit des auteurs et de l’économie du livre. La politique de la ville se base sur la richesse de l’image populaire, et par là même, narrative. Elle raconte une histoire, dans une logique de texte et d’illustration. Nous voulons renforcer cette vision.

(c'est moi qui souligne)
C'est on ne peut plus clair, à mon humble avis. Il y a sûrement de l'argent à engranger en donnant de la place à ce qui, économiquement, en génère. En clair, profiter de la vague et obtenir sa part du gâteau. Et la passion pour le livre, inaltérable, sincère, de la part de Stéphanie - personne ne peut lui enlever cela - ne doit plus suffire.

[JDB]

Et à propos de festivals de BD, l'actualité, taquine, jette un pavé dans la mare.

La ville d’Angoulême vient d’annoncer que l’édition du FIBD 2022 frise la calamité. Outre le cluster géant qui s'est constitué, le manque de public serait à l’origine d’un déficit de 685.578 €.

L'article complet sur le site d'Actualitté. Warning: ledit article est assez technique.
JDB

[John Shooter]

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[M]

J'ai une bête question, aux Utopiales, ça s'est passé comment quand il y a eu un changement de direction artistique ? La ville de Nantes a fait un appel d'offre ?

[W]

Je ne sais pas ce qu'il en est des Imaginales, mais il me semble que les Utopiales dépendent d'une association qui en délègue l'organisation à la Cité des Congrès et que les collectivités territoriales doivent seulement y contribuer en versant des subventions (et autres avantages sous forme de partenariats). Je pense que c'est donc le conseil d'administration qui éli le président, et nomme le directeur artistique. Ils pourraient organiser des appels d'offre - mais pas sous forme de marchés publics - mais je ne croient pas qu'ils l'aient fait.

[M]

@ W : merci pour l'explication.