Olivier Girard a écrit :... si Jean-Claude Dunyach n'en écrit plus ou presque non plus, c'est certainement pas pour une question d'argent, lui qui n'est pas auteur professionnel.
Ca fait deux conneries dans une phrase, Olivier. Ca fait beaucoup...
Précisons : je suis un auteur professionnel, puisque mes livres (et la plupart de mes textes) sont publiés professionnellement. Je ne vis pas de mon écriture, certes, mais de là à me dénier le statut de professionnel, il y a un gros pas. Que je ne suis pas content de te voir franchir...
Précisions aussi : cette année (disons les 12 derniers mois) j'ai écrit 9 nouvelles, dont 4 novellas. C'est une espèce de record pour moi (ma moyenne est à 4 ou 5 par an). Elles seront publiées dans mon prochain recueil à l'Atalante, en Mars (L'instinct du Troll, ce sont des novellas enchaînées avec les mêmes personnages), dans un projet encore secret qui sortira le 3 novembre et sur lequel j'aurai le plaisir de m'étendre bientôt, sur le blog de la librairie BéDéCiné, voire même dans les pages d'une revue concurrente (celle que tu m'as refusée et qui avait été écrite dans le contexte du projet secret mentionné plus haut), etc. Tu as parlé sans savoir.
Personnellement, je lis beaucoup de nouvelles dans des revues, des anthologies, des recueils (le dernier Mélanie Fazi contient quelques perles de la plus belle eau). Je partage en partie le sentiment de Gilles, mais je le compense aussi en variant mes supports de lecture. Il existe tout un microcosme éditorial à l'écart des revues bien installées comme Bifrost, dans lequel on trouve parfois des perles.
Ce qui fait défaut, par contre, ce sont des éditeurs prêts à faire retravailler les textes courts. Là effectivement, je ressens un manque.
Et, comme beaucoup, j'espère le retour d'Angle Mort. Des discussions à la Mondiale de Londres me donnent bon espoir.
Je vous poutoune,