Dans le dernier Livres Hebdo (n° 1045 du 5 juin 2015), l'article intitulé "USA: pourquoi ça va mieux" évoque le retour à la stabilité du marché de l'édition aux États-Unis et explique pourquoi: stagnation (voire recul) du numérique, retour des lecteurs dans les librairies indépendantes...
Des raisons d'espérer..?
Pour qui sonne le glas.
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- Prince-Marchand
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- Olivier Girard
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Re: Pour qui sonne le glas.
Donc, le bilan de 2014 sur le livre en France (selon le SNE).
Revenu de l'édition : 2 652 millions d'€ (les 2/3 rien que pour le Bélial', évidemment), soit -1,3 % (4e année de baisse consécutive : c'est la fête...) Sur la seule vente de livres, c'est - 1,7 % (le chiffre de - 1,3 % prenant en compte les cessions de droit qui, elles, sont en hausse de 5,5 %).
La vente de livres, c'est 94,9 % des revenus nets des éditeurs (sauf pour nous, qui avons aussi le trafique de drogues dickiennes diversesses).
Les droits réglés aux auteurs ont augmenté de 2,7 % (autant dire que ces derniers feraient bien d'arrêter de chialer !).
Dans le détail :
La littérature recule de 7,2 % en valeur et 4,5 % en volume (on s'en cogne ; la SF, c'est pas de la littérature, hein !?)
Le scolaire se gamelle de 5,3% en valeur malgré une hausse de 3,4 % en volume.
Seule la jeunesse s'est bien arrachée sur 2014 : + 4,3 % en valeur et + 0,6 % en volume.
Moins de nouveautés : 6,5 % (tant mieux !)
Le tirage moyen continue de s'effondrer : 5628 exemplaires, soit - 6,1 %.
Du coup, le pourcentage de réimpressions explose : +12 %.
Contrairement à ce qu'on pouvait attendre avec l'arrivée du numérique, le poche continue d'accroître son importance sur le marché : + 0,5 % en volumes, soit 13,6 % des ventes et 24,5 % des volumes !
La littérature pèse 61,8 % des ventes poche (serait curieux de connaître le ratio en littérature de genres, tiens...).
Quant au numérique, donc, en progression de 53,3 %, il représente en moyenne 6,4 % du CA des éditeurs (avec d'énormes disparités : sur les marchés pros, genre juridique, science et technique, il pèse 64 % ; et 2,9 % pour les ventes de livres grand public (contre 2,3 % en 2013)).
Pour le reste, il semble que le premier semestre 2015 soit meilleur. Ouf, on est sauvé !
Revenu de l'édition : 2 652 millions d'€ (les 2/3 rien que pour le Bélial', évidemment), soit -1,3 % (4e année de baisse consécutive : c'est la fête...) Sur la seule vente de livres, c'est - 1,7 % (le chiffre de - 1,3 % prenant en compte les cessions de droit qui, elles, sont en hausse de 5,5 %).
La vente de livres, c'est 94,9 % des revenus nets des éditeurs (sauf pour nous, qui avons aussi le trafique de drogues dickiennes diversesses).
Les droits réglés aux auteurs ont augmenté de 2,7 % (autant dire que ces derniers feraient bien d'arrêter de chialer !).
Dans le détail :
La littérature recule de 7,2 % en valeur et 4,5 % en volume (on s'en cogne ; la SF, c'est pas de la littérature, hein !?)
Le scolaire se gamelle de 5,3% en valeur malgré une hausse de 3,4 % en volume.
Seule la jeunesse s'est bien arrachée sur 2014 : + 4,3 % en valeur et + 0,6 % en volume.
Moins de nouveautés : 6,5 % (tant mieux !)
Le tirage moyen continue de s'effondrer : 5628 exemplaires, soit - 6,1 %.
Du coup, le pourcentage de réimpressions explose : +12 %.
Contrairement à ce qu'on pouvait attendre avec l'arrivée du numérique, le poche continue d'accroître son importance sur le marché : + 0,5 % en volumes, soit 13,6 % des ventes et 24,5 % des volumes !
La littérature pèse 61,8 % des ventes poche (serait curieux de connaître le ratio en littérature de genres, tiens...).
Quant au numérique, donc, en progression de 53,3 %, il représente en moyenne 6,4 % du CA des éditeurs (avec d'énormes disparités : sur les marchés pros, genre juridique, science et technique, il pèse 64 % ; et 2,9 % pour les ventes de livres grand public (contre 2,3 % en 2013)).
Pour le reste, il semble que le premier semestre 2015 soit meilleur. Ouf, on est sauvé !
Re: Pour qui sonne le glas.
Olivier Girard a écrit : Pour le reste, il semble que le premier semestre 2015 soit meilleur. Ouf, on est sauvé !
D'autant qu'on a enfin identifié les responsables : Apple vient d'être condamné pour "conspiration" pour augmenter le prix des livres électroniques... $450 millions pour clore l'affaire, quand même. Ce n'est apparemment pas la crise pour tout le monde !
- RaphaëlG
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Re: Pour qui sonne le glas.
Pour Télérama, le lecteur semble une espèce menacée (et cela a commencé bien avant le livre numérique).
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