W a écrit :Je note que le projet de retraduction des œuvres complètes pouvait très certainement se réaliser en auto-financement, puisque deux volumes avaient déjà été produits dans ces conditions et s'étaient semble-t-il vendus très correctement.
C'est l'idée, que je partage, que le financement participatif doit pouvoir servir à des projets qui ne pourraient être financés autrement ou alors très difficilement.
Si on commence à utiliser le crowdfunding pour des projets économiquement réalisables via la filière d'édition classique, on brouille ce qui fait l'intérêt premier du crowdfunding et indirectement on fait du mal au projets qui en ont réellement besoin.
Je constate par ailleurs que les libraires se font bien avoir, puisque à l'heure actuelle les ventes de plus de 1800 exemplaires d'un produit dont le prix sera au minimum de 70€ leur échappent.
Et au passage, mnémos récupère 100% de ce prix de vente, alors qu'il n'en aurait eu qu'un tiers en suivant la filière "classique".
Le Bélial vend ses livres depuis son site internet et court-circuite donc aussi en partie les librairies.
Personnellement, j'ai fait le choix de systématiquement acheter les livres du Bélial sur leur site plutôt qu'en librairie.
Cependant, la différence avec le cas qui nous occupe ici, ok elle est de taille, c'est que Mnémos via le crowdfunding ne laisse pas le choix entre privilégier l'éditeur ou privilégier la librairie.