Oui, c'est le droit de retrait, part du droit moral d'auteur (le seul truc imprescriptible en droit, avec les crimes contre l'humanité)... Même si les tribunaux ont pu à l'occasion le malmener (l'exemple fameux de Léo Ferré vs Barclay pour la chanson en hommage à Edith Piaf), la position de Sabrina Calvo se défend, devant un tribunal - je suis d'accord avec toi pour la mélasse juridique à venir (et l'intéressante jurisprudence ^_^).
Après, pour moi, l'info intéressante de l'article, c'est que Sabrina Calvo a proposé un moyen terme (reverser les droits du bouquin à une association féministe), que Bragelonne a refusé (pour ne pas entériner la culpabilité de son directeur...) Je pense que ça en dit long sur la stratégie de déni de l'entreprise (même s'ils jugent Marsan innocent, ils devraient bien admettre qu'ils ont un problème).
Sinon, pour le flottement entre "auteure"(une seule fois dans l'article au moment de rapporter les propos de l'avocate de Sabrina Calvo, donc soit un lapsus calami soit une influence de l'avocate ^_^) et "autrice", en bonne logique historique, c'est ce dernier terme qui devrait être privilégié - voir
l'article d'Aurore Evain.